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Scipion (---.---.108.146) 2 mars 2006 22:28

« Je pense que sa logique vous échappe parce qu’elle vous est étrangère. Si vous conduisez sans permis, vous manquez de respect parce que vous mettez autrui en danger. Si vous êtes homosexuel, vous manquez de respect parce que vous précipitez la société dans la décadence. Il suffit d’accorder une haute valeur à son propre jugement sur l’homosexualité pour que ce discours devienne cohérent. »

Ah non, Hikaru. Ce n’est pas moi qui ai introduit la notion de respect dans cette discussion. Moi, je dis que nous vivons sous le règne du « J’ai envie, donc j’ai le droit ». Le fait de rouler sans permis n’en est qu’un exemple parmi beaucoup d’autres. Pour ce qui est de l’homosexuel, s’il manque de respect, ce n’est que vis-à-vis de lui-même et il ne saurait précipiter la société dans la décadence.

Ce qui provoque la décadence de la société, c’est l’avènement de l’indifférenciation sexuel. D’ailleurs, certains homosexuels ne font pas de difficulté à le reconnaître. C’est un inverti notoire, Didier Eribon, qui écrit dans le N° 5 de Regards (mai 2004) : “La revendication du mariage, souvent présentée comme réactionnaire, est en fait plus subversive que le discours de la subversion. Elle a un effet de déstabilisation de l’ordre familial, sexuel, du genre, beaucoup plus fort que la subversion incantatoire."

« Plus haut, il a aussi cité l’exemple des gens qui consomment des stupéfiants, c’est du même accabit. Même si cela ne lui fait aucun tort, c’est lui manquer de respect, parce qu’il trouve ça décadent. »

Faux. Comment voulez-vous qu’une larve qui se fait une ligne de coke dans un raout mondain me manque de respect ? Non, il manque de respect à la Loi, démontrant par là qu’il n’en a rien à foutre. C’est le respect de la Loi qui, en l’occurrence, est en cause. Comme avec le fait de rouler sans permis. Et cela démontre, avec mille autres exemples, que le respect de la Loi est désormais à bien-plaire. Cela se vérifie constamment, par exemple, dans les cités dites sensibles, et pas seulement avec les tournantes. Et ceci nous ramène à la non-règle énoncée plus haut : « J’ai envie, donc j’ai le droit. »

Et c’est pour cela que vous vous trompez encore quand vous écrivez : « Tourné dans l’autre sens, vous estimez que la liberté de l’un s’arrête là où commence celle des autres, Scipion estime qu’elle s’arrête là où il trouve ça dangereux pour la société. », parce dans la pratique quotidienne, il n’y a plus aucune limite à la liberté. Dire que la liberté des uns s’arrête où commence celle des autres, c’était valable quand il y avait encore une société constituée avec des gens conscients d’y appartenir, et soucieux du regard que les autres portaient sur eux. Tout ça, c’est terminé : « Je fais ce qui me plaît et ceux qui ne sont pas contents n’ont qu’à aller se faire mettre ! »

C’est ça le problème que soulève la perte du respect, dont la recherche vous inquiète.

« Par exemple, comme les homosexuels sont un danger pour la société qu’ils vont plonger dans la décadence... »

J’ai déjà montré que, sur ces points, vous avez tout faux.

« ...protégeons la société et enfermons les dans des camps... »

Non, non, la place des homosexuels est dans l’alcôve. Ou dans les pissotières, aux heures où les enfants sont couchés... smiley)

« ...loin de nos enfants qu’ils ont hâte de pervertir. »

C’est un autre problème, même s’il est clair que les homosexuels sont bien engagés dans la revendication pédophile, puisque c’est la revue Gay Pieq qui recueille, pieusement, les propos de Jack Lang : « La sexualité puérile est encore un continent interdit, aux découvreurs du XXIe siècle d’en aborder les rivages. » Le fait que certains puissent parler de Lang comme d’un candidat à la présidence de la République montre à quel point la corruption est déjà profonde. Aux Etats-Unis, un homme politique qui se serait permis un tel propos aurait été définitivement cramé. En France, il continue à pavoiser sur tous les médias...

« Leurs droits humains n’ont pas d’importance par rapport à ceux de la société. »

Les homosexuels ont des droits humains en tant qu’être humains, mais évidemment pas en tant qu’homosexuels, l’homosexualité étant une déviance comme une autre. Pas plus pas moins.

« Je crois qu’on a déjà fait ça, promouvoir les droits de la société au dessus des droits de l’homme, il y a quelques dizaines d’années. Ca avait mal tourné à l’époque. »

Votre remarque serait fondée si on constatait que la société d’aujourd’hui se porte mieux que celle de l’époque. Ce qui est loin d’être le cas. Preuve que celle-ci aussi, va très mal tourner !


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