Pie, la démocratie est restée vivante en France pour les compétences, de moins en moins nombreuses, qui demeurent au niveau national.
C’est ce que vous appelez la conception européenne de la démocratie locale : le national peut discuter du sexe des anges, l’Union se charge de fier le taux d’intérêt, les plafonds budgétaires etc. Les suisses refusent absolument cet encadrement, au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, c’est donc radicalement incompatible avec ce que vous affirmez : la subsidiarité notamment n’a jamais été concrètement définie. Pour ce qui est de l’UE en Afghanistan, il y a au moins EUPOL (300 hommes, gérés à l’européenne, donc inefficacement : http://www.courrierinternational.com/breve/2010/11/15/eupol-afghanistan-une-mission-peu-efficace).
Pour les retraites, le cadre des réformes a été défini par l’UE dès 2002 http://www.lalettrevolee.net/article-pourquoi-les-syndicats-ont-fait-passer-la-reforme-des-retraites-61063181.html et http://www.lalettrevolee.net/article-retraites-non-a-la-reforme-sarkozy-jospin-58793212.html