« Les imbéciles mettent le nez sur le bubons et
ils se disent entre eux : ” Comment diables ces choses violacées, dont
la plus grosse atteint à peine la taille d’un oeuf de pigeon, peuvent
elle contenir tant de pus ! ” L’idée ne vient pas aux imbéciles que le
corps tout entier refait à mesure cette purulence, qu’il faut en tarir
la source. Et si par hasard, une telle idée leur était venue, ils se
seraient bien gardés de l’avouer, car ils sont un des éléments de cette
pourriture. La Bêtise, en effet, m’apparait de plus en plus comme la
cause première et principale de la corruption des Nations. La seconde,
c’est l’avarice. L’ambition des dictateurs ne vient qu’au troisième
rang. »