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En réponse à :


jpm jpm 28 janvier 2011 14:33

Dans la mesure ou le choix d´en finir revient vraiment à l´intéressé, en concertation avec les médecins, sans pression des proches ni du directeurs financier des comptes sociaux, et surtout dans la mesure ou ce choix reste validé jusqu´au dernier moment, on devrait pouvoir accéder aux dernières volontés du mourrant. Mais dans ce cas, il faut peut être envisager une nouvelle profession d´exécuteur de dernières volontés, car le rôle du médecin est de soigner ou de soulager quand il ne peut plus rien faire. Mais ce ne sont pas des assistants au suicide.

N´oublions pas aussi qu´on peut parfois changer d´avis dans la vie. Ce qui nous parait aujourd´hui insupportable alors que nous sommes en pleine forme, peut devenir supportable au fil de l´évolution d´une maladie. Il peut donc arriver que certains s´accrochent à la vie malgré leur déclaration du passé... et c´est leur droit.

Pour l´avoir vécu personnellement, je maintiens que la souffrance des proches est parfois plus insupportable que celle du malade. Il peut donc être dangereux de s´en remettre à leur seul jugement... et je ne parle même pas des héritiers pressés smiley

Tout cela pour dire, ou plutôt écrire, qu´il faut rester très prudent dans le domaine de l´euthanasie active. Et l´article a le grand mérite d´en montrer les possibles dérives. Ce sont donc des arguments qu´il faut prendre en compte dans l´élaboration d´une nouvelle loi sur un sujet aussi sensible.


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