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Accueil du site > Tribune Libre > L’as de trèfle

L’as de trèfle

Nous n'avons gardé du verbe « devoir » que le participe passé : c'est dû.

Beaucoup de raisons à cela mais je synthétiserai pour cette occasion par la confusion entre devoir et obéir. Marre d'obéir, oui. Et pourtant, que font la plupart des gens ?

C'est peut-être dû à l'origine du mot : avoir quelque chose en le tenant de quelqu'un, qui ? Dieu ? Le souverain ? Le Père ? Devoir à quelqu'un, donc être redevable, son obligé, son inférieur.

Dans nos sociétés, l'obligation morale a laissé sa place à l'obligation financière, sinon, l'émancipation n'est que ce renversement d'objet ; pas de liberté en vue.

Notre licence, médiocre vision de liberté, est donc un dû. Quel qu'en soit le prix. On nous l'a fait croire ( le sempiternel désormais « je le vaux bien »), on l'a cru.

Nous voilà partis sur un chemin de traverse où tous nos actes sont légitimés, sauf ceux qui entravent la légitimation, qui montrent du doigt les dérives, qui dessinent les impasses, qui accusent la liberté qui, à défaut d'être le ciment du vivre ensemble, est le ballon gonflé d'hélium de nos illusions.

Jusqu'ici le dû exigeait remerciement, dette, retour ; aujourd'hui non.

Mais surtout, le problème du dû, s'il tombe car il ne tombe pas pour tous, est bien d'endormir la vigilance, de ne pas s'inquiéter d'où il vient, donc d'en devenir dépendant dans la passivité. J'entends pourtant beaucoup de chant de louanges comme si aujourd'hui ce dû était acquis car mérité.

L'homme est complètement sorti de la nature et pense que c'est un vrai progrès, mais il a reproduit le schéma prédateur/proie au sein même de ses sociétés, sans conscience. Il n'y a pas un animal sur la planète qui ne vive sur le qui-vive la majeure partie de son temps, même le sommeil lui laisse l'écoute éveillée. Mais pas l'occidental, il s'autorise l'imperfection, l'incompétence, le j'm'en foutisme, la p'tite arnaque au client, suit la mode et possède s'il le peut ou même s'il ne le peut pas tous les joujoux indispensables au bonheur qu'on lui vend.

Seulement, c'est tout sauf du qui-vive, tout sauf de l'attention.

« Devoir » vient de soi, c'est une injonction qu'on se donne ; on ne l'entend plus ou guère et jamais dans ce sens ; aujourd'hui les obligations sont intériorisées alors qu'elles viennent pour ainsi dire toutes de l'extérieur ; devoir partir au boulot, tous ensemble, et aussi en vacances tous ensemble sur les mêmes routes, on ne l'exprime pas, on le subit en mode automatique. Parfois, pour une réunion ou un pince-fesses mondain, on dit : je suis obligée d'y aller...sinon... J'ai longtemps pensé que c'était une excuse.

J'en conclus que cette oppression, ressentie sûrement mais intégrée, appropriée, ne laisse aucune voie au « devoir » ; la coupe est pleine ! Sauf au participe passé, comme un onguent dont on est souvent frustré.

Pourtant, nous en avons des « devoir » ; plein.

Aujourd'hui, celui qui saute aux yeux, les sens fermés, c'est celui de s'ouvrir. Nous devons ouvrir les yeux et les oreilles et le nez et le cœur, hein, gentille alouette ! Mais ça fatigue, on ne veut pas se prendre la tête ni se prendre de bec ; on reste le bec dans l'eau. On peut aussi ouvrir son intelligence, ne plus se contenter de son système pourtant bien ficelé, les temps changent et puisque nous ne les avons pas devancés, il faut courir derrière. « Il faut » n'est pas « devoir », ça vient du dehors.

Nous devons embrasser le réel et y faire face, c'est une question de survie, cet instinct que l'on a si soigneusement oblitéré.

Devoir par nécessité, la première chose : on ne peut plus se laisser glisser dans le mainstream, sur sa barque sans pagaies.

Il faut construire des pagaies, nourrir les guetteurs et se relayer aux rames ; ici, « il faut » rejoint « nous devons », la situation extérieure exige notre implication, nos actes et notre détermination. Si nous ne sommes pas assez nombreux, nous n'aurons pas la force de hisser tous les traînards.

Il arrive que l'on veuille sans pouvoir, tant la volonté est coupée de la nécessité, d'une vague velléité au fanatisme borné ; mais quand on doit on peut, toujours, car ancré dans le réel, le moindre petit coup de bec colibriesque est une force. « Devoir » est la condition de la puissance. ( C'est pourquoi nous avons aujourd'hui, un pouvoir qui n'est plus puissance puisqu'il n'a plus sa condition et sans sa condition, il devient arbitraire).

La volonté est mauvaise ou impuissante, sur le long terme, toujours.

Le devoir est bon parce qu'il s'ancre dans le réel. Il n'est pas question de morale là-dedans. La nécessité intérieure qui dégage le pouvoir de ses entraves de peurs ou de doutes, est la source du courage.

Le petit Bachar el Assad, ophtalmo occidentalisé, jamais préparé au pouvoir, possède la nécessité intérieure, le pouvoir-puissance parce qu'il a été confronté au réel.

Le petit Poutine, fonctionnaire sans éclat , jamais préparé au pouvoir, possède la nécessité intérieure, le pouvoir- puissance parce qu'il a été confronté au réel.

En occident : aucun ; les occidentaux nient le réel, s'en dédouanent impunément. Ils veulent quand les autres doivent.

La boucle est bouclée : la volonté occulte le devoir, le réel le libère.Le devoir libéré donne la puissance, le devoir occulté le pouvoir arbitraire.

C'est pourquoi je ne crois pas à leur tyrannie ; le pouvoir puissance est une intransigeance, plutôt que la fustiger, retrouvons-là.

Si nous possédions, en soi, tous, ce devoir source de puissance et de courage, plus besoin de ceux-là. Tant que nous ne le possédons pas, tant que nous serons inaptes à l'anarchisme, nous en aurons besoin. C'est un fait, en aucun cas une opinion.

Aussi « devoir » est-il le mot que je choisis aujourd'hui pour désigner la motivation de l'action dans le réel.

La vie,- je ne sais s'il faudrait lui mettre un grand V pour insister sur le fait qu'elle n'est pas ce que nous traversons habituellement dans nos sociétés mais quelque chose de plus brut et de plus profond-, n'offre jamais le loisir d'une peur tétanisante, de l'inquiétude ni du regret, parce que l'homme est armé pour vivre. En revanche elle offre une découpe naturelle, évidente du temps, entre travail, fête et repos. Et le travail c'est aussi la défense, la sécurité.

J'ai eu maintes fois l'occasion de vivre la vie, telle que je la définis ci-dessus, et je pourrais mettre un mot sur le déclencheur de cette intensité : le danger. Que ceux qui vivent la guerre ne ricanent pas, je vis dans un pays en paix jusqu'ici – et c'est parce que cette tranquillité possible est menacée que je parle de tout ceci- mais il est évident qu'en temps de guerre, le danger pousse les hommes à vivre. Cette tranquillité possible qui ressemblait de plus en plus à une insouciance et exigeait l'aveuglement ou les oeillères pour perdurer. Comme on se ment.

En amont de ce danger, qui exige toute notre vigilance et notre présence totale au moment, un choix : l'élevage.

Les éleveurs sont des gens un peu à part, qui côtoient la vie, la mort et le danger fréquemment. Mais surtout ils n'ont pas un rythme préétabli, leur rythme, c'est la nécessité, et le temps qu'il fait. Ainsi y a-t-il des moments d'attente et des coups de bourre, on en perçoit mieux les saisons, et on sait ce qu'est le repos, le travail et la fête.

Il y avait une grande majorité de paysans et d'éleveurs dans nos sociétés naguère, donc un maximum de gens vivants ( toujours au sens donné plus haut).

Mais il y a d'autres moments qui nous plongent dans la vie : l'agonie d'un proche. Ces semaines, ces quelques mois où tout se relièfe, le moindre contact des mains, le moindre regard, et le rire, le rire comme explosion de vie encore. Denses, inoubliables moments sans chagrin ni crainte, juste la vie réduite à sa plus simple expression ; un bon repas pour ceux qui entourent le malade, du repos car la vie intense fatigue, et la fraternité, et l'accompagnement. Et ce n'est pas une compassion.

La mise bas, le maternage et l'éducation d'un enfant.

Nous nous sommes débrouillés pour faire de ces deux extrêmes de la vie, des moments volés. Je ne comprends pas, je n'ai jamais compris pourquoi. Mais je plains ceux qui se sont laissé faire.

Après plus de trois ans et demi de tension, aux aguets des nouvelles internationales mais surtout à leurs analyses, le temps s'est accéléré qui dévoile ce qui nous était caché. Ces attentats qui viennent sonnent le glas de notre surdité ; la nécessité de vivre vient ; l'ennui, la morosité, la pression indéfinie et pourtant bien ressentis, à la place du travail, de la fête et du repos, vont faire passer aux oubliettes de notre récente histoire et l'artifice, et la plainte, et la peur.

Ces trois ans et demi, c'est mon temps personnel ; il n'y a rien je pense, qui puisse définir exactement le début, l'annonce de cette échéance, car c'est bien en amont dans l'histoire récente que tout se prépare.

Mais aujourd'hui nous ne pouvons plus compter sur l'esquive, faire durer encore un peu, abasourdis par des drogues ou des verres déformants qui nous font perdre l'équilibre ; nous tomberons ou nous nous relèverons.

La vie est au fond de nous, la plus artificielle midinette, le plus fabriqué des traders a, au fond de lui, la vie.

Alors excusez-moi, mais je sens une détente, et calmée, non pas dans une accalmie, mais au bord de la tempête, je sais qu'agir devient possible parce que nécessaire. C'est le contraire d'un aboutissement, c'est le contraire d'une victoire, mais c'est aussi le contraire de la mort lente imposée par tous les sombres intérêts de seulement quelque-uns.

C'est à leur gueule que tout ça pète.

À nous de nous prémunir, nous préserver, nous entraider, nous lier... et Vivre.

Il en est des individus comme il en est des sociétés, et il en est des sociétés comme il en est des individus : les épreuves initiatiques sont nécessaires à l'éveil et tant que l'éveil n'est pas, les guerres arrivent comme des occurrences , -pourtant conséquences d'un amas de fautes-, un tremplin offert à la conscience ; après l'épreuve... souvenez-vous... le Conseil National de la Résistance. N'attendons pas l'apocalypse , cette révélation dans l'insoutenable horreur.


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86 réactions à cet article    


  • Clark Kent M de Sourcessure 20 novembre 2015 10:21

    Ce qui est est une dette (latin debita, pluriel de debitum, de debere, devoir).

    Pas étonnant que ce participe passé ait connu autant de succès : c’est qu’il produit des intérêts, enfin ... pour le créancier !

    • alinea alinea 20 novembre 2015 11:43

      @M de Sourcessure
      Exact !! 


    • Le p’tit Charles 20 novembre 2015 11:07

      Joli texte+++++

      Sauf hélas que l’humain est faible et pas très courageux (dans son ensemble..) Incapable de voir la réalité habitué qu’il est à vivre dans un monde fabriqué pour qu’il ne sorte pas la tête de l’eau..L’humain est stupide en effet de se noyer dans sa bêtise et de regarder les yeux fermés..Il est déconnecté de la nature..il est déconnecté de lui même..comme un veau il regarde passer les trains sans se demander ce qu’il y a dedans...Morne vie que ces humains se fabriquent par manque de courage..remplissant leurs cadis de produits pollués avec la même envie qu’un chien pissant sur un réverbère...reste l’odeur uniquement..vite cachée sous des parfums fabriqués par lui..Il tourne en rond.. !

      • alinea alinea 20 novembre 2015 11:41

        @Le p’tit Charles
        La plupart des gens ont monté consciencieusement les pierres de leur prison, en oubliant souvent de faire une porte ! Et si un choc l’éboule, la lumière les aveugle !
        Nous verrons ; j’en ai entendu ce matin qui disaient : « oh, ici, on ne risque rien, on est privilégiés ».
        Ça casse le moral !


      • alinea alinea 20 novembre 2015 12:29

        @oncle archibald
        Si vous saviez combien de fois je l’ai chanté et depuis combien de temps je le connais par coeur !!!
         smiley


      • Fergus Fergus 20 novembre 2015 19:54

        Bonsoir, alinea

        « La plupart des gens ont monté consciencieusement les pierres de leur prison »

        Bof ! pas très grave, ceux-là ne se rendent même pas compte qu’ils sont en prison, ou s’en accommodent sans trop de difficulté.


      • alinea alinea 20 novembre 2015 21:43

        @Fergus
        La société est comme un corps, si trop de cellules sont malsaines, c’est tout le corps qui est malade !


      • leypanou 20 novembre 2015 12:17

        " Mais surtout, le problème du dû, s’il tombe car il ne tombe pas pour tous, est bien d’endormir la vigilance, de ne pas s’inquiéter d’où il vient, donc d’en devenir dépendant dans la passivité. " : c’est exactement le but du livre de Noam Chomsky, Manufacturing consent.

        Quant au devoir dont parle l’auteur, la lecture de cet article est plus que nécessaire, surtout pour ceux qui regardent les MSM propagandistes.


        • alinea alinea 20 novembre 2015 12:33

          @leypanou
          Oui !! et il y en a des tas de nécessaires, malheureusement ceux qui en auraient le plus besoin ne les lisent pas !
          En tout cas sur les Crises, ces temps-ci, les articles qui sortent font du bien...


        • leypanou 20 novembre 2015 13:27

          @alinea
          J’ai bien aimé cette phrase de N Chomsky citée de Ben Norton dans salon.com que je ne connaissais pas :
          If we truly want to end the abominable acts of violence perpetrated by extremist groups like ISIS and al-Qaida, we should take to heart the simple yet profound counsel of Noam Chomsky, another modern-day Cassandra : “Everybody’s worried about stopping terrorism. Well, there’s a really easy way : stop participating in it.”

          Grosso modo, si vous voulez arrêter le terrorisme, c’est facile il suffit d’arrêter d’y participer.

          La liste de dirigeants occidentaux ou non à qui cela s’adresse risque d’être trop longue.


        • Jean Keim Jean Keim 20 novembre 2015 14:05

          @leypanou
          Votre rappel au bon sens peut s’appliquer à bons nombres des mots de notre monde, ainsi sans client il n’y a plus de prostitution, sans consommateur plus de marché de la drogue et même sans soldat il n’y aurait plus de guerre, sans oublier la religion et la politique qui ne peuvent exister sans leurs adhérents.


        • alinea alinea 20 novembre 2015 19:39

          @Jean Keim
          Je ne suis pas sûre que Chomsky ait pu commettre un tel truisme !
          Car ce qui me saute aux yeux c’est que participer au terrorisme n’est pas une consommation, mais une production. Donc, le schéma est inversé.


        • Jean Keim Jean Keim 21 novembre 2015 08:41

          @alinea

          Consommation ou production ne change pas grand chose, nous faisons le monde n’est-ce pas.
          Je ne connais rien de Chomsky sinon ce qu’en dit Wikipedia, quel livre me conseilleriez-vous de lire ?

        • alinea alinea 21 novembre 2015 10:39

          @Jean Keim
          Tous Jean, n’importe lequel ! Fouinez dans une librairie et prenez le sujet qui vous intéresse le plus pour le moment !
          Les trois tomes de « comprendre le pouvoir » sont, à mon avis, une bonne base...
          L’Ivresse de la force..
          Les derniers, je les ai empruntés, je ne les ai pas sous les yeux.. mais aucune chance de faire un mauvais choix !! smiley


        • Le Gaïagénaire 20 novembre 2015 14:47

          alinea vendredi 20 novembre 2015


          alinea de mon coeur,

          Le « devoir » de la matrice. L’essence féminine.

          • alinea alinea 20 novembre 2015 19:41

            @Le Gaïagénaire
            Vous êtes encore plus obsédé que mon chien l’est des croquettes !! smiley


          • Le Gaïagénaire 20 novembre 2015 22:07

            @alinea 20 novembre 19:41


            alinea de mon coeur,

            J’aime votre prose. Si je broutais je dirais que c’est du trèfle.

            « La mise bas », le maternage et l’éducation d’un enfant". Ça c’est une obsession.

            Implicitement, c’est ce que Chomsky insinue lorsqu’il recommande d’arrêter de nourrir la bête.

            Mais c’est contre la nature, contre la programmation féminine qui croit que c’est tout un cadeau que de transmettre son malheur à de purs innocents auxquels elles se dévoueront de culpabilité, trop tard...



          • alinea alinea 20 novembre 2015 22:13

            @Le Gaïagénaire
            On en pense ce qu’on en veut, mais c’est ! et la naissance et la mort, c’est la vie ; j’aime la vie et je ne le ressens pas comme une maladie.
            Vous prônez donc le suicide de l’humanité ? Vous êtes donc comblé.


          • Le Gaïagénaire 21 novembre 2015 17:56

            @alinea 20 novembre 22:13


            alinea 21 novembre 14:53 réponse au bouffon

            Quand nous aurons franchi la sortie de la vie, qui sera pour bientôt, que les capitalistes soient aux prises avec les barbares nous importera plus.

            Nous feront pousser du trèfle par la racine, mais qui s’en sustentera à part les beaux chevaux...

             smiley

          • aimable 20 novembre 2015 15:12

            le verbe profiter a de nos jours remplacé , pris dans son sens le plus noble , le verbe devoir
            c’est l’évolution comme ils disent , sans se poser de questions .


            • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 20 novembre 2015 19:56

              Qui pique ton coeur ? ^^
              ->[]


              • alinea alinea 20 novembre 2015 20:03

                @bouffon(s) du roi
                et me laisse sur le carreau !
                Personne ne m’a demandé ce que voulait dire ce titre !!! je suppose que tout le monde s’en fout...et tout ce monde a bien raison !


              • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 21 novembre 2015 14:15

                @alinea
                Je ne vous le demanderai pas alors
                .
                ..
                ...

                quoique ^^


              • alinea alinea 21 novembre 2015 14:53

                @bouffon(s) du roi
                "

                Dans la cartomancie, l’as de trèfle représente la carte la plus forte de la couleur trèfle et porte avec grandeur les représentations ésotériques qui émanent du trèfle. C’est ainsi que l’as de trèfle renvoie à un état de bien-être caractérisé.

                L’as de trèfle annonce une grande satisfaction spirituelle et une période de prospérité. L’as de trèfle fait état du bien-être intérieur et du subconscient.

                L’as de trèfle est une carte de très bon auspice qui annonce de grandes satisfactions dans tous les domaines."

                Une conjuration !!! smiley


              • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 21 novembre 2015 18:36

                @alinea
                Merci, ceci explique la zen-attitude des vaches qui en mangent ^^


              • Dom66 Dom66 20 novembre 2015 21:14

                Joli texte effectivement je ++++++

                 

                Et moi comme un nul en dissertation, incapable de sortir un texte aussi « chiadé » basé sur le verbe devoir, et suite aux drames que notre pays encaisse, je vous propose, suite aux politique pourries de nos gouvernants depuis des dizaines d’années, de conjuguer le verbe

                Somdequer à l’indicatif présent

                Cordialement


                • alinea alinea 20 novembre 2015 21:39

                  @Dom66
                   smiley   !!!


                • Captain Marlo Fifi Brind_acier 20 novembre 2015 21:44

                  Ben, aujourd’hui, on devrait être nombreux à conjuguer le verbe « devoir se barrer de l’ OTAN », de ses mercenaires modérément criminels et de ses guerres ravageuses... Et de l’ UE qui est soumise pour sa défense et sa politique étrangère aux décisions de l’ OTAN.

                  « Je dois me barrer de l’ OTAN ».
                  « Tu dois te barrer de l’ OTAN »
                  « La France doit se barrer de l’ OTAN »
                  "Nous devons, vous devez, et ils doivent etc , ça urge !


                  • alinea alinea 20 novembre 2015 21:59

                    @Fifi Brind_acier
                    J’avais fait une lettre aux citoyens, en août 2014 ! on descend dans la rue et on exige la sortie de l’OTAN.
                    10 000 lecteurs.


                  • jaja jaja 20 novembre 2015 22:38

                    @alinea

                    En 2009 on avait manifesté à bien plus de 10000 à Strasbourg contre le sommet de l’OTAN... Manifestation violemment réprimée par la police et la gendarmerie. Des blessés graves...
                    C’est là qu’il fallait être avant tout contre l’OTAN et nous aurions dû être des centaines de milliers ce qui aurait pu changer la donne...

                    Donc « on descend dans la rue et on exige la sortie de l’OTAN » c’est du déja fait... Sera-t-on plus nombreux lorsque l’on recommencera ? a voir...

                    Ceci dit je ne crois pas un instant aux initiatives individuelles telle que votre lettre, quel que soit son impact, sans relai politique. Seules des organisations peuvent mobiliser suffisamment de gens pour descendre dans la rue !


                  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 20 novembre 2015 22:47

                    @jaja
                    L’important c’est de comprendre que c’est notre participation à l’ Union européenne qui fait que nous sommes dans l’ OTAN. C’est le Traité de Maastritch qui mentionne pour la première fois dans les Traités l’OTAN comme organisation qui soumet la Défense et la politique étrangère des pays européens à l’ OTAN. article 42 du TUE.


                  • jaja jaja 20 novembre 2015 22:51

                    @Fifi

                    L’Union européenne capitaliste, ses institutions doivent être détruites de même que les lois nationales défendant la propriété privée. ça s’appelle Révolution et ça ne peut se faire par les urnes mais seulement par la force du nombre...


                  • jaja jaja 20 novembre 2015 23:00

                    @Sortir de l’OTAN n’est pas suffisant. Les peuples doivent également détruire ce bloc militariste agressif au service de l’impérialisme US...
                    Ce qui ne veut pas dire comme le font tous les « campistes » soutenir les autres blocs impérialistes en lutte contre lui pour le repartage du monde au détriment de tous les peuples mobilisés de force par leurs bourgeoisies dans cette lutte sans fin...

                    Chaque peuple doit faire sien le couplet de l’Internationale, bien oublié par de nombreux « marxistes ou anarchistes » soutenant les frasques militaires de tel ou tel dirigeant de ce monde qui dit :

                    « S’ils s’obstinent, ces cannibales, À faire de nous des héros, Ils sauront bientôt que nos balles. Sont pour nos propres généraux »...


                  • alinea alinea 20 novembre 2015 23:02

                    @jaja
                    Moi non plus jaja !! c’était un coup de gueule ! je ne crois plus à rien de toutes façons ! et en tout cas pas aux organisations, si peu d’audience !!


                  • alinea alinea 20 novembre 2015 23:06

                    @jaja
                    Est-ce que tu lis des articles, des commentaires, d’un peu tous les bords ? Ici ou ailleurs, mais ici c’est plus spontané question commentaires.
                    Si tu en lisais autant que moi...


                  • jaja jaja 20 novembre 2015 23:06

                    @alinea

                    L’organisation est un pis aller. Mais sans elle on ne fait absolument rien ! La lutte est toujours collective dans sa pratique mais aussi dans son élaboration théorique...


                  • alinea alinea 20 novembre 2015 23:26

                    @jaja
                    Je ne dis pas que l’organisation c’est mal, je dis qu’aucune n’a d’audience ! je n’en déduis pas que le boulot qu’elles font est inutile, mais qu’il n’est pas suffisant ! On est attaqué de toutes parts et pas assez de motivés à chaque point d’attaque ! et quand bien même, le pouvoir protéiforme ne pourra être mis à bas qu’en entier ; je ne vois que la grève générale sans limite de durée.
                    Nous en sommes loin ! Une grève générale sans manifestation, cela évitera la répression, c’est pourquoi je pense beaucoup à des réseaux de survie !! Encore faut-il que quelque chose, derrière, se mette en place et rameute une majorité !!
                    Pour l’instant, on en est à Le Pen sauveur !


                  • jaja jaja 20 novembre 2015 23:32

                    @alinea

                    Une grève générale a besoin d’organisations et d’auto-organisation. Quand à imaginer éviter la répression c’est impossible. Personne ne se rend sans combattre. Si la bourgeoisie est menacée elle se battra...
                    La force du nombre sera l’arme des travailleurs lors de cette grève générale insurrectionnelle que je souhaite ardemment. Et ça se passera obligatoirement dans la rue...


                  • alinea alinea 20 novembre 2015 23:40

                    @jaja
                    Je n’ai pas ton expérience jaja mais je me dis qu’il faudrait faire autrement ! pourquoi aller dans la rue pour se faire tirer dessus ?
                    Agir comme la Résistance en temps de collaboration sans parler de l’arrêt du boulot et au maximum de la consommation ! On consomme plus on bosse plus, il faut pas trois semaines pour que tout se casse la gueule !


                  • jaja jaja 20 novembre 2015 23:57

                    @alinea

                    On consomme plus... Les premiers grévistes de la faim en Irlande du Nord à mourir c’était si j’ai bonne mémoire 14 jours... Donc on continuera à consommer qui qu’il arrive...
                    En 68 tout était arrêté et ça a duré un mois et ni le Capital ni le capitalisme n’en sont morts... Par contre chez les ouvriers c’était pas évident et à la fin ça devenait même dramatique.
                    Si on se contente de ne plus bosser sans descendre dans la rue on sera morts de faim avant que les capitalistes ne perdent seulement un gramme... !!!


                  • alinea alinea 21 novembre 2015 00:03

                    @jaja
                    Je vois ça depuis ma campagne, et tout son potentiel d’accueil !!
                    mais je sais que je rêve !!!


                  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 21 novembre 2015 08:06

                    @jaja
                    Avec l’état d’urgence jusqu’à la St Glinglin, tout rassemblement peut être interdit, et un rassemblement, ça commence à 2 personnes, bon courage pour la Révolution avec les Eurogenfor et autres Académi - Blackwater !!


                  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 21 novembre 2015 08:09

                    @jaja
                    Les ouvriers sont en Asie du Sud Est ou à Paul Lemploi. Ceux qui ont un boulot tiennent à le conserver, et la moitié des Français ont des crédits à payer.
                    De plus, ils ne font plus confiance aux dirigeants syndicaux, et ils ont bien raison.
                    Vous pouvez continuer à rêver...
                    Sinon, votre plan B, c’est quoi ?


                  • jaja jaja 21 novembre 2015 09:33

                    @Fifi Brind_acier

                    Le plan B ? Je laisse ça à ceux qui veulent faire croire au peuple que leur mentor sera élu avant la Saint-Glin-Glin pour sortir de l’UE et de l’Euro sans abattre le capitalisme ce qui ne changerait d’ailleurs rien à la situation de sujétion des dominés...


                  • alinea alinea 21 novembre 2015 10:42

                    @jaja
                    On ne consomme plus de conneries, mais on mange, et on boit !!!


                  • Aristide Aristide 21 novembre 2015 13:09

                    @jaja


                    Savoureux dialogue sur la révolution qui vient. Descendre dans la rue ou rester chez soi au chaud. 

                    Je suis sur que vous savez ce que vous mettrez en place après, des soviets ou des groupes d’activistes leaders qui bien vite se révéleraient pire que ceux que le peuple a déboulonné. Mais bon ...

                    En fait la révolution serait obligatoirement violente, que cela soit le fait du camp des possédants ne change rien à l’affaire. Vous savez ce qu’est un guerre civile ? L’arbitraire et la barbarie dans un mélange détonnant. Des centaines de milliers de morts, des coupables désignés par d’autres, des innocents, ... 

                    C"est à désespérer de ces humanistes révolutionnaires qui assis confortablement décrètent la révolution par la rue.



                  • jaja jaja 21 novembre 2015 13:23

                    @Aristide

                    Continuez avec votre PS, soutenu par les Ripoublicains et le FN à nous imposer la fin de nos libertés avec l’État d’urgence interdisant nos manifestations mais par pitié ne donnez pas ici de leçons d’humanisme....


                  • Aristide Aristide 22 novembre 2015 10:47

                    @jaja


                    La fin des libertés ? Quelles manifestations ? Les trois excités du NPA ?

                    Il ne s’agit pas d’humanisme, mais de simple constat de votre impossibilité à admettre les conséquences de votre discours révolutionnaire, vous n’êtes pas le seul. C’est d’ailleurs la caractéristique de tous ces révolutionnaires en chausson, prônant la violence comme solution pour renverser le pouvoir en place et détruire le capitalisme. 

                    Je sais que demander la moindre analyse du futur de la révolution fout en rogne les tenants de l’anticapitalisme.


                  • Hervé Hum Hervé Hum 21 novembre 2015 09:41

                    Bon article qui met bien en relief le sens du mot devoir et relevant bien la confusion qui existe autour.

                    Cela dit, il ne saurait y avoir de devoirs sans droit et vice versa. Ils sont consubstantiels l’un de l’autre et c’est leur séparation, division qui entraîne tout les excès et manipulations.

                    Tout droit implique un devoir et tout devoir applique un droit. Simple, évident, imparable et pourtant je n’ai guère vu de personnes le reprendre pour elle même. Jusqu’à présent, je m’interdisait d’en dire plus, de tout développer, espérant l’éveil de quelqu’un, mais à part une personne (absente) c’est le vide !

                    L’injustice de ce système économique réside pourtant bien là, dans cette séparation entre droits et devoirs, faisant remplir les droits d’une minorité par les devoirs de la majorité. C’est pourtant simple à comprendre qu’un droit, pour être satisfait, implique que quelqu’un s’occupe du devoir de le rendre possible ! Et si ce n’est la personne elle même, ce sera forcément quelqu’un d’autre ou alors, c’est qu’il n’y a pas de droits satisfaits. Mais dans quelle langue faut t-il l’écrire pour le faire comprendre  ?

                    Donc, oui, tant que les gens ne prendrons par pour eux même, leurs droits ET leurs devoirs vis à vis d’autrui (définition de la responsabilité), ils resteront sous l’emprise de système autoritaire, exploitant les gens en leur laissant surtout que leur devoirs (travail) et peu de leurs droits (survivre).

                    Dans un système juste, nul ne peut exiger plus de droits qu’il ne peut accomplir de devoirs et nul ne peut se voir exiger plus de devoirs qu’il ne réclame de droits. C’est cela l’anarchisme dans une société complexe !

                    La liberté exige donc une grande discipline intérieure, celle de faire respecter ses droits par l’accomplissement de ses devoirs, sans cela, point de liberté, point de vie sociale paisible possible. Sans cela, impossible de voir celui qui essaie de vous manipuler, parce que toute manipulation consiste bien à faire perdre ses droits à quelqu’un en les remplaçant par les devoirs, mais si chacun est conscient, maître de ses droits par l’équilibre avec ses devoirs, il ne peut plus être exploité, manipulé, car il est tenu par son propre centre de gravité, dans son équilibre entre ses droits et devoirs. Etc...

                    Mais c’est très bien de montrer que le devoir n’est pas l’obéissance à l’autorité, mais renvoi à la discipline intérieure.


                    • alinea alinea 21 novembre 2015 10:34

                      @Hervé Hum
                      J’ai droit à un B+ alors ?
                      Qu’est ce que tu es didactique Hervé !!  smiley


                    • Hervé Hum Hervé Hum 21 novembre 2015 13:37

                      @alinea

                      Oui, j’essaie d’être le plus didactique possible sur le sujet, mais j’avoue mon échec !

                      Alors j’en suis réduit, je me suis réduit pour l’instant, à faire appel à Bossuet et son aphorisme

                      « Dieu se rit de ceux qui vénèrent les causes dont ils déplorent les conséquences. »

                      J’ai bien pris conscience que ma stratégie est insuffisante, mais je t’avoue avoir du mal à passer la vitesse supérieure...


                    • alinea alinea 21 novembre 2015 14:08

                      @Hervé Hum
                      C’est pas échec, je te charrie, mais t’avertis quand même qu’ils sont peu nombreux les gens qui aiment qu’on leur fasse la leçon !!


                    • Le Gaïagénaire 21 novembre 2015 17:40

                      @Hervé Hum  21 novembre 13:37


                      Et si vous vous adressiez un peu plus à l’hémisphère droit en donnant des exemples concrets ?

                      Par exemple le logement dans une dialectique locateur/locataire.

                      A+


                    • Le Gaïagénaire 21 novembre 2015 23:29

                      @Hervé Hum  21 novembre 13:37


                      Hervé,

                      La « Société » impose aux femmes, n’importe quelles femmes, le « devoir » de faire naître, sans leur consentement, des esclaves. C’est normal, ce sont des esclaves elles aussi.

                      Faire croire à ces esclaves qu’ils ont des « droits » est une manipulation pure et simple. Ils n’ont même pas le « droit » de se suicider lorsqu’ils estiment de leur « devoir » de le faire... 

                      Ils n’auront donc que des « devoirs » envers leur « maîtres ».

                      Votre « justice » me semble une utopie.

                    • alinea alinea 21 novembre 2015 23:36

                      @Le Gaïagénaire
                      Vous êtes aussi vieux que votre nom, donc gâteux, psychotique ou taquin ?


                    • Hervé Hum Hervé Hum 22 novembre 2015 08:46

                      @Le Gaïagénaire

                      Et si vous vous adressiez un peu plus à l’hémisphère droit en donnant des exemples concrets ?

                      Par exemple le logement dans une dialectique locateur/locataire.

                      Et pourquoi ne pas essayer vous même ?

                      Dans votre exemple et sur la base de la réciprocité entre droits et devoirs, il n’y a déjà plus de loueurs, puisqu’il n’y a plus de propriétaires devant la responsabilité.

                      Cela se traduit, de manière simple, par le fait que toute personne est responsable vis à vis d’autrui de son logement, mais sans pour autant qu’il lui soit faites une obligation d’entretien de manière absolu, uniquement relationnelle, c’est à dire, que si le bien n’est pas entretenu, la personne ne peut pas déménager tant qu’elle n’a pas remis le bien, au moins dans le même état que lorsqu’il a aménagé. Sinon, ce sera sa demeure jusqu’à sa mort !

                      Ensuite, tous les biens n’ayant pas la même valeur relationnelle, le choix de l’occupant ou responsable, dépend de critères plus ou moins équivalents à ceux d’aujourd’hui, mais sans devoir payer le bien, sinon son entretien

                      Bref, si le logement est un droit, son entretien est le devoir correspondant. Ne pas remplir son devoir d’entretien, par soi même ou par délégation (selon toujours le principe d’échange, sinon, c’est de l’exploitation) interdit de changer de logement et risque, pour certains biens ayant une valeur intemporelle ou intergénérationnelle reconnu, l’expulsion pour se voir attribuer un logement digne de sa propre indignité.

                      En d’autres termes, i n’y a contrainte que si on ne rempli pas le devoir correspondant au droit visé. Mais encore une fois, il n’y a contrainte de devoir, que s’il y a demande de droit ! Une personne qui ne réclame aucun droit, n’a aucun devoir à accomplir, mais cela signifie qu’il choisi de vivre sans rien demander à a société, donc, vivre en ermite et non en millionnaire (sauf, s’il a accomplit un ou des devoirs de porté générale, donc dans l’intérêt général touchant un large proportion des citoyens, voir toute la société et donc, reconnu de tous pour ces faits. Mais encore et toujours, il faut qu’il y ait équilibre entre droits et devoirs.

                      Ce système n’empêche pas les dérives, mais permet toutefois de les anticiper et de les prévenir, du moins, dans sa phase de développement, car l’entropie de la nature fait que tout système s’use et s’altère avec le temps. Mais commençons par le commencement, car ce système peut bien durer quelque temps, peut être très longtemps. Et qui sera de toute façon, meilleur que celui actuel.

                      Ce système fait appel à des outils complexes tels que ceux connus dans la bourse des valeurs, mais n’utilise plus les mêmes critères que dans le système actuel.


                    • Hervé Hum Hervé Hum 22 novembre 2015 09:19

                      @Hervé Hum

                      J’oubliai, le droit de succession n’a pas lieu d’être supprimé tant que les devoirs correspondants sont rempli ou tant qu’il y a un descendant pour garder le bien pour lui même, sachant bien entendu que s’il veut changer de logement, il doit laisser ou remettre celui-ci en bon état.

                      Encore une fois, ici, il s’agit juste de schématiser, le mécanisme est simple en son principe, mais n’épargne pas la complexité dans sa mise en application en raison du fait de la vie en société.

                      Les agences immobilières existent d’ailleurs toujours, car il faut bien un outil de gestion du parc immobilier, mais leur mission n’est plus la même.


                    • Le Gaïagénaire 22 novembre 2015 14:20

                      @alinea 21 novembre 23:36


                      alinea de mon coeur,

                      Notre ADN a le même age, nous sommes sur la même planète, nous respirons le même air que les romains.



                      Hervé Hum 21 novembre 13:37

                      « Dieu se rit de ceux qui vénèrent les causes dont ils déplorent les conséquences. »


                      Taquin ? Gâteux ? Psychotique ? Qu’est-ce qui dans mon propos vous heurte tant ? Je ne suis qu’un messager. 

                       smiley

                    • Le Gaïagénaire 22 novembre 2015 15:31

                      @Hervé Hum 22 novembre 09:19 et 22 novembre 08:46


                      Merci.

                      Cas : le responsable (locataire) meurt, le logement est inhabitable. Quelle est la suite ?


                    • Le Gaïagénaire 22 novembre 2015 17:05

                      @alinea 21 novembre 23:36


                      alinea de mon coeur,


                      «  Sans une maîtrise de la démographie, tant chez les pays arabes qu’en occident, il y aura encore beaucoup de futurs djihadistes… »

                    • alinea alinea 22 novembre 2015 17:12

                      @Le Gaïagénaire
                      Vous le savez bien !!
                      Je suis un animal, le Gaïagénaire !


                    • alinea alinea 22 novembre 2015 17:14

                      @Le Gaïagénaire
                      Cela fait partie du suicide de l’humanité ! mais disons plutôt des dégénérés blancs... qui n’aiment pas partir seuls !


                    • Hervé Hum Hervé Hum 22 novembre 2015 21:14

                      @Le Gaïagénaire

                      « Cas : le responsable (locataire) meurt, le logement est inhabitable. Quelle est la suite . ? »

                      mais je n’en sais rien !

                      cela dépend de divers paramètres.

                      Mais déjà, notez que si le logement est inhabitable, c’est que le locataire était irresponsable, ce qui explique que ledit locataire ait habité un logement inhabitable, c’est à dire, insalubre suite à dégradation.

                      Ainsi, soit le logement est rasé pour laisser place à une construction neuve, soit une personne le réhabilité pour ses propres besoins, soit il est laissé aux soins d’une personne irresponsable qui aime habiter les logements inhabitable. Car on ne peut habiter un logement salubre laissé à son soin, tout en étant irresponsable quant au dit logement, sauf si vous pouvez payer quelqu’un pour le faire à votre place. Notamment, si vous êtes spécialisé !

                      Cela dépend donc de la relationalité du lieu avec la valeur qui lui est attribué d’une part et des offres de reprises d’autres part.. Si personne ne veut de l’endroit, il est alors tout simplement laissé en jachère..

                      Ben oui, on ne peut échapper à la complexité, dès lors qu’on est dans une société elle même complexe.


                    • Le Gaïagénaire 23 novembre 2015 02:26

                      @Hervé Hum 22 novembre 21:14


                      D’accord c’est complexe :

                      1- « soit le logement est rasé pour laisser place à une construction neuve, »
                      Qui ou quoi validera la qualité de cette construction neuve ?

                      2-« soit une personne le réhabilité pour ses propres besoins »
                      Même question qu’en 1 ;

                      3-« soit il est laissé aux soins d’une personne irresponsable qui aime habiter les logements inhabitable. »
                      Personne que ne revendiquera aucun droit donc n’ayant aucun devoir.

                      A+



                    • Le Gaïagénaire 23 novembre 2015 02:35

                      @alinea 22 novembre 17:14


                      alinea de mon coeur,

                      Vous seriez donc un animal noir ?




                    • Hervé Hum Hervé Hum 23 novembre 2015 09:07

                      @Le Gaïagénaire

                      Qui ou quoi validera la qualité de cette construction neuve ?

                      Heu, vous savez, le système actuel fonctionne déjà avec des organismes chargés de contrôler la qualité des constructions neuves !

                      Changer les règles de fonctionnement du système ne veut pas dire tout raser,

                      Aujourd’hui, les constructions doivent répondre à des critères précis liés à la qualité des matériaux et leur mise en oeuvre. Elle tient compte aussi de critères plus spécifiques comme le souci d’isolation pour l’économie d’énergie, mais aussi lié à la continuité architecturale pour les lieux historiques. Si le mode de fonctionnement de ces officines changent, leur mission reste la même.

                      Hors ces contraintes, la personne est libre dans son choix architectural.

                      Reste beaucoup de questions, mais la ligne directrice est la même, équilibre entre droits et devoirs. Ainsi en est t-il pour le choix d’attribution des logements les plus cotés. Aujourd’hui, le critère est de laisser le logement au plus disant financièrement, peu importe l’origine de l’argent. Avec ce système, c’est le mieux disant qui l’emporte et ce mieux est aussi lié aux droits détenus par chacun (sachant qu’il ne peut détenir que les droits dont il a rempli les devoirs). La différence porte donc sur l’éthique. dans un cas, l’éthique est réduite à la détention de l’argent, peu importe comment il a été obtenu, dans le second cas, il devient difficile, très difficile de posséder de l’argent indument gagné.

                      la condition est donc une transparence générale quant à l’origine de sa fortune, tout le contraire d’aujourd’hui où la règle est l’opacité. Le talent de ceux qui commandent le système économique actuel est de faire voir la liberté de tous, là où il n’y a que la liberté de la minorité exploiteuse, garantissant le droit du délinquant en col blanc. D’ailleurs, l’évolution du système financier vise à rendre transparent l’argent des petits épargnants, mais de renforcer l’opacité autour des gros épargnants, ils appellent cela le « secret des affaires » (publiques). Le blanchiment de l’argent sale n’est possible que par l’opacité des transactions monétaires. Condition absolu !

                      Bon, on peut continuer à égrener les cas, mais ce n’est pas le but d’un commentaire !


                    • Le Gaïagénaire 23 novembre 2015 23:06

                      @Hervé Hum 22 novembre 08:46

                       « ...que si le bien n’est pas entretenu, la personne ne peut pas déménager tant qu’elle n’a pas remis le bien, au moins dans le même état que lorsqu’il a aménagé. Sinon, ce sera sa demeure jusqu’à sa mort ! »

                      Le point où je veux en venir est : c’est le devoir de qui de livrer un logement sans vice caché ? 

                    • Hervé Hum Hervé Hum 24 novembre 2015 00:38

                      @Le Gaïagénaire

                      Le point où je veux en venir est : c’est le devoir de qui de livrer un logement sans vice caché ?

                      c’est difficile à percuter !

                      La réponse est contenue dans la citation. En effet, c’est à l’ancien occupant de livrer un logement sans vice caché., exception faite si c’est un logement neuf. Dans ce dernier cas, c’est le ou les ouvriers, chacun pour la partie qui le concerne.



                    • Le Gaïagénaire 24 novembre 2015 01:31

                      @Hervé Hum 24 novembre 00:38


                      Difficile à percuter ? Mais non, je pose des questions pour éclaircir des zones d’ombres.

                      L’étape escamotée est celle de l’inspection obligatoire par un tiers incorruptible avant la livraison de la maison neuve ou du logement.

                      Par exemple, un certificat de localisation doit être fourni par le vendeur d’un terrain, construit ou pas.

                      De même, un certificat de conformité devrait être fourni au nouvel occupant avant l’occupation.

                      Ce n’est pas au nouvel occupant de devoir revendiquer ses droits devant un tribunal à cause des vices cachés. Son devoir est d’entretenir le logement qu’il a le droit de recevoir en parfait état.

                    • Hector Hector 21 novembre 2015 10:43

                      Et vivre, manger, boire et dormir, est-ce un droit ou un devoir ? Le suicide est-il un droit ou un devoir ?
                      Ton questionnement est visionnaire Aline.


                      • Hervé Hum Hervé Hum 22 novembre 2015 09:45

                        @Hector

                        Et vivre, manger, boire et dormir, est-ce un droit ou un devoir ? Le suicide est-il un droit ou un devoir ?

                        Vous êtes pas le premier à poser cette question absurde, la dernière fois, l’interlocuteur parlait du devoir du bébé de manger, boire et dormir.

                        Bien, faites donc l’expérience par vous même, cessez donc de manger, boire et dormir, puis ensuite, revenez nous dire si c’est un droit ou un devoir !

                        Manger, boire et dormir, ne sont pas des devoirs pour vivre, mais ses conditions primaires. Autrement dit, le droit consiste à permettre à une personne de remplir les conditions de vie. Car c’est vivre que l’on considère comme un droit innée, or, pour satisfaire ce droit, il faut manger, boire et dormir. Bref, comme vivre est un droit innée, boire, manger et dormir en font aussi partie.

                        Maintenant, si vous persistez à voir l’obligation de manger, boire et dormir comme un devoir auquel vous voulez vous soustraire, et bien il ne vous reste plus qu’à vous suicider, qui est alors le droit correspondant. Ayant fait de la vie un devoir insupportable, le suicide est votre droit, dès lors que vous n’avez plus de devoirs à remplir. Mais généralement, les gens qui veulent se suicider, renoncent à être responsable et peu leur importe le principe, ils ne font alors que revenir ou affirmer leur irresponsabilité. Bref, un suicidé est quelqu’un qui a renoncé à toute forme de responsabilité.

                        La mécanique commence à rentrer dans la tête ?


                      • Hector Hector 23 novembre 2015 09:46

                        @Hervé Hum
                        Vous n’avez considéré ma question que d’un point de vue primaire.
                        Vous pensez avec votre ventre et plus certainement avec votre bas-ventre.
                        Réfléchissez, prenez votre temps et peut être verrez-vous l’intérêt philosophique du questionnement.


                      • Hervé Hum Hervé Hum 23 novembre 2015 16:24

                        @Hector

                        J’y ai déjà réfléchi plus que ce que vous pouvez imaginer.

                        Maintenant, si vous pensez pouvoir m’apprendre quelque chose sur le sujet, je vous en prie, je serais heureux de m’instruire.

                        Aussi, je vous invite à me faire part de votre réflexion philosophique invalidant mon commentaire précédent...


                      • Le Gaïagénaire 23 novembre 2015 23:24

                        @Hervé Hum 22 novembre 09:45

                        « Ayant fait de la vie un devoir insupportable, le suicide est votre droit, dès lors que vous n’avez plus de devoirs à remplir. Mais généralement, les gens qui veulent se suicider, renoncent à être responsable et peu leur importe le principe, ils ne font alors que revenir ou affirmer leur irresponsabilité. Bref, un suicidé est quelqu’un qui a renoncé à toute forme de responsabilité. »

                        Ce qui vous écrivez ne peut être que de la désapprobation sociale.

                        Mais ce qui est pire c’est que vous culpabilisez le suicidé en exonérant les psychopathes pervers narcissiques qui lui ont rendu la vie insupportable à ce point.

                        Comme le système de justice s’acharnera sur le délinquant exonérant ses personnes de référence.

                        Pourtant, nous savons tous que les « djiahadistes » ne sont pas nés comme cela...

                      • Hervé Hum Hervé Hum 24 novembre 2015 00:10

                        @Le Gaïagénaire

                        Je ne présuppose pas des raisons du suicide, je note simplement que le suicide est une fuite définitive. que le suicidé laisse toutes ses affaires en l’état.

                        Les « djihadistes » ne se suicident pas, ils accomplissent une action de guerre pour laquelle ils sacrifient leur vie. On doit condamner ces actes, mais pas leur ôter leur caractère militaire, de lutte armée. Pas nier que le « djihadiste » agit par conviction, qu’il soit manipulé ne change pas ce fait là, mais appelle à s’interroger comment une jeune personne peut se laisser ainsi endoctriner. Or, le terreau de la radicalisation est toujours le même, l’injustice.

                        La justice est un système d’équilibre, s’il n’y a pas équilibre, il n’y a pas de justice, mais un système judiciaire, c’est à dire, un système avec des tribunaux et des juges, qui n’implique pas que ce soir pour rendre la justice, mais pour condamner ceux qui ne se plient pas à l’injustice des détenteurs du pouvoir.


                      • Le Gaïagénaire 24 novembre 2015 00:54

                        @Hervé Hum 24 novembre 00:10


                        « mais pour condamner ceux qui ne se plient pas à l’injustice des détenteurs du pouvoir. »

                        J’ajoute :
                        http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/qui-est-responsable-des-attentats-174065?debut_forums=200#forum4426200


                        Concernant le « terrorisme » : (effet)
                        « [l]’être qui a appris dès sa plus tendre enfance comme une nécessité vitale l’application de lois non écrites, et le renoncement à ses propres sentiments, sera d’autant plus prompt à obéir plus tard aux lois écrites, et ne trouvera pas en lui de quoi se protéger contre elles. Mais comme un être humain ne peut pas vivre totalement dénué de tout sentiment, il se rallie à des groupes par lesquels les sentiments qui lui ont été interdits jusqu’alors sont admis, voire encouragés, et peuvent donc enfin être vécus au sein d’un collectif. Toute idéologie offre cette possibilité de décharge collective des affects accumulés couplée avec l’attachement à des objets primaires idéalisés, qui est transféré à de nouveaux personnages de chef ou au groupe tout entier comme substitut de la bonne symbiose avec la mère que le sujet rejette. » 


                      • Le Gaïagénaire 25 novembre 2015 01:29

                        @Hervé Hum 24 novembre 00:10


                        Hervé, alinéa, tous,

                        Qu’est que cela peut produire comme résultat nos constats. recommandations, suggestions, trouvailles, théories toutes valables quand les enfants sont aux mains d’un système que nous ne pouvons pas atteindre pour y semer le fruit de nos recherches ?

                        Cordialement.


                      • Bubble Bubble 21 novembre 2015 18:22

                        Je ne saisis pas le sens du titre « As de trèfle », sûrement un symbole qui m’échappe ? 


                        On rencontre plus les termes « responsabilité » ou « engagement » que « devoir » aujourd’hui. Sans doute que la responsabilité et l’engagement relève d’un choix personnel alors que le devoir semble être imposé par l’extérieur. Je ne suis pas sur qu’il soit préférable de faire passer le groupe avant l’individu : cela peut aboutir à créer des personnes dévouées, ou bien comme constaté récemment des gens dangereux car prêts à se sacrifier pour le devoir imposé par un groupe.

                        • alinea alinea 21 novembre 2015 18:36

                          @Bubble
                          Je ne vois pas de hiérarchie : c’est un fait, nous vivons en groupe ! oublier l’un pour le tout ou oublier le tout pour l’un, c’est bancal !!
                          Pour l’as de trèfle j’ai répondu plus haut à bouffon du roi !!
                          La responsabilité, c’est la liberté : je n’en vois guère aujourd’hui ! et l’engagement ? si peu !!
                          J’ai fait tout cet article pour montrer que le devoir vient de l’intérieur alors que c’est l’obligation qui vient de l’extérieur ; qu’en virant l’un - fort opportunément- nous avons viré l’autre en même temps !
                          Et puis, il ne faut pas oublier, bien sûr, que l’homme peut se dévouer pour des causes innommables et même se sacrifier pour elles ; qu’il le fasse, on s’en fout, mais au passage il en sacrifie d’autres, et là, oui, c’est plus problématique !


                        • Bubble Bubble 21 novembre 2015 18:57

                          @alinea
                          Ah, je n’avais pas lu tous les commentaires, merci pour l’explication. 

                          Je suis d’accord avec ce que vous dites, je relevais juste que le mot « devoir » est évité aujourd’hui pour des mots qui concernent moins une nécessité collective et plus une attitude individuelle.
                          On arrive à entendre des énormités comme :« la responsabilité, c’est de ne rien devoir à personne » !


                        • alinea alinea 21 novembre 2015 19:07

                          @Bubble
                          Il n’y a pas que ces mots-là qui sont défigurés ; on pourra bientôt faire sans trop de travail le dictionnaire des mots « entiers » !!! on a tous en tête les « réformes » !!


                        • Hervé Hum Hervé Hum 23 novembre 2015 23:48

                          au@alinea,

                          Bubble écrit :

                          « On arrive à entendre des énormités comme :« la responsabilité, c’est de ne rien devoir à personne » ! »

                          On ne doit rien, si on ne demande aucun droit, sachant que l’un comme l’autre n’ont d’existence « légale » et de « légitimité », que celles reconnus par l’humain lui même. Et s’il faut en appeler à Dieu, de rappeler qu’il s’exprime à travers des voies humaines et laisse supposément le libre arbitre.

                          Mais pour tout droit demandé, équivaut un devoir correspondant, sauf quand ce droit est automatisé ! en fait, plus la production est automatisé, plus les droits sont faciles d’accès et donc moins il y a de devoirs correspondants à remplir ! !

                          Appliquez cela de manière générale et vous vous rendez compte que vous n’avez plus besoin de maîtres, ni de patrons, ne de chefs, de président directeur général, ni de rentier et enfin, ni de propriétaires du temps de vie d’autrui !

                          Vous avez besoin de gens compétents et motivés aux fonctions nécessaires à la production en vue de satisfaire les droits de chacun et de diminuer le temps de vie dédié aux devoirs, pour se libérer dans des activités choisies et non faites par devoir. Des activités libres de droits et devoirs. sauf, si on ne conçoit pas la vie autrement que par la relation droit/devoir.

                          La croissance est donc en relation inverse. il ne s’agit pas de produire toujours plus pour vendre toujours plus, mais de produire ce qui est nécessaire à la satisfaction des droits de chacun, avant de se dédier à produire pour ses aspirations accessoires personnelles.

                          Ainsi, si on veut vraiment la sécurité et la paix dans le monde, faut t-il commencer par arrêter la corruption, l’exploitation, l’injustice et les inégalités, issu du fait que les droits des uns, sont les devoirs des autres par le moyen de la souveraineté économique, décliné en propriété sur les moyens de productions et de son financement.

                          Alors oui, la responsabilité rend libre, libre de ces suceurs de sang, libre de vivre pour soi, d’être soi même, sans besoin d’égo, juste pour être libre dans un état de conscience qui vous élève à la plénitude !

                          Où savoir être le plus utile possible dans l’instant de sa nécessité, est le summum du mérite de soi vis à vis des autres. La majeure partie des personnes connaissent ou ont connu ce sentiment de fierté et d’orgueil d’être indispensable dans l’instant de son action, car c’est la plus grande preuve de son propre mérite à réclamer son dû, qui est son droit. Le moyen de la plus parfaite harmonie avec son entourage, par le respect conquis.

                          J’ai gardé comme un grand trésor cet enseignement d’être utile, même le plus petitement du monde, pour le plus petit détail qui soit, si celui ci est accomplit avec la plus belle des énergies, celle du soutient du groupe. Quand dans un groupe, tout le monde cherche à se rendre utile, voulant à tout prix remplir son propre devoir à la satisfaction des droits que le groupe s’est mis en tête d’acquérir, alors, comme par miracle, le devoir devient jubilatoire et n’est plus une charge, mais un vrai plaisir, celui de l’émulation, de la communion, bref, de la fraternité.

                          dans ce cas là, on est certains que le devoir est une force qui vient de l’intérieur !


                        • alinea alinea 23 novembre 2015 23:56

                          @Hervé Hum
                          mais ce devoir ; Hervé, ne correspond à aucun droit !
                          Il y a le donner/recevoir/rendre, et le devoir envers ses engagements.
                          Le droit ? Qu’est-ce ? Quelqu’un me doit-il quelque chose ? Non, juste si j’ai donné, qu’il a reçu, il rend ; pas forcément à moi d’ailleurs, c’est le tour de force de l’amitié, mais aussi de l’entraide.
                          Par ailleurs, la fierté et l’orgueil sont de faux sentiments.


                        • Hervé Hum Hervé Hum 24 novembre 2015 00:25

                          @alinea

                          Relis moi, je n’écris pas autre chose.

                          Seulement je ne fais pas dans la poésie, dans le rêve de tout le monde il est gentil, je parle du système économique global et non de ton petit cercle d’amis.

                          C’est très bien ce que tu écris, mais je te parle d’activité productive, pas de petits services entre amis.

                          Dans une société complexe, au mode de production complexe, se passer de comptabiliser le travail de chacun n’est possible que dans une économie entièrement automatisé, dans le cas contraire, c’est comme dire qu’il faut vivre d’amour et d’eau fraiche, c’est très poétique, c’est très spirituel, mais pas réaliste. Du moins, pas tant que la conscience de la majorité des humains soit capable d’imaginer une société fonctionnant sur ce principe là et c’est ce que j’essaie de formaliser pour montre que c’est possible.

                          Il faut d’abord jeter les bases d’un système équilibré avant d’aller plus loin, autrement dit, donner une force gravitique sur laquelle on peut vivre, s’exprimer., jouer et rire

                          Bonne nuit...


                        • Hervé Hum Hervé Hum 24 novembre 2015 08:35

                          @alinea

                          « mais ce devoir ; Hervé, ne correspond à aucun droit ! »

                          Il émane ou non de soi, de manière spontané ou réfléchit, mais si la personne qui reçoit ne donne jamais, n’échange donc jamais un devoir pour un autre (qu’on appelle reconnaissance et qui est équivalent à un droit), je doute que tu poursuive dans ton échange à sens unique. (oxymore) Il arrivera un moment où tu dira « stop », car tu te verra comme dindon de la farce, la bonne poire qui donne, mais qui ne reçoit rien. A qui l’on prend sans vergogne, mais à qui on ne donne rien ou presque rien.

                          Alors, bien souvent, les gens abandonne l’idée de donner sans plus de contrepartie, échaudé par quelques mauvais exemples, faux amis qui ne voyait en eux qu’une personne à exploiter en lui caressant le poil dans le bon sens pour lui piquer sa gamelle.

                          Non, un devoir correspond toujours à un droit, peu importe que ce dernier soit identifié, il est en latente, il pourra être remplit ou non, peu importe, ce qui compte, c’est que celui qui reçoit sait être reconnaissant et cette reconnaissance est ce retour, ce droit que l’on espère ou attend. mais que l’on exige pas au coup par coup, mais à l’opportunité du moment. Bref, de l’attention réciproque dans le laisser libre. Ici, c’est l’être qui prime sur le matériel, mais encore une fois, passé le cercle d’amis, entrée dans la production des biens, il faut une valeur d’échange et la seule qui soit vraiment éthique, c’est l’équilibre entre droits et devoirs, qui interdit à certains d’accumuler un infinité de droits et de les faire accomplir par les autres pour qui alors ne reste que les devoirs ou presque.

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