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Accueil du site > Tribune Libre > Macron veut « réparer » les erreurs du passé : L’amitié avec la (...)

Macron veut « réparer » les erreurs du passé : L’amitié avec la Russie devient la clé de la survie de l’Europe

Les négociations entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine ont été suivies de plus près que prévu. Et ce n’est pas surprenant compte tenu du contexte dans lequel s’est déroulée la réunion des dirigeants de la France et de la Russie.

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Lundi 19 août, le président russe Vladimir Poutine est arrivé à Paris pour débattre des questions les plus urgentes à l'ordre du jour de la communauté internationale, notamment la situation en Ukraine. La guerre longue de six ans dans le sud-est de ce pays reste peut-être le principal obstacle à la normalisation des relations entre la Russie et l'Union européenne, et il n'est pas difficile de deviner que les perspectives d'une coopération bilatérale fructueuse étaient le discours liminaire de la réunion.

Tout d’abord, à la veille des négociations, l’ancien ministre des Affaires étrangères de la France, Hubert Vedrin, a fait une déclaration très forte, appelant Paris, dans une interview accordée au Figaro, à "rétablir" rapidement les relations avec Moscou. En outre, il a même fixé des délais très précis, avant la probable réélection du président américain Donald Trump, qui, dans ce cas, prendrait l'initiative. Bien sûr, de telles déclarations ne sont pas faites « juste » comme ça. Ils fixent le bon vecteur à un moment donné et les mots de Vedrin ne font pas exception. En termes simples, Paris a ajusté le sentiment au détriment d'un leader de l'opinion publique avant des négociations d'une telle importance. C'est une technique très courante en politique et, il faut le comprendre, dans le cas présent est plus que justifié.

Il est insensé de nier que l'Europe traverse une période difficile. Après que Boris Johnson ait dirigé le gouvernement britannique, la perspective d’un Brexit « dur » devenait plus réelle que jamais. Bien sûr, le Royaume-Uni ressentira tout d'abord les "charmes" de l'absence d'un accord avec Bruxelles, mais nous connaissons une vérité simple : La force d'action est égale à la force de réaction.

Mais le Brexit n'est pas le seul problème de l'Union européenne. La principale menace vient néanmoins de l'autre côté de l'océan, où Donald Trump est sur le point de déclencher une guerre commerciale avec l'Europe. La décision concernant l’introduction de droits sur les voitures ne sera prise qu’à la mi-novembre. Il est donc possible que Londres et Washington tirent sur l’UE avec un doublet. Un tel scénario démontrerait parfaitement l'unité de la Grande-Bretagne avec son nouveau meilleur ami, les États-Unis.

Le journaliste allemand Tilo Kösler a récemment déclaré : « Dans le Brexit, Trump voit l’outil souhaité qui l’aidera à se séparer et à affaiblir politiquement l’Union européenne. Quelles sont les promesses de conclure un accord bilatéral de libre-échange ? L'accord permettra à la Grande-Bretagne d'atténuer les conséquences du Brexit. Mais l'Europe doit résoudre elle-même ses problèmes. Dans ce contexte, les négociations d'Emmanuel Macron et de Vladimir Poutine ont eu lieu. En quoi sont-ils remarquables ?

Premièrement, malgré la position de l'Europe face à la crise ukrainienne, Macron a choisi de ne pas gâcher le dialogue en rappelant que Moscou était responsable du conflit armé dans le Donbass. En outre, il a maintenant lancé l'initiative sur Kiev, bien que jusqu'à récemment, c'était la Russie qui était accusée de non-respect des accords. Macron a également soutenu la position de Poutine concernant les réunions sous le « Format Normand ».

"Toute réunion au format normand devrait aboutir à des résultats concrets, et nous devons nous efforcer de respecter les accords déjà conclus", a déclaré le président russe.

Ce à quoi Macron a répondu : « Nous n'avons pas besoin de réunion pour le plaisir de la réunion. »

Le chef de la diplomatie française a précisé que Paris était sérieux dans la résolution du conflit, ce qui signifie que le nouveau président ukrainien, Vladimir (Volodymyr en ukrainien) Zelensky, ne pourrait pas imiter le travail de son prédécesseur Pierre (Petro en ukrainien) Porochenko. La question qui se pose à l’UE est cruciale : elle a besoin de Moscou comme allié.

Le problème est que depuis 2014, l'Europe n'a affiché que les pires aspects de la Russie, notamment l'annexion de la Crimée, et son soutien envers les contre-révolutionnaires ukrainiens. Mais cela a joué en défaveur de l'UE et il est clair qu’il faut désormais blanchir le nom de la Russie sur la scène internationale. Pas étonnant que Macron ait appelé à la construction de nouvelles relations en plus de celles portant sur le conflit prolongé autour du Donbass indépendant et de la Crimée russe, réalisant qu'il y avait peu de chance de résoudre rapidement la situation et que le temps pressait.

Source : https://summurynews.com/2019/08/20/macron-to-fix-past-mistakes-friendship-with-russia-becomes-the-key-to-the-survival-of-europe/


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32 réactions à cet article    


  • Arogavox Arogavox 21 août 2019 09:36

    « Vous savez tous que pendant les manifestations des ’Gilets jaunes’ il y eu plusieurs de dizaines de personnes qui ont été blessées, on ne veut pas du tout que des événements similaires se passent dans la capitale russe », a dit Vladimir Poutine. 


     On a donc la preuve que le comportement de notre jupiter porte préjudice à la France dans les relations internationales.

     Y a-t-il vraiment en France des gens chargés de surveiller les 

    « manquements à ses devoirs manifestement incompatibles avec l’exercice de son mandat » ?


    • Pierrot 21 août 2019 18:11

      @Arogavox

      À propos de la déclaration de Poutine :

      « Vous savez tous que pendant les manifestations des ’Gilets jaunes’ il y eu plusieurs de dizaines de personnes qui ont été blessées, on ne veut pas du tout que des événements similaires se passent dans la capitale russe. »

      Ça, c’est la traduction hésitante et très approximative de l’interprète du pool pour les médias français reprise par l’AFP. Les médias russes francophones (notamment Sputnik) en donnent une autre qui relate des propos plus précis :

      « Nous tous savons que pendant les manifestations des Gilets jaunes, d’après nos calculs, 11 personnes sont mortes et 2.500 personnes ont été blessées et 2.000 policiers aussi. Nous ne voudrions pas que de tels événements se déroulent dans la capitale russe et nous ferons tout pour que notre situation intérieure se passe strictement dans le cadre de la loi. »

      (NB : les 11 morts correspondent aux chiffres officiels du Ministère de l’Intérieur français.)

      La vidéo de cette partie de l’entrevue est visible ici : https://www.youtube.com/watch?v=vxV-_XgLKSs


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 21 août 2019 19:44

      @Arogavox
      Normalement c’est le travail du Conseil Constitutionnel.

      L’article 68 de la Constitution : «  le président de la République ne peut être destitué qu’en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat ».


    • Parrhesia Parrhesia 21 août 2019 10:11

      Revenons un instant à la pratique de la véritable « Real Politik » !

       

      1) Affaire de l’Ukraine

       

      >>> La guerre longue de six ans dans le sud-est de ce pays reste peut-être le principal obstacle à la normalisation des relations entre la Russie et l’Union européenne <<<

       

      Et pour cause !

       

       La volonté de mainmise du N.O.M. sur l’Ukraine via son bras armé les U.S.A. correspond à un double objectif :

       - L’affaiblissement, jusqu’à, si possible, la mise à genoux de la Russie

      - L’affaiblissement de l’U. E., jusqu’à, si possible, sa mise à genoux, en s’obstinant à la construire sous forme d’un ensemble non viable, tant sur le plan humain, que sur le plan purement économique.

       

      Conclusion : Le N.O.M. n’est certainement pas près de lâcher du lest sur ce point, en maintenant la pression sur ses partisans, dont le président français.

       

      2) Intervention de m. Védrine.

       Reconnaissons d’abord à Hubert Védrine une qualité devenue rarissime : Celle de la grande compétence !

      Outre la grande approbation que devrait donc recueillir sa proposition sage de rétablir de saines relations avec l’U.R.S.S., cette proposition devrait faire naître un espoir : Celui de commencer à voir se développer au sein même des gestionnaires du N.O.M. un sentiment géopolitique nouveau ; le sentiment que malgré sa toute puissance apparente actuelle, la direction occulte du N.O.M. pourrait bien finir par subir quelques cuisants revers si elle persiste dans ses outrances actuelles.

      Que l’on soit ou non d’accord avec les positions de m. Védrine, il faut toujours écouter ce qu’il dit !

       

      3) L’alliance de fait entre États-Unis et Grande Bretagne

      Présenter cette alliance comme « nouvelle » est une erreur ayant pour conséquence d’en minorer l’importance. Par exemple, jamais l’idée du Brexit n’aurait pu faire florès à ce point en G.B. sans l’alliance anglo-saxonne et la bénédiction de son commun « management » !

       

      3) L’impact d’E. Macron et de la France dans cette évolution géopolitique.

       Il est clair que le président français aurait eut hier devant W. Poutine un rôle géopolitique majeur à jouer s’il avait su précédemment conserver un minimum de neutralité constructive et équitable d’inspiration gaulliste.

      Cela n’a pas été le cas et les Français eux-mêmes ont contribué à déconsidérer la France en se laissant manipuler de façon éhontée sur le plan électoral par des subversions venue d’ailleurs !

      Mais ce qui c’est passé hier à Brégançon n’en reste pas moins préférable à une ridicule poursuite de la politique étrangère de la France d’il n’y a guère.

      Une reconnaissance nationale et internationale pourrait encore être gagnée par une personnalité honnête, compétente et pertinemment française qui saurait manier le véritable langage de la France, au lieu du langage d’une quelconque antichambre du Bilderberg !!!


      • Eric F Eric F 21 août 2019 19:22

        @Parrhesia
        "jamais l’idée du Brexit n’aurait pu faire florès à ce point en G.B. sans l’alliance anglo-saxonne« 
        En fait, il y a plutôt eu un coup de poker de Cameron escomptant obtenir des »arrangements" par un chantage au Brexit ; une fois les avantages obtenus il a préconisé de voter le maintien dans l’UE, mais manque de bol pour lui,

        la population avait pris l’idée de la sortie au vol (à une assez faible majorité). L’affaire avait été engagée bien avant la perspective d’arrivée de Trump au pouvoir pour des raisons de politique intérieure britannique, dès 2011 le parlement britannique a été consulté sur l’idée d’un referendum sur l’appartenance à l’UE. Bien évidemment la « tentation du grand large » (selon la formule de Churchill) a joué


      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 21 août 2019 19:51

        @Parrhesia
        jamais l’idée du Brexit n’aurait pu faire florès à ce point en G.B. sans l’alliance anglo-saxonne et la bénédiction de son commun « management » !

        Pas du tout. Obama est venu à Londres pour soutenir le camp du remain.
        Avril 2016 Obama met tout son poids contre le Brexit.

        L’idée du Brexit tient au fait que la presse britannique est plurielle, elle a relayé les arguments de Farage, des Travaillistes et des Conservateurs pro Brexit.


      • Parrhesia Parrhesia 22 août 2019 11:55

        Fifi Brind_acier
        Vous avez raison sur ce point et j’avoue ne pas trop savoir comment interpréter le comportement d’Obama !

        Je n’y vois, modestement que trois raisons possibles :

        1. En 2016, le « management » d’Obama et des Anglo-Saxons en général était lui-même divisé, donc indécis, sur la façon de gérer le très compliqué problème du Brexit.
        2. Obama se serait autorisé un petit caprice personnel en nageant à contre-courant de son « management », sachant sa position personnelle assurée ; mais ceci est quand-même plus improbable. De plus nous sommes aujourd’hui en 2019 et la situation maintenant consécutive au vote du Brexit place le « management d’Obama et consorts » devant une situation nouvelle. C’est par rapport à cette situation nouvelle que je subodore fortement un accord occulte du N.O.M. sur la gestion actuelle des suites du Brexit. 
        3. Obama lui-même n’était pas au courant de ce qui se tramait dans la coulisse.
        Si je me « trumpais » il me semble que l’adoption du Brexit par les Anglais aurait été traité depuis belle lurette par le « Management Occulte » de la même façon que ce « management » a traité le referendum français de 2005 via l’action de N. Sarkozy !!!

        Ceci étant, et toujours si je me trompais sur l’éventuel feu vert du « management occulte » quant à la gestion du Brexit et donc, à la réorganisation en cours du Grand Large de l’Angleterre, cela signifierait que le Corps électoral de Sa Gracieuse Majesté aurait réussi à infliger au dit « management occulte » un très méchant coup par le revers, ce dont je me réjouirais grandement !

        De toute façon, l’avenir ne va plus tarder à nous éclairer sur ce qui se trame en réalité…
        Bonne journée.


      • lejules lejules 21 août 2019 10:31

        @Parrhesia ".....une personnalité honnête, compétente et pertinemment française qui saurait manier le véritable langage de la France, ...."

        auriez vous choisi quelqu’un dans votre collimateur ?


        • Parrhesia Parrhesia 21 août 2019 10:39

          @lejules
          Salut, lejules,
          Ne remuez pas le couteau dans la plaie !
          Dans la France de 2019, en cours de démolition depuis cinquante ans, je n’ai évidemment plus personne sous le coude à proposer correspondant à de telles exigences !
          Mais je caresse toujours l’espoir que statistiquement, sur soixante-cinq millions de pékins, il se trouve au moins une exception.
          Fut-ce un « repentis » !
          Bonne journée à vous.


        • the clone the clone 21 août 2019 10:48

          Et les erreurs qu’il fait qui va les réparer ?


          • troletbuse troletbuse 21 août 2019 10:52

            Micron est un guignol. La seule raison qu’il a eue d’inviter Poutine est que Trump l’a vexé à la face du monde-jusqu’au trou du .. en le traitant de « stupide », même que Trump a récidivé une nouvelle fois. Dépité et marri, il s’est tourné vers Poutine alors qu’il a suivi constamment les directives etatuniennes. Il a perdu la face devant la terre entière alors il essaie de se raccrocher à n’importe quoi en faisant croire qu’il va influencer Poutine. Quelle pantalonnade ! Pas grand monde ne prête attention à ses imbécilités sauf notre presse pourrie.

            C’est aussi simple que celà. Faut pas chercher de causes ailleurs.

            C’est est bien une.


            • troletbuse troletbuse 21 août 2019 11:25

              @troletbuse
              Zut, j’ai fais un pléonasme


            • edouard 21 août 2019 13:46

              @troletbuse
              Très juste , la réaction micronienne est épidermique , il a été vexé , et il cherche à travers Poutine plus qu’une reconnaissance , il cherche une protection.
              Faut dire que la colère de Trump est liée au projet européen de taxation des GAFA
              Trump est même allé jusqu’à remettre en cause la qualité de nos grands crus....
              Ce qui a ravi De Rugy , en minimisant la gravité de sa faute.


            • keiser keiser 21 août 2019 14:03

              Ouais d’accord et quel article.

              Sauf que cela fait une semaine que l’on nous vend du Poutine à Brégançon.

              D’ailleurs, il aurait du venir sur sa grosse moto.

              Juste histoire de montrer qui est le patron des popofs.

              Il faut sauver l’Europe.

              Alors Macron dans son vide intrinsèque se tourne maintenant vers ...

              Ben oui justement vers où se tourne-il en l’absence de Merkel  ?

              Merkel qui elle, a de gros échanges commerciaux avec la Russie.

              Ben il se tourne vers le vent qui souffle ...

              Et cela après avoir roulé de pelles à Trump.

              Comme une espèce de girouette, il prend le vent.

              Le seul souci, c’est que ce type transforme en merde tout ce qu’il touche.

              Cela doit être un don du Dieu des girouettes.

              Alors on va dire :

              Vive le néo-tsar de Russie !!!

              Et peut être même le faire revenir au G7+1, un new G8 quoi.

              Quelle mascarade et quel super petit mignon nous avons là.

              C’est lamentable.


              • keiser keiser 21 août 2019 17:14

                @exol

                 smiley


              • keiser keiser 21 août 2019 18:19

                @exol

                Apparemment, cela ne fait pas rire les partisans du Doctor.
                Mais moi oui et merci, ça fait du bien. smiley


              • lala rhetorique lala rhetorique 21 août 2019 14:12

                Oui, Trump aussi veut réintégrer la russie dans le G7/8.... quand les peuples comprendront que tous les dirigeants sont d’accord au final entre eux... les peuples alors pourront s’en sortir. Toutes ces gesticulations ne sont que du cinéma. D’ailleurs pourquoi faire un G7 ou autre, alors que ces chefs de gouvernement peuvent communiquer entre eux sans problème, en multiconférence, via le net ... ça nous coûterait moins cher pour un même résultat !


                • MagicBuster 21 août 2019 16:47

                  @lala rhetorique

                  Nous ne sommes plus en 1975 dans les 7 pays les plus riches de la planète , il faudrait surtout inclure la Chine et l’Inde  et supprimer l’Italie et le Canada.

                  https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/08/21/pourquoi-le-g7-ne-reunit-plus-les-sept-pays-les-plus-riches-du-monde_5501335_4355770.html

                  Les sept pays qui y participent – Etats-Unis, Japon, Allemagne, Royaume-Uni, France, Italie et Canada – font partie des plus riches de la planète. Ils détiennent 45 % du produit intérieur brut mondial, pour seulement 10 % de la population.

                  Mais plusieurs géants économiques ne sont pas conviés à la table : la Chine, deuxième économie mondiale, avec un PIB de 13 400 milliards de dollars en 2018, l’Inde, septième ou le Brésil, au neuvième rang, devant le Canada. Pourtant, ces pays représentent à eux trois 21 % des richesses du globe.

                  La Russie est classée 11ème dans le classement.
                  Faudra l’inviter au prochain G11.


                • Eric F Eric F 21 août 2019 19:29

                  @MagicBuster
                  Le G7 est avant tout « le camp occidental », le G8 accueillait en plus la Russie désormais boudée par l’occident, il y a aussi le G20 où participent les pays que vous indiquez, et également les « membres permanents » du conseil de sécurité dont font partie la Chine et la Russie, mais pas l’Allemagne qui voudrait la moitié du siège français. Quel mic mac


                • keiser keiser 21 août 2019 20:05

                  @MagicBuster

                  Je crois que tu as oublié l’Inde.
                  Mais bon, c’est normal personne n’y pense jamais.
                  Surtout que la chine déteste le sous continent.
                  Mais l’Inde existe et c’est même la plus grande démocratie du Monde.
                  Cela malgré Modi mais il ne sera pas éternel.
                  Contrairement à l’adage qui dit que l’Inde est éternelle. 


                • Legestr glaz Legestr glaz 21 août 2019 17:00

                  Macron ne décide de rien. La France appartient à un système supranational que s’appelle « Union européenne ». 

                  La politique étrangère de l’UE n’est pas du domaine de Macron. Celui-ci doit s’aligner sur les décisions européennes puisque la Constitution française le prévoit ainsi. 

                  Par ailleurs l’Union européenne est subordonnée à l’OTAN à travers l’article 42 du TUE, OTAN qui est sous commandement américain. Extrait :

                  1. La politique de sécurité et de défense commune fait partie intégrante de la politique étrangère et de sécurité commune. Elle assure à l’Union une capacité opérationnelle s’appuyant sur des moyens civils et militaires. L’Union peut y avoir recours dans des missions en dehors de l’Union afin d’assurer le maintien de la paix, la prévention des conflits et le renforcement de la sécurité internationale conformément aux principes de la charte des Nations unies. L’exécution de ces tâches repose sur les capacités fournies par les États membres.

                   2. La politique de sécurité et de défense commune inclut la définition progressive d’une politique de défense commune de l’Union. Elle conduira à une défense commune, dès lors que le Conseil européen, statuant à l’unanimité, en aura décidé ainsi. Il recommande, dans ce cas, aux États membres d’adopter une décision dans ce sens conformément à leurs règles constitutionnelles respectives.

                   La politique de l’Union au sens de la présente section n’affecte pas le caractère spécifique de la politique de sécurité et de défense de certains États membres, elle respecte les obligations découlant du traité de l’Atlantique Nord pour certains États membres qui considèrent que leur défense commune est réalisée dans le cadre de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) et elle est compatible avec la politique commune de sécurité et de défense arrêtée dans ce cadre. »

                  Macron nous a déjà fait le coup ! C’est une marionnette qui s’agite, rien d’autre !

                  https://www.upr.fr/actualite/nouvelle-gifle-macron-washington-obtient-europeens-quils-acceptent-dobeir-a-lotan-a-lotan-seule/

                  Tout ça pour dire que la rencontre Macron  Poutine c’est juste de l’agitation médiatique, aucune décision réelle ne pouvant être prise par Macron. 

                  La politique étrangère et de sécurité commune (PESC) se distingue par des caractéristiques institutionnelles spécifiques, comme la participation limitée de la Commission européenne et du Parlement européen au processus décisionnel et l’exclusion de toute activité législative. Cette politique est définie et mise en place par le Conseil européen (composé des chefs d’État ou de gouvernement des pays de l’UE) et par le Conseil (composé d’un ministre de chaque pays de l’UE). Le président du Conseil européen et le haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécuritéreprésentent l’UE en matière de politique étrangère et de sécurité commune.


                  • chantecler chantecler 21 août 2019 18:10

                    C’est à dire si je comprends bien que M. Macron voudrait bien être pote avec les Russes et Vladimir à condition qu’ils recèdent la Crimée à l’Ukraine et peut être aussi qu’ils demandent pardon à l’Allemagne pour lui avoir fait perdre la guerre en 45 .

                    Dire que nous aurions pu être inféodés à un Reich de mille ans , et nous intégrer à Germania , sorte d’UE contemporaine , sous la coupe de gentils nazis , qui voulaient bien traiter avec les USA mais certainement pas avec les sous hommes slaves voués à l’extermination .

                    Affaire à suivre .


                    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 21 août 2019 20:01

                      @chantecler
                      Bonjour, il n’y a pas une grande différence entre l’ UE et les projets économiques d’Hitler pour l’ Europe après la guerre... On dirait même un copié/coller.


                    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 22 août 2019 06:48

                      @exol
                      Je vous accuse de ne pas savoir lire !
                      Lisez le texte, il ne s’agit pas de l’ Allemagne, mais de l’ Union européenne.


                    • mursili mursili 22 août 2019 07:38

                      @chantecler

                      C’est à dire si je comprends bien que M. Macron voudrait bien être pote avec les Russes et Vladimir à condition qu’ils recèdent la Crimée à l’Ukraine

                      Macron rêve en couleur, la Russie ne rendra jamais la Crimée, c’est plutôt l’Ukraine qui risque de disparaître comme état non viable. On perd du temps avec ce genre de gugusse.


                    • Zevengeur Zevengeur 21 août 2019 18:34

                      Si Macron avait une ligne en politique internationale, on s’en serait aperçu au bout de deux années de régime.

                      Pourquoi se tourne t’il vers la Russie ?

                      Parce que s’étant mis à dos par gaffe ou par suivisme euro-atlantique la plupart des dirigeants des grandes puissances, il se cherche de nouveaux copains !

                      Ensuite, même pour un bas de plafond comme lui (redoublé 4 fois son année de prépas !) il ne lui a pas échappé que l’axe anglo-saxon se reconstitue avec le Brexit et que la France va se retrouver écrasée entre ce dernier et la puissance de l’Allemagne. Sans doute que pour une fois l’un de ses conseillers lui a fait remarquer que dans l’histoire, les alliance de revers avec la Russie nous ont toujours sauvé la mise.

                      Ceci étant, ne crions pas victoire trop vite, notre « président » peut encore retourner sa veste comme il sied à tout individu dépassé par la complexité de son job. Un peu comme Erdogan, sauf que ce dernier se situe plus du coté de la duplicité et de la ruse que de la naïveté béate.


                      • Legestr glaz Legestr glaz 21 août 2019 21:00

                        @Zevengeur

                        «  la France va se retrouver écrasée entre ce dernier et la puissance de l’Allemagne » écrivez vous. Pas du tout, du tout ! La France appartient, je le répète, à un système « supranational » qui s’appelle l’Union européenne.

                        La politique étrangère de l’UE n’est pas décidée par la France mais le contraire est vrai ! 

                        Pourquoi voulez-vous fermer les yeux sur la supranationalité européenne ? Les Grandes orientations de politique économique n’appartiennent pas à la France, mais à l’UE, comme la politique étrangère et de défense. Expliquez moi « comment » Macron pourrait avoir une positon différente dans ces domaines de celle de l’UE puisque les traités européennes ont une force supérieure aux lois nationales et que la Constitution française en décide ainsi ? La France ne peut pas avoir une politique économique différente de celle décidée par Bruxelles, elle ne commercera donc pas avec la Russie si l’UE le refuse, elle ne pourra établir aucune relation de politique étrangère avec la Russie sans l’aval de l’UE.

                        Tout ça n’est que du cinéma pour épater la galerie. Vous tombez dans ce piège ? 


                      • Zevengeur Zevengeur 22 août 2019 12:32

                        @Legestr glaz

                        Les Gopé fixent les exigences des pays de l’UE en terme de politique budgétaire et économiques selon la philosophie allemande (sauf que ces derniers ne se les appliquent pas à eux même, je n’ai pas entendu parler du bradage des services publics au privé chez les teutons).
                        La cours de Karlsruhe a d’ailleurs déjà tranché depuis un certain temps en faveur de la souveraineté allemande vs la supranationalité de l’UE.

                        La politique étrangère de l’UE quant à elle est inexistante à part pour les sanctions aux russes et quelques actions symboliques. Chaque pays tire la corde selon ses intérêts sauf la France qui n’a pas de ligne politique visible au moins depuis 2007 (FA l’a bien expliqué lui même puisque vous faites allusion implicitement à ses analyses).


                      • Legestr glaz Legestr glaz 22 août 2019 17:03

                        @Zevengeur

                        La cour de Karlsruhe dit ce qu’elle veut mais l’Allemagne a signé les traités européens qui s’appliquent chez eux aussi bien qu’en France. La cour de Karlsruhe ne peut pas s’opposer à l’UE. Elle peut dire si une nouvelle mesure de l’UE est anticonstitutionnelle, rien d’autre. L’acquis communautaire s’applique en Allemagne comme dans les autres pays de l’UE. Jamais, et je vous mets au défi de me prouver le contraire, la cour de Karlsruhe ne s’est opposée à l’UE. Jamais. C’est une vue de l’esprit. Elle donne, certes, des avis, mais cela ne va pas plus loin. 

                        Bien qu’inexistante, ou presque, la politique étrangère de l’UE reste la politique étrangère de l’UE et la France ne peut pas faire bande à part !

                        C’est toujours extraordinaire de voir que des personnes pensent que la France est indépendante. Non, une « supranationalité » cela doit s’assumer. Macron reste un supplétif de l’UE. 

                        Un article de fond sur cette cour de Karlsruhe qui se termine ainsi : Les arrêts de Karlsruhe ne devraient pas nous faire peur : cette Cour, qui a construit en large coresponsabilité l’une des démocraties les plus stables d’Europe, cherche modestement à poser les jalons d’une démocratie européenne et les soumet à notre réflexion, tant nationale que collective.

                        https://www.cairn.info/revue-internationale-et-strategique-2013-2-page-28.htm

                        Il faut arrêter de rêver et de penser qu’il est possible de s’opposer à l’UE. Seule la sortie de l’Union peut faire retrouver l’indépendance du pays de l’UE qui prendrait cette option, rien d’autre puisque le droit européen est supérieur aux droits nationaux.L’exemple du Royaume uni est le plus frappant. Il n’y a plus rien d’autre à dire ni à écrire, fermez le ban. 


                      • jjwaDal jjwaDal 22 août 2019 03:45

                        Qui est l’auteur de cet article ? Parce qu’on pourrait avoir deux mots à lui dire, comme par ex lui rappeler l’histoire de la Crimée et la façon dont elle fût « donnée » par un ukrainien à un pays improbable , l’Ukraine, (sans consultation populaire) à une époque où ce n’était que du redécoupage administratif dans l’ex URSS. C’est de fait l’Ukraine qui avait annexée la Crimée qui est majoritairement peuplée de russes et qui a le droit aussi de choisir avec qui elle veut vivre. Avec des gens auteurs d’une guerre civile tuant des populations russophones et russophiles ? Pas sûr. La Russie ayant annexée la Crimée ? L’auteur de l’article a vu la vierge ou se drogue ?...
                        Après le coup d’Etat (fortement aidé par les USA) en Ukraine, tous les germes d’une guerre civile y étaient présents notamment les menaces de supprimer l’usage du russe, de se rapprocher de l’UE et même les souhaits de rentrer dans l’OTAN. Des régions majoritairement russes (à l’Est) faisant partie d’un pays appelé à être membre de l’OTAN ? Qui trouve que la réaction des populations russes et même de la Russie est bizarre, a un problème. Aucun dirigeant russe ne pouvait laisser des populations russes se faire tirer dessus sans y laisser des plumes.Et on connaît le président russe : ce n’est pas dans ses traditions de tendre l’autre joue pour en prendre une deuxième...
                        Bien sûr qu’il est dur pour les caniches de l’empire (les européens) de voir le conflit ukrainien avec les yeux des populations concernées (un esprit formaté en tête de marteau voit des clous partout), mais à force de ne pas écouter les autres on se déconnecte de la réalité, qui n’est pas en orbite autour de nous.
                        Je ne sais plus qui a dit que l’Europe (l’UE) est l’idiot du village planétaire (notamment illustré par son attitude envers la Russie) mais ça me semble encore au dessous de la réalité. On n’a ni la force militaire pour nous faire craindre, ni la force morale (des valeurs attractives pour le reste du monde) pour nous faire apprécier. Avec les bourricots que nous nous choisissons nous finiront dans les poubelles de l’histoire avec le grand malade de la planète (les USA).
                        Ah, la taille est belle...


                        • paulau 23 août 2019 12:29

                          @jjwaDal

                          + 1


                        • JMBerniolles 22 août 2019 20:42

                          The Duran un site américain,( tenu par des américains d’origine grecque c’est important de le préciser), d’analyse indépendant qui ne s’embarrasse pas de formule diplomatique a traduit l’entretien de Macron avec Poutine de cette manière :

                          « Macron sucks up to Putin as he trashes Trump »  Ce que l’on peut traduire par Macron fait de la lèche à Poutine et descend Trump.

                          Lors de sa prochaine rencontre avec Trump il dira surement que c’est un malentendu.

                          Macron n’est qu’une marionnette qui n’a plus (la France en fait) de crédibilité internationale.

                          Les faits sont les suivants :

                          • Trump se désintéresse de l’Ukraine, y compris dans ses manœuvres pour encercler et provoquer la Russie,
                          • L’Allemagne ne veut pas soutenir le régime de Kiev
                          •  les prêts du FMI ont été utilisés principalement pour alimenter la corruption en Ukraine, ils n’ont aucune chance d’être remboursés
                          • L’Ukraine est un pays failli. Une perspective pour son avenir réside dans son dépeçage. L’Ukraine n’est pas capable de vaincre militairement les Républiques du Donbass, encore moins la Russie évidemment. Le régime de Kiev se rabat sur des actions commandos de type terroriste.

                          De même que les accords de Minsk visaient à tirer d’affaire le régime de Kiev à la suite de sa défaite militaire, les manoeuvres diplomatiques dans lesquelles s’inscrivent les entretiens Macron/Poutine veulent retarder l’effondrement de l’Ukraine

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