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Les commentaires de adimante



  • adimante adimante 19 avril 2017 01:17

    Mise à jour avril 2017.


    Le parlement et le gouvernement helvétique ont donc refusé d’appliquer le vote du peuple du 9 février 2014 qui exigeait la limitation de l’immigration.

    La Constitution de la Suisse a été violée.

    Des professeurs de droit constitutionnel ont déclaré qu’il s’agissait d’un coup d’Etat.

    3 plaintes pénales ont été déposées en mars 2017 contre les parlementaires et le gouvernement qui ont refusé d’appliquer le vote du peuple.

    Les infractions pénales vont de l’atteinte au fonctionnement normal des institutions à la haute trahison. L’infraction la plus sévère entraîne la prison sans possibilité de transformer la peine.

    C’est une première dans l’histoire de la Suisse.

    Les personnes visées sont toutes membres de partis pro-européen.


  • adimante adimante 19 avril 2017 00:54

    Il est vraiment surprenant de voir des catholiques français soutenir Fillon.


    A croire qu’ils n’ont pas connaissance de la révolte morale qui est en cours aux Etats-Unis et dans le monde.

    Si l’on s’en tient à l’idéologue du mouvement qui a porté Trump au pouvoir, Steve Bannon, aujourd’hui chef stratégiste de la Maison blanche, c’est une révolution morale dans le capitalisme qui est en cours et dont les ennemis sont clairement désignés comme les partis du crony capitalism, en français du capitalisme de connivence ou de copinage, qui aux USA désigne tant les Démocrates d’Hillary Clinton que les Républicains de la famille Bush.

    En France Fillon, Macron et Hamon sont clairement les représentants du crony capitalism ou du capitalisme de copinage.

    Alors qu’une révolte populiste mondiale est en cours, de Trump en passant par le UKIP du Brexit jusqu’à Modi aux Indes, portée par la colère et la déception des classes moyennes et laborieuses contre cette alliance de copinage entre socialistes et grand capital qui vivent sur le dos du peuple, des catholiques français leur apportent leur soutien.

    Incompréhensible.

    Sur le crony capitalism et la révolution morale à l’intérieur du capitalisme lire la Conférence au Vatican de Steeve Bannon.




  • adimante adimante 3 décembre 2016 16:58

    @Vinciboulette

    Je vous réponds brièvement et ensuite m’arrêterai là, je suis en train de travailler à une réponse à la violation de la constitution. vous comprendrez que je ne peux passer mon temps à tout vous détailler, lisez « La croissance économique de la Suisse, un drame politique caché », vous trouverez presque toutes les justifications.

    1.
    Si vous cherchez le détail par nationalité des ressortissants étrangers en Suisse vous verrez que dans la grande majorité ce sont des ressortissants UE. Je ne dis pas qu’ils sont au chômage en Suisse, je dis même exactement le contraire, qu’ils sont au travail, mais que de ce fait la Suisse fournit du travail aux ressortissants des pays UE et allège d’autant le nombre de chômeurs dans ces pays, ce n’est pas négligeable. Et pour être tout à fait clair je ne condamne aucune de ces personnes qui trouvent un travail en Suisse et qui ne font qu’agir de manière légitime, je ne vise jamais les personnes en tant que telles, il y a plein de personnes éminemment intéressantes dans toutes ces personnes, le problème est ailleurs et vous allez le comprendre.

    2.
    Votre remarque est pertinente si l’on prend les seuls flux croisés entre investissements directs entrants et sortants et leurs revenus des capitaux sur une année donnée, c’est-à-dire pris ici de manière statique, ils ne disent pas grand chose. 

    C’est tout à fait autre chose si vous prenez l’évolution historique du « stock » d’investissement direct en Suisse en provenance de l’UE.

    Entre 2002, année d’introduction de la libre-circulation en Suisse, et 2010 le stock d’investissement direct en provenance de l’UE a été multiplié par 5, passé de 100 milliards en 2001 à plus de 478 milliards ! en 2010 alors que dans le même temps le stock d’investissement détenu par les USA restait strictement identique aux alentours de 70 milliards.

    En Suisse les mouvements de capitaux n’ont jamais été limités et la question se posait donc de l’explication de cet investissement massif tout à coup depuis l’UE dès 2002 ? La réponse c’est l’introduction de la libre circulation des personnes.

    Pour produire il faut deux choses, du capital et du travail [ie de l’argent à investir et des travailleurs]. Jusqu’en 2002 l’immigration donc y compris de travailleurs était contingentée et limitée en Suisse. Une multinationale UE qui aurait par exemple voulu venir investir en Suisse pour y fabriquer des produits swissmade n’aurait pas pu, tout simplement faute de pouvoir y trouver du personnel dans un marché du travail asséché et faute de pouvoir le faire venir de l’UE.

    Dès 2002 tout devenait possible, la libre circulation des personnes permettait de faire venir tout le personnel que l’on voulait depuis l’UE, et donc ces multinationales pouvaient maintenant décider d’investir en Suisse, ce qu’elles ont fait, d’où en partie l’explosion des investissements en Suisse et la croissance démographique incroyable par la migration UE.

    Comme énoncé dans l’essai précité, jusque là pas de problème, cela pouvait même être considéré comme judicieux et en solidarité avec les chercheurs d’emplois européens.

    Le problème c’est que cela s’est traduit par une dégradation de notre cadre de vie et de nos équilibres, des pressions sur nos infrastructures, baisse de salaires, hausses des prix, etc. dont vous ne pouvez ignorer, qu’elles sont en train de devenir ingérables. Le problème c’est que cette croissance s’est traduite par une consommation inédite de nos actifs y compris de nos systèmes sociaux. Le problème c’est que telle l’histoire de la poule aux oeufs d’or cela s’est traduit non seulement par une consommation de nos actifs mais dans certains cas par leur destruction, un exemple l’horlogerie...

    L’horlogerie suisse est dans une très mauvaise passe aujourd’hui, on vous raconte pour faire court que c’est suite à la baisse de la demande chinoise dans le cadre de la contraction de la demande mondiale, mais on vous cache toute une partie des raisons de la contraction de la demande chinoise pour les montres mécaniques de luxe et vous allez comprendre comment cela rejoint la question de la libre-circulation avec l’UE.

    Les Suisses sont les premiers producteurs de montres mécaniques de luxe. Pour un chinois acheter une telle montre parfois des centaines de milliers de francs c’était aussi faire un investissement protecteur à l’abri du yuan, etc... 

    En 2002 voyant la demande chinoise, de grands groupes européens ont flairé le bon filon, et pouvant maintenant faire venir le personnel européen dont ils avaient besoin ils sont venus investir en Suisse pour faire de la montre suisse en suisse ; vendre très cher une montre à un chinois impliquait qu’elle soit fabriquée en Suisse, à cause du swissmade.

    Ces investissements européens sont venus concurrencer les horlogers suisses traditionnels sur leur propre marché, dans leur propre pays. Après un peu plus d’une décennie le résultat est catastrophique.

    - ces investissements européens ont fait n’importe quoi, vendu pour des milliards de montres en Chine sans n’avoir aucun service après-vente !!!! ce qui est littéralement un crime en matière d’horlogerie, une montre mécanique doit être démontée, nettoyée, démagnétisée, huilée tous les trois ans et entretenue sinon elle s’arrête.... Il y a eu des scandales publics en Chine ou des personnes étant venues se plaindre que leur montre en or à 80’000 dollars n’avaient pas les aiguilles qui s’alignaient à midi et qu’on a juste envoyées sur les roses. Demandez à n’importe quel horloger suisse ce qu’il pense de la bombe à retardement du SAV de l’horlogerie suisse.... un nombre incalculable de montres suisses achetées par des Chinois ayant économisé des années pour ça vont tout simplement s’arrêter... et ne pourront jamais être réparées sachant que l’on sait déjà qu’il n’existera jamais assez de spécialistes pour le faire... C’est une catastrophe annoncée qui est en cours...

    [Ce que vous devez comprendre c’est que construire un réseau de service après-vente SAV digne de ce nom à ce niveau là,demande des années et des investissements colossaux. En produisant sans SAV ces nouveaux acteurs horlogers venus de l’UE n’ont visé que le rendement immédiat sans aucune considération pour la réputation de savoir-faire et de qualité suisse, leur manière de se comporter est en totale contradiction avec la réputation de respect du client qu’il a fallu des décennies à construire pour donner au swissmade la réputation qu’il avait.]

    - des études de ranking faites par uni saint-gall ont montré que dans cetains domaines le swissmade a déjà dégringolé... pour un pays, la Suisse, dont les coûts de production sont les plus élevés du monde, dans un monde où les concurrents deviennent chaque jour plus pointus, je vous laisse imaginer la suite... 

    L’état de l’horlogerie suisse est aujourd’hui celui de la chute du swissmade et d’une crise de suproduction, c’est le résultat d’un pays qui n’a pas voulu réfléchir plus loin que le bout de son nez, qui a pensé en termes de cash immédiat au lieu de penser en termes d’équilibre et d’avenir.

    Ce qui s’est passé en Suisse avec la libre-circulation est un véritable crime contre l’économie de ce pays et ses équilibres, des politiciens cupides ou inconscients qui pour faire rentrer rapidement de l’argent dans les caisses de l’Etat ont sabordés les conditions cadres de notre économie, et ce que je vous dis là n’est qu’une partie de ce qui s’est passé et dont vous trouverez l’analyse complète dans l’essai précité que vous pouvez trouver ici :

    https://lc.cx/Zt3P


    En résumé, la libre-circulation avec l’UE a non seulement péjoré nos équilibres, péjoré nos conditions cadres économiques à court et long terme mais aujourd’hui transforme nos conditions politiques en nous enlevant notre souveraineté et notre démocratie directe.

    Lorsque l’on est au courant des faits je ne comprends juste pas comment l’on peut défendre la libre-circulation et l’UE qui est en train de nous phagocyter et de consommer nos actifs, et maintenant essaie de confisquer notre souveraineté politique et donc notre destin !




  • adimante adimante 1er décembre 2016 00:14

    @Vinciboulette

    il vous suffit de vérifier population étrangère en Suisse plus frontaliers


    il n’existe pas de liste des entreprises... le bénéfice rapatrié dans les pays UE découle des rapports sur les investissements directs publié par la banque nationale suisse BNS sous les chapitres revenus des capitaux des investissements directs étrangers en Suisse, il vous suffit de le déchiffrer.


    votre billet ressemble à un interrogatoire... :)


  • adimante adimante 30 novembre 2016 23:25

    @Paul Leleu

    Votre vision de l’économie suisse est assez déformée. Une des qualités reconnues à la Suisse est au contraire la très grande diversité de ses secteurs de production et la grande diversité de ses pays de débouché dans le monde entier, ce qui lui assure probablement une bonne résistance lors des crises économiques.

    Si le secteur financier représente une part supérieure en général aux autres pays, environ 10 % de tous les emplois en Suisse, le secteur des PME est extrêmement important. Le pays produit à peu près de tout sauf des automobiles et des motos. Ses avions, pilatus, par exemple sont quasiment sans concurrence, de même dans son secteur machine et mécanique extrêment pointu, de produit de niches allant des instruments chirurgicaux, de dentisterie, des implants, etc.

    En matière de pays sous-développé il y a pire... demandez à votre dentiste où il achète ses fraises et pourquoi ?

    Vous y rajouterez que la Suisse possède la première entreprise agro-alimentaire du monde, nestlé, et qu’elle figure parmi les premières nations d’industrie chimique ou pharmaceutiques produisant des médicaments... Je vous laisse les montres pour une autre fois...

    Vous y rajouterez une chose que chaque petit suisse apprend à l’école et qui dans le monde tel qui commence à être pourrait nous positionner comme un des probables premiers producteurs d’or bleu, l’eau.

    Les petits Suisses apprennent à l’école que la Suisse est le château d’eau de l’Europe, les grands fleuves de l’Europe sont considérablement alimentés par les neiges qui se déposent sur nos cîme qui contrairement à d’autres pays alpins sont encore immaculées d’une neige propre et non souillée par les suies des transports routiers comme au Mont-Blanc ou au Brenner.

    La raison est que les Suisses pour conserver propre leur environnement naturel ont construit et payé de leur propre poche un des ouvrages les plus chers du monde, plus de 20 milliards pour un tunnel ferroviaire à plat sous les alpes à fin que les camions européens traversent la Suisse sur des trains et non sur la route, cela s’appelle le ferroutage et pour conserver propre notre environnement naturel.

    En matière de pays sous-développé il y a pire....

    Déjà les chinois, les indiens, etc. qui ont compris que nous avions fait un effort hors du commun pour préserver notre environnement alpin agrémenté de condition de sécurité unique au monde, air pur et hôpitaux high tech juste à côté, nous y envoient leurs enfants pour leur permettre asphyxiés par leurs excès de reprendre leur souffle...

    Dans un monde où des spécialistes disent qu’il ne boivent plus l’eau des grandes villes européennes ayant vu ce qu’il faut y ajouter comme additifs pour la rendre consommable, je vous laisse imaginer la valeur de l’eau à la source... juste à la sortie des glaciers...

    De même ce château d’eau qu’est la Suisse retient derrière ses barrages des terawats d’électricité sous forme d’eau et productible sans aucun déchet et instantanément, 60% de l’électricité de la Suisse est d’origine hydraulique et sans déchet, et le le pays est exportateur...

    Pourquoi dire tout cela ?

    Tout simplement parce que cela à avoir avec la demande d’arrêt migratoire des Suisses.

    Sans doute plus qu’ailleurs les gens sont ici très sensibles aux notions d’équilibre. C’est tout petit, sauf si on met les montagnes à plat et rajoute les km des vallées les unes aux autres, c’est si petit qu’un déséquiilibre se contamine immédiatement aux autres, nous n’avons sauf l’eau aucune ressource naturelle, ni guyanne, ni polynésie, la moitié du territoire ressemble l’hiver à des conditions du pôle nord à cause de l’altitude, peu de terrains plats, etc.

    La gestion de nos équilibres y devient donc plus qu’ailleurs une condition de survie que beaucoup d’entre nous ont en eux de manière plus ou moins consciente.

    Je ne parierai donc pas trop à votre place sur l’avenir sous-développé de la Suisse...

    Quant à l’histoire de maitres et de valet si vous connaissiez l’histoire de la Suisse vous sauriez que seuls nos politiciens se sont parfois courbé devant les puissances de l’Europe cela n’a jamais été le cas du peuple.





  • adimante adimante 30 novembre 2016 19:59

    @Petit Lait

    l’effet positif est une illusion temporelle.

    Certes l’immigration et la croissance de la population ont amené dans l’immédiat la croissance du volume produit, une progression du PIB, mais ce n’est pas un effet positif pour les raisons suivantes :

    - cette croissance n’a mesuré que les gains et non les coûts additionnels engendrés en particulier par des phénomènes drastiques de déséconomie d’échelles.

    - nombre de coûts additionnels n’ont pas été mesurés parce qu’ils ont simplement été reportés directement sur la population.

    - cette croissance a été faite au prix d’une consommation jamais vue des actifs du pays

    - cette croissance a été faite en déséquilibrant des paramètres macroéconomiques fondamentaux de l’économie de la Suisse, par exemple induction d’une contradiction majeure et probablement insurmontable entre l’augmentation violente du taux d’ouverture [ie augmentation du taux de dépendance aux exportations] et conditions d’une monnaie refuge qui s’apprécie à la moindre crise et le tout dans un environnement mondial de plus en plus concurrentiel, c’est une erreur qui va entraîner pour la Suisse des pertes de compétitivité majeures, qui ont d’ailleurs déjà commencé.

    En bref et pour faire court, la croissance par la libre-circulation des personnes a entraîné un coup de fouet, une croissance des rentrées de cash durant quelques années si l’on veut mais avec des charges reportées dans le temps qui vont exploser dans un effet retard et entraîner des pertes de compétitivité majeures dans le futur et qui ne seront à mon avis pas rattrapables sauf si l’on calme le jeu et maîtrise l’évolution des coûts, condition seulement possible in actu par la mise en place d’un frein migratoire.

    Ce que je vous explique là n’est qu’un aperçu très rapide de ce que je démontre dans un essai de 200 pages intitulé « La croissance politique de la Suisse, un drame politique caché » que vous pouvez trouver ici :





  • adimante adimante 30 novembre 2016 19:01

    @baleti

    Votre propos est déplacé et simpliste. Il n’y a pas un pays au monde où la question de l’argent sale n’a aujourd’hui autant été débattue qu’en Suisse.

    Le secret bancaire est une des composantes de notre démocratie directe, il dit simplement que l’Etat n’a aucun droit à surveiller nos comptes bancaires qui font partie de notre sphère privée, c’est une composante politique de notre liberté et de notre démocratie car le système empêche que l’Etat devienne tout puissant et puisse avoir un droit de regard direct sur notre argent. C’est tout un système qu’il faut comprendre.

    Etes-vous vraiment sûr que ce soit le peuple suisse le responsable si d’autres en profitent, des banques françaises, allemandes, italiennes etc. venues s’installer en Suisse ?

    Si l’évasion fiscale existe en France ou ailleurs ce n’est pas à cause du système juridique suisse peut.être devriez vous poser d’autres questions. Si un pays veut lutter contre l’évasion fiscale il a les moyens de le faire chez lui, c’est d’abord une question de volonté politique interne.

    Si quelqu’un ou une société peut soustraire des sommes gigantesques à son propre système fiscal c’est que celui est mal conçu ou ne veut pas voir, n’importe quel fiscaliste pourra vous l’expliquer.

    Votre propos montre qu’on ne vous a raconté l’histoire fiscale de ce monde que dans un seul sens, de même pour le secret bancaire.

    Savez-vous que sous les nazis la détention d’un compte en banque à l’étranger entraînait la peine de mort en Allemagne. Qu’auriez vous préféré que disent les Suisses aux Allemands, secret bancaire ou listes ouvertes ? Vous l’avait-on dit ?

    Il y a eu pas mal d’évasion fiscale américaine en Suisse, saviez vous qu’ils ont un des impôts sur les successions les plus élevés du monde, qu’en temps de guerre leurs impôts deviennent confiscatoires, que dans les années 70 en Californie des retraités qui avaient travaillé toute leur vie en mettant leur argent dans leurs maisons furent à un moment obligés de les revendre pour payer les hausses drastiques d’impôts alors que l’Etat de Californie reposait sur un avoir en caisse non utilisé de plusieurs dizaine de milliards de dollars.... !

    Veillez-vous de ne pas décrire le méchant trop vite dans ces histoires. C’est plus complexe que vous ne l’imaginez.

    Savez vous qu’en mettant sur pied la zone euro, la france et l’allemagne et les pays de la zone euro imposent une taxe occulte aux autres nations qui n’ont pas cette monnaie et qui commercent avec elles, une taxe qui représente plusieurs pourcent de PIB [il n’y pas d’accord sur le taux] et que donc les Suisses transfèrent gratuitement par exemple à la France à chaque fois qu’ils commercent avec elle ?

    Vous êtes en train de nous expliquez qu’un petit pays de 8 millions d’habitants peut vider les caisses ou rapiner le monde entier. J’espère que vous plaisantez ?


    Vous dites que les Suisses ferment les yeux sur les escrocs et les dictateurs, vous semblez ignorer qu’il y a en Suisse des lois. Comment croyez-vous que ça se passe ?

    « Hé les gars, il y a baletti qui vient de nous dire que le type est un dictateur, faut confisquer son argent ! »

    Confisquer l’argent de quiconque ne peut se faire que par une procédure juridique et tant qu’il n’y a pas de preuves irréfutables et certaines que crime il y a, il ne peut y avoir confiscation. Et qui amène la preuve juridique que tel ou tel a volé ou spolié l’argent, qu’un tel est un dictateur, qui amène la preuve, la France ? Le Guatemala ?

    Vos propos sont terriblementr simplistes et totalement en dehors de la réalité. De la même manière que les reproches qui ont été fait à la Suisse, d’ailleurs cela ne concernait que des banques privées, sur la question des fonds juifs ou en déshérences.

    Imaginez des fonds déposés chez vous, par des personnes d’un autre pays qui ont disparues corps et biens dans la guerre monstrueuse que l’on sait. Plus de papier d’identité, plus de documents, etc. Comment vous faites ? 


    Vous dites faisons confiance aux dirigeants européens. Lesquels ? Les anciens marxistes qui trvaillent maintenant chez Goldman Sachs ? Les libéraux qui viennent tout droit de l’autre paradis fiscal de la France au Luxembourg ? Aux dirigeants syndicalistes allemands qui se font offrir des vacances de luxe par Volkswagen ? 

    En vous attaquant au peuple suisse vous vous trompez manifestement de cible. 


  • adimante adimante 30 novembre 2016 16:50

    @Petit Lait

    Pas de problème.

    Dans un post plus haut je vous indique que je ne fais jamais aucune affirmation que je ne serais en mesure de démontrer. Je suis un universitaire et j’ai écris plusieurs essais sur les relations de la Suisse avec l’UE, plus un sur la Dette grecque et un autre sur le Brexit qui sont disponibles en ligne.

    Si vous avez bien lu je ne dis pas que le CF a menti mais qu’il a livré des chiffres faux, je ne peux savoir à ce stade s’il a menti ou s’est simplement trompé...

    Ce qui est certain, c’est que bien que le CF soit informé de ces chiffres faux il n’a rien fait jusqu’à ce jour pour corriger cette erreur...

    Peut-être pense-t-il que si toute une population vote sur la base de chiffres faux ce n’est pas un problème... d’autant sur une question aussi cruciale que celle de la libre-circulation...

    Bref,

    La question de cette erreur à été directement posée au Conseiller fédéral Schneider-Amman au début de l’année. Il a refusé d’y répondre prétextant que s’agissant d’une ancien conseil fédéral il ne pouvait se prononcer... (en terme concret il a botté en touche et refusé de répondre concrètement).


    Tout est donc dans le dossier dans le lien ci-dessous, les preuves etc., y compris copie du mail de l’administration qui confirme que les chiffres étaient faux....





  • adimante adimante 30 novembre 2016 15:47

    @Petit Lait

    1.

    Je n’oublie absolument rien. Les dispositions constitutionnelles votées par le peuple suisse n’ont pas pour but de remettre en cause tous les accords bilatéraux avec l’UE, mais celui de la libre circulation des personnes qui n’en est qu’une partie.

    Après, libre à l’UE de l’accepter ou non. Peut-être ne le savez-vous pas mais les documents aujourd’hui à notre disposition montrent que la clause dite guillotine, qui lie tous les accords entre eux, si un est dénoncé l’UE peut dénoncer l’ensemble des accords, nous a été imposé par la force.

    Ce qui nous légitime à raison du droit de pouvoir nous en délier aujourd’hui.

     

    D’autre part vous semblez ignorer que l’UE est la première à n’avoir aucun intérêt à dénoncer l’ensemble des accords pour la simple et bonne raison que la Suisse donne du travail à plus de 2 millions de ressortissants de l’UE, que les pays de l’UE rapatrient chez eux plusieurs dizaines de milliards de bénéfice chaque année depuis la Suisse par les entreprises UE venues faire du swissmade en Suisse avec des capitaux et du personnel européen. [Le swissmade permet de vendre n’importe quel produit 20 % plus cher sur les marchés internationaux du seul fait qu’il est estampillé suisse.]

    Si l’UE dénonçait l’ensemble des accords elle serait la première embêtée. Croire le contraire c’est être fou ou ignorant. Peut-être devriez-vous vous informer à des sources plus sérieuses que la presse mainstream qui vous manipule.

    Ce qui est avancé ici est documenté et prouvé à raison des faits et du droit notamment dans l’essai « La croissance économique de la Suisse un drame politique caché ».

     

    2.

    Vous nous dites que les accords bilatéraux ont-eux même été très largement acceptés par les Suisses lors de votations précédentes.

    Cet argument est le dernier argument avancé par milieux pro-européens en Suisse, il n’a toutefois aucune validité.

    Invoquer l’acceptation du peuple suisse nécessite si l’on est de bonne foi que les Suisses aient été préalablement correctement informés du contenu de ces accords.

    Cela n’a jamais été le cas.

    C’est même tout le contraire qui s’est passé. Il est aujourd’hui documenté que la question de l’acceptation de ces accords s’est faite par le biais d’une suite sans fin de manipulations et de contrevérités assénées au peuple suisse.

    En 1999 lors de l’acceptation de ces accords personne n’a informé le peuple suisse de ladite clause guillotine, personne ne lui a expliqué qu’il allait perdre sa souveraineté migratoire.

    Venir invoquer l’acceptation aujourd’hui des Suisses, c’est faire pareil que quelqu’un qui depuis plus de vingt ans vous aurait menti et manipulé en silence et qui aujourd’hui viendrait vous dire : regardez, regardez, vous avez signé, vous devez respecter votre parole, c’est à peu près le comble de la mauvaise foi !

     

    En 2009 lorsque les Suisses ont été appelés à reconduire les accords, les chiffres de gain de PIB dus à la libre-circulation annoncés par le Conseil fédéral étaient faux, surévalués de 5 x [c’est écrit dans la lettre…] Un peu comme si l’on avait dit aux Suisses votre salaire sera de 100’000 par année on vous le promet et qu’après l’on vous dise désolé c’est seulement 20’000… C’est ce qu’on fait les proeuropéens en Suisse.

     

    Venir dire ici que ce sont les souverainistes qui mentent est totalement déplacé car totalement contraire à la vérité. Dans l’essai cité plus haut il est démontré que le contrat avec l’UE que constitue les accords de libre-circulation a été fait dans des conditions si délétères que conclu entre deux individus privés il pourrait être annulé immédiatement devant un juge pour tromperie et vice du consentement, sans parler de l’abus de position dominante.

     

    3.

    Vous dites qu’il faudrait demander au peuple suisse de se prononcer clairement sur les accords bilatéraux. Aucun problème.

    Une fois que des états généraux sur l’information en Suisse auront été mis en place. Vos propos même montrent que vous n’êtes pas correctement informé et que vous êtes manipulé par la presse mainstream.

    Alors que je ne suis ni de gauche ni de droite, que je ne défends que l’éthique dans la démocratie et la souveraineté du peuple, alors que tout ce que j’avance est dument étayé et prouvé à raison des faits et du droit dans les divers essais que j’ai écrit, que je ne m’avance jamais à dire quelque chose que je ne sais être vrai, je suis systématiquement passé sous silence voir censuré par les médias évoqués plus haut.

    Pourquoi à votre avis ?

    D’accord pour revoter, mais d’abord la mise ne place de conditions d’une information honnête et loyale des citoyens.

     

    4.

    Vous dites que cette votation vient en contradiction avec d’autres votations précédentes. C’est parfaitement exact.

    Le peuple se rend compte dans les faits qu’il a été dupé, que sa situation ne cesse de se péjorer, il a demandé maintenant le retour du contrôle migratoire.

    Prétendre que l’acceptation de l’accord de libre-circulation serait un monolithe figé dans le temps sur lequel on ne peut revenir indiquerait alors que sur ce point nous aurions abandonné notre souveraineté.

    Lors de l’acceptation de ces accords vous et les proeuropéens de Suisse n’avez cessé lorsque cette question vous était posée d’affirmer que nous n’abandonnions pas notre souveraineté et maintenant que nous voulons récupérer notre ancienne situation vous dites que ce n’est pas possible.

    Je suis donc désolé de vous dire que soit vous êtres mal informé soit sans vous en rendre compte vous obéissez ici à une pensée totalitaire qui dit que les Suisses n’ont plus le droit de changer ou de décider de leur destin.

    En gros ce que vous énoncez n’est que la vulgate des partis proeuropéens qui sont précisément en train de violer notre Constitution.

    Personne ne peut être crédible lorsqu’il est du côté de ceux qui violent le pacte fondamental.



  • adimante adimante 30 novembre 2016 14:07

    @zzz999


    Vous oubliez une chose, les Suisses ont les droits politiques d’une démocratie directe.

     

    Il n’est pas contestable que notre Constitution est ici violée, cela a été confirmé hier par un des maîtres du droit constitutionnel suisse Pr. Etienne Grisel, auteur de certains de nos principaux traités de droit constitutionnel et administratif et qui lui, bien qu’en désaccord sur la restriction migratoire demandée par le peuple suisse, a déclaré que si ces dispositions ne sont pas appliquées ce sera rien moins pour lui qu’un Coup d’Etat…

     

    Maintenant imaginez ce qui suit.

    Chaque parlementaire qui entre en fonction en Suisse jure au premier jour dans une cérémonie solennelle de respecter et d’appliquer la Constitution. La loi actuelle ne prévoit pas de sanction s’il viole ce serment.

    Mais que croyez-vous par exemple qu’il arriverait à ces parlementaires si demain le peuple suisse introduisait dans sa Constitution une disposition qui alors serait d’application directe, donc sans besoin de passer par le parlement, et qui dirait.

     

    Article xxx nouveau de la Cst fédérale.

    Condition d’éligibilité  au parlement suisse.

    Les personnes ayant violé la Constitution fédérale ou étant ou ayant été reconnues parjures ne peuvent être élues à aucune fonction politique en Suisse.

     

    La carrière de ces politiciens qui ont violé la Constitution sera tout simplement terminée. Et ce n’est ici qu’un exemple, les dimensions du jeu sont un tout petit peu différentes…

    Ne croyez pas que le peuple suisse n’ait aucun moyen de réagir.



  • adimante adimante 30 juin 2016 14:18

    @ullulu

    Je rejoins totalement ce que vous dites. Sans droit d’inititiative constitutionnelle il ne peut pas se passer grand chose. Ma réponse d’aujourd’hui au premier billet d’eau-du-robinet pourrait aussi vous intéresser.

    J’ai une grande admiration pour les français qui veulent se battre. Votre peuple pourrait ici montrer de très grandes choses et induire de profonds changements en Europe et qui sait sur cette planète. 


  • adimante adimante 30 juin 2016 14:03

    @eau-du-robinet

    Je rejoins totalement votre analyse. De mon point de vue il n’y a pas de démocratie au sens littéral du terme en Europe. Il y a seulement des systèmes qui comprennent des éléments de démocratie.

    Pour moi le critère fondamental pour décider si l’on est ou non dans une démocratie réside dans le fait de savoir si le peuple peut modifier lui-même sa Constitution, s’il en a le droit.

    S’il ne le peut pas, s’il n’a pas ce droit, c’est alors que ce pouvoir et ce droit appartiennent à d’autres et alors le peuple n’est pas le souverain.

    Les droits politiques dont il jouit lui sont concédés par d’autres mais ce n’est pas lui qui détient les clés.

    Sans droit d’inititiative constitutionnelle, i.e. le droit pour le peuple de demander en votation la modification partielle ou totale de sa constitution, il n’y a pas de démocratie. Sauf erreur, les suisses sont les seuls au monde à posséder la totalité de ce droit au niveau national.[Je le dis à seule fin d’informer...]


    Et alors cela rejoint ce que vous dites, toutes ces constructions et mécanismes où à la fin le pouvoir de décider apartient à d’autres ne sont que des supercheries. L’UE en est une spécialiste.

    Et les analyses sont très aisées à faire si l’on applique le principe du droit de veto, le droit final de s’opposer ou de décider. Seul celui qui possède ce droit a concrètement le pouvoir, le reste c’est des histoires.


    bien à vous


    P.S.

    Il y a d’autres éléments qui rejoignent ce que vous dites dans d’autres réponses que j’ai postées sur ce fil.

    Si cela vous intéresse je décris dans une longue note d’un de mes ouvrages [n.21] comment et pourquoi le constituant français de 1789 s’est servi du concept de nation pour priver le peuple français de la démocratie directe.

    Cet ouvrage se nomme « Suisse années 2015... Un Peuple Qui Disparaît » par Michel Piccand et relate, alors que vous-même cherchez a obtenir plus de droits, comment en Suisse les partis gouvernemtaux pro-européens travaillent à l’inverse pour maintenant nous les enlever.

    C’est un ouvrage qui pourrait vous montrer des linéaments très intéressants de la démocratie directe et pourquoi par exemple, contrairement à la France, nous n’avons quasiment aucuns écrits ni théories de l’Etat et pourquoi cette absence de théorie de l’Etat est directement liée au fait qu’en suisse c’est juridiquement le peuple le souverain et aucune autre entité qu’on l’a nomme nation ou Etat qui alors s’y confond. C’est je crois un point capital à identifier et comprendre.

    bien à vous


  • adimante adimante 30 juin 2016 13:12

    @monptit


    Tout à fait. Sauf qu’en principe ce qui est voté est voté, et la partie du peuple qui a perdu ne demande pas immédiatement à revoter. Si techniquement ce serait possible d’immédiatement revoter s’y rajoute une question de culture politique et de respects des institutions et précisément du résultat de vote.

    La démocratie directe c’est aussi une culture politique. Par exemple dans les cantons les plus profondément attachés à la démocratie directe, soit la suisse-allemande et suisse centrale, vous y découvrirez que le respect de la loi y est extrêmement prononcé. Si sur la route c’est marqué 60 km/h on roule à 60 et pas 80 ce qui étonne souvent et fait voir ces suisses comme des gens un peu bornés.

    L’explication réside en réalité dans leur rapport à la loi, comme la loi a été votée ou non contestée par le peuple, c’est comme si chaque individu avait conclu un contrat avec les membres de sa communauté pour que la loi soit ainsi, et alors toute violation de la loi est vue aussi comme une violation du pacte qui vous réunit aux autres, une sorte de déloyauté envers votre groupe.

    Bien sûr c’est là une version idéale mais qui pourtant existe, mais - et je dois le reconnaître - qui est en train de s’altérer.

    Ces dernières années - et principalement sur les questions européennes, adhésion, non adhésion etc. est apparu de plus en plus la volonté de certains groupes pro-UE de ne plus vouloir jouer le jeu. C’est le cas en ce moment, les suisses ont voté un retour du contrôle migratoire et aussitôt derrière ceux qui n’en voulait pas ont mis sur pied une demande pour revoter. C’est une attitude qui passe très mal en suisse, ceux qui ont fait cette demande se sont à mon avis complètement discrédités et tiré une balle dans le pied.

    D’autre part, demander un vote ou référendum en réunissant 100’000 signatures de citoyens parait simple comme ça mais cela n’a rien de facile et demande une masse d’effort non négligeable. Le coût de la réunion de ces signatures [publicité, campagne, etc] est estimé à environ 450’000 euros... Donc si la précédente votation qui ne vous convient pas a été acceptée par 70% des helvètes on comprend que personne ne va prend le risque de faire ces dépenses pour rien...

    D’autre part - et ceci explique cela - les personnes regardant la démocratie directe depuis l’extérieur, comme depuis la France, sont en général obnubilées par les votes eux-mêmes alors que c’est loin d’être l’essentiel et vous allez comprendre pourquoi.

    La vertu principale de la démocratie directe est de forcer les gens à discuter et à trouver des accords entre eux avant de mettre en place des lois. En suisse la mise en place des lois est plus longue qu’ailleurs mais tout simplement parce que si un parti veut mettre en place une loi il va prendre soin de consulter avant tous les groupes de la société et les autres partis politiques, sous peine s’il cherche à passer en force de se voir bien vite renvoyé à ses études par la menace de lever un référendum contre son projet. Les projets politiques en suisse font donc bien attention en préalable de s’assurer du plus large consensus sous peine de se voir sanctionner par un référendum.

    C’est ce droit de veto du peuple qui fait la principale vertu de la démocratie directe et qui oblige les partis et les personnes à discuter entre elles et à tenir compte des avis qui leur sont opposés. Cela en devient un instrument de tempérance et de pacification.

    Pour prendre l’exemple de votre Loi travail et des tensions politiques qui l’entourent, cela aurait été impossible en suisse. La gauche se serait immédiatement levée et aurait menacé d’en appeler au peuple par la voie du référendum. On comprend ainsi que tout projet de loi qui aboutit est le fruit d’un processsus ayant cherché l’accord au préalable du plus grand nombre et de toutes les parties susceptibles de s’y opposer.

    Ce qui se passe en France avec la loi travail est littéralement choquant vu de suisse. Un projet de loi passé en force et ensuite un peuple qui se bat dans la rue. C’est tout sauf de la démocratie et je ne parle pas du fond de cette loi que je connais mal. L’article 49 III de votre constitution nous apparait choquant et est enseigné plus ou moins - cela dépend du constitutionnaliste - comme un résidu de la Constitution de type militaire qui vous a été imposée au sortir de la guerre et que nous voyons précisément contenir des élements permettant d’attribuer les pleins pouvoirs à une petite minorité, et ce qui n’est donc rien d’autre que de la dictature, et particulièrement au sens technique du terme.

    bien à vous.


  • adimante adimante 30 juin 2016 03:52

    @Olivier Perriet

    La conclusion de l’auteur est que cet événement n’a pas suffisament été analysé dans ses causes qui pourtant donnent beaucoup à voir.

    La conclusion est que les médias ont beaucoup parlé du brexit et donné leur avis alors que pour ainsi dire personne ne s’est donné la peine de connaître toutes les raisons qui ont poussé david cameron a proposer ce référendum de sortie de l’UE alors qu’il voulait y rester.

    petit bonus : une des raisons est non le retour de la souveraineté du peuple britannique, mais la défense de la souveraineté de la place financière londonienne dans le [violent] mais méconnu conflit opposant Londres et la livre sterling aux vélléités de la BCE et de la zone euro de la phagocyter.

    La Suisse possède les instruments de démocratie directe les plus avancés du monde, c’est une réalité, et pourtant malgré cela son peuple est en train de se faire manipuler et enlever sa souveraineté.

    CQFD Ce qui est important dans une démocratie c’est la vérité, ou la qualité de l’information. Il ne sert à rien de donner le droit de vote à des gens si on manipule leur information. Ce qui est largement le cas sur les questions européennes en Suisse, donc de ce point de vue c’est en suisse une lutte constante pour répondre aux manipulations politiques, et ici la suisse n’a rien d’un modèle.

    CQFD L’affaire du Brexit permet de voir toute la manipulation qu’a opéré cameron. La comprendre et la connaître, c’est augmenter sa propre culture dans la faculté de déceler la manière dont les politiques opèrent. On peut effectivement dire tout le monde manipule tout le monde, et alors ? mais si vous ne luttez pas pour accroître votre degré d’information, votre connaissance critique de la situation, et ne vous battez pas pour vos droits politiques alors demain vous serez un esclave. 


  • adimante adimante 30 juin 2016 03:08

    @monptit


     Mon grand, vous faites une grosse confusion dans les termes de l’énoncé. 100’000 signatures ne permettent pas d’invalider quoi que ce soit, ils permettent seulement à 100’000 citoyens de demander qu’une question soit posée en votation. Et alors c’est l’électorat tout entier qui a la possibilitél de dire oui ou non, d’invalider ou d’accepter, soit en Suisse environ 5.3 millions de personnes sur une poupulation d’environ 8m.


  • adimante adimante 30 juin 2016 03:01

    @mac je ne défends bien évidemment pas le TTIP, déjà pour la simple et bonne raison que je ne peux savoir ce qu’il y a dedans.


    A part ça je comprends votre exaspération, mais pour être réaliste accorder la faillite aux USA ce serait la deuxième grosse erreur que pourrait supporter la France après que les USA aient déjà décidé en 1972 de ne plus rembourser leur dettes en or...

    Leur accorder la faillite, ils n’attendent peut-être que ça, un gros coup de gomme sur le solde qu’ils doivent au monde et après lequel ils pourront vous dire « what else ? »


  • adimante adimante 30 juin 2016 02:50

    @Aristide Je mesure 1m 98 LOL 


    Il n’y a aucune prétention à propos de la Suisse, dans ce texte ce sont les britanniques qui parlent de modèle, pas moi... 

    Si je parle de la Suisse c’est que, quoi que vous en pensiez, c’est la seule démocratie aussi directe qui existe... Et ce que je défends c’est bien le pouvoir du peuple par le peuple. Notre expérience de la démocratie est extrêmement ancienne, elle remonte au moins au bas Moyen-Age, avant même que n’existe chez nous les registres d’état civil... C’est en réalité toute une culture qui y est liée.

    Sans vouloir vous offenser, j’ai écrit un autre livre qui s’appelle « le mythe de la démocratie guerrière » dans lequel je fais quelques comparaisons qui imaginent ce qui se serait passé en France si vous aviez connu la démocratie directe au cours de vos successives révolutions, 79, 48, etc. combien cet instrument de tempérance qu’est la démocratie directe aurait sauvé de jeunes vies de français et de françaises, combien cela aurait évité que le sang coule à ruisseau chez vous, combien de jeunes vies n’auraient pas été déportées dans les bagnes ou fusillées. Cela pourrait peut-être vous intéresser.

    Quant a jean ziegler au delà de sa truculence c’est une personnes à laquelle je n’accorde aucun crédit.

    Un marxiste qui a rencontré che guevarra, certes, mais aussi un professeur d’université qui lorsqu’il était parlementaire devait se faire en salaire dans les 350’000 euros par année financés par les impôts de ces banques sur lesquelles il a tant craché.

    Un professeur d’université dans une faculté qui a enseigné, et continue d’enseigner que c’est la démocratie directe qui aurait mis hitler au pouvoir, qu’il l’enseigne à seule fin de discréditer le pouvoir du peuple alors que cette histoire est totalement faussse [c’est dans le livre précité aussi].

    Je n’aime pas jean ziegler parce qu’il est un des premiers artisans d’un parti socialiste suisse qui pour se rassurer dans ses idéaux et dans sa toute grande fraternité européenne a conduit des milliers de jeunes ouvriers suisses à ne plus rien espérer que d’avoir des vies de hamster, des salaires en baisse et ne plus trouver de logements, tout cela en raison de plan économique dont le but était d’assurer les somptueuses retraites dont bénéficient particulièrement sa caste.

    Je ne l’aime pas parce que ce même parti socialiste est en Suisse aujourd’hui en train de nous expliquer que le peuple ce n’est qu’un fiction et que par conséquent les droits dont jouit le peuple en Suisse doivent maintenant revenir en arrière et leur être enlevé ! Vous voyez que ce n’est pas d’un modèle dont je parle...

    Dans l’extrait que vous citez de Jean Ziegler il y a du vrai mais ce qu’il ne dit pas c’est que lui-même fait tout autant partie du problème que de la solution. Les socialistes comme lui sont des capitalistes comme les autres, entendre des types qui tirent de la plusvalue sur d’autres qui sont en train de s’enfoncer. 

    je vous remercie pour votre intérêt.



  • adimante adimante 30 juin 2016 02:01

    waou ... quelques réponses dans le fil :))




  • adimante adimante 30 juillet 2015 20:01

    @maQiavel


    Je vous remercie pour cet article de Sapir que je n’avais pas lu mais qui confirme toutefois qu’on reste pour l’instant en pleine spéculation quant à la faisabilité de ce plan B.

    Comme vous le savez tout acte ou activité de l’Etat doit nécessairement reposer sur une base légale [le texte juridique qui autorise l’Etat à faire ce qu’il fait], et Mr Sapir la cherche en émettant des hypothèses juridiques dans son article, hypothèses qui sont loin d’être vérifiées. 

    Mr Sapir annonce que le gouvernement grec aurait pu procéder à la réquisition de la banque de Grèce en réponse je le cite de « l’action illégale de la BCE qui a mis le système bancaire en péril ... » Affirmer que l’action de la BCE est illégale est une chose, le démontrer en est une autre... On peut se conduire comme un « salaud » tout en restant parfaitement dans la légalité...

    Il faut donc faire bien attention de ne pas confondre, et jusqu’à preuve du contraire la BCE [je parlerai plutôt de la Troïka] s’est conduite de manière parfaitement légale et c’est bien justement tout le problème...

    Ensuite Mr Sapir se sert de la constitution française pour montrer comment il aurait mis en place la réquisition de la Banque de Grèce [ou le plan B] en se servant du droit d’urgence ou de l’état de nécessité qui permet alors en France au président d’agir avec les pleins pouvoirs sans autres bases juridiques.

    Le problème c’est que la France ce n’est pas la Grèce, si en France le président aurait pu selon lui acquérir les pleins pouvoirs sans rendre compte à d’autres organes de l’Etat pour décréter la réquisition de la Banque centrale, ce n’est pas le cas en Grèce ou toute décision prise selon le même motif doit être confirmée dans les 3 mois par le parlement. Et au vu des votes opérés par le parlement grec on peut imaginer qu’il n’aurait pas non plus donné son aval à la réquisition de la banque centrale grecque et à l’éventuelle mise en place du fameux plan B.

    Ce que je dis ici ne sont pas des prises de position. C’est juste pour montrer que deux simple petites questions juridiques préliminaires qui auraient dues être posées en préalable sont loin d’êtres claires et leurs conditions remplies.

    Et cela montre, comme le propos de mon précédent post, que la question du plan B, si on peut en parler dans les médias, aurait pour sa mise en place concrète demandé des études approfondies et corroborées par un consensus de spécialistes, d’autant qu’il s’agit de questions nouvelles dont personne n’a fait l’expérience auparavant en ce qui concerne la zone euro. Et ici on n’a même pas parlé des problèmes économiques.

    Donc, dis comme cela et sans les études appropriées c’est un plan, sans doute ou peut-être pas impossible, mais qui reste largement chimérique sans les études nécessaires et appropriées.

    Ce qui n’en enlève rien au mérite des Grecs et à l’inacceptabilité totale des comportements de la Troïka sur le plan moral et politique. Et je pense que c’est plutôt sur ces aspects qu’il faudrait se concentrer.


  • adimante adimante 30 juillet 2015 14:10

    Au delà du terrible drame économique et financier subi par le peuple grec, ce qui se passe aujourd’hui en Grèce EST une crise majeure de la démocratie.


    Elle l’est non seulement à cause des positions institutionnelles dictatoriales de Juncker et de l’Eurogroupe mais également parce que les causes de la dette grecque, en particulier le système de clientélisme d’Etat généralisé dans toute l’UE n’est pas soulevé.

    Dans une démocratie digne de ce nom on ne peut pas discuter d’un problème si l’on cache les causes qui en sont à l’origine. 

    Pour ceux que cela intéressent ici un petit quiz intéressant sur ces causes : http://lc.cx/ZdpF