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Les commentaires de Comité Cicéron



  • Comité Cicéron 27 juillet 2007 21:37

    De plus en plus sibyllin, mon cher.



  • Comité Cicéron 27 juillet 2007 21:36

    Je sais que les Européens ont inventé beaucoup de choses.

    Mais il faut reconnaître qu’ils ont plutôt inventé des choses comme les droits de l’homme, même s’ils ne les ont pas appliqués aussi vite qu’on aurait souhaité.

    L’esclavage, ca existait avant que l’EUrope existe. L’homme est apparu en Afrique. Il y a fort à parier que l’esclavage aussi.



  • Comité Cicéron 27 juillet 2007 21:34

    Pardon, vous citez Marc Ferro, je vais voir ce qu’il dit.

    Mais il me semble qu’u npays comme l’Algérie était beaucoup plus prospère en 1962 qu’en 2002.

    C’est la faute des colons, ils n’avaient qu’à pas se faire dérouiller par les indépendantistes.



  • Comité Cicéron 27 juillet 2007 21:31

    Je ne sais pas s’il est économiste de Nicolas,

    mais donnez-moi le nom d’un historien qui ait fait une étude aussi détaillée sur les bénéfices de la colonisation.

    Le problème, c’est que si on dit certaines choses, on a beau faire les meilleures recherches, avoir les meilleures preuves, on est aussitôt accusé d’être un traître.

    Ca me rappelle des pratiques d’une certaine époque.



  • Comité Cicéron 27 juillet 2007 21:28

    La, vous vous trompez.

    « en fonction des catégorise salariales » : c’est précisément ce qui existe déjà.

    Si vous gagnez plus, vous avez plus de retraite publique. Par contre, si vous gagnez moins, la sécu ne vous rembourse pas plus vos soins que si vous êtes milliardaire.

    C’est beau, la sécurité sociale publique. L’avantage, c’est que personne ne s’en rend compte.



  • Comité Cicéron 27 juillet 2007 21:24

    Mais ce qui est inacceptable, c’est que les pauvres employés de l’ANPE sont obligés de travailler.

    Ca, c’est vraiment moche.



  • Comité Cicéron 27 juillet 2007 21:22

    Non, en fait, c’est les Européens qui ont imité les africains au XVIe siècle.

    Il n’y avait plus beaucoup d’esclavage en Europe, mais en arrivant en Afrique ils ont découvert un trafic impressionnant, dont ils se sont emparés.

    C’est pas beau tout cela. Mias la nature humaine semble être un peu la même sur tous les continents.



  • Comité Cicéron 27 juillet 2007 21:12

    J’ajouterais que l’esclavage a été supprimé par beaucoup de pays européens au XIXe siècle, alors que dans plusieurs pays d’Afrique, notamment musulmans, l’esclavage, souvent des noirs, existe encore.

    MAIS CA SE DIT ENCORE MOINS- c’est toujours l’histoire de la paille dans l’oeil du voisin.



  • Comité Cicéron 27 juillet 2007 21:10

    D’après les études de Jacques Marseille, les plus poussées sur la colonisation, la colonisation a en fait peu rapporté aux pays colonisateurs.

    par contre, elle a beaucoup apporté aux pays colonisés, en matière d’infrastructures et de techniques agricoles, ou encore d’éducation.

    Les pays d’Europe ne vont peut-être pas très bien, mais ils sont deux fois plus riches que dans les annés 60. Alors que la richesse par tête dans les anciens pays colonisés a, en moyenne reculé.

    Mais ça ne se dit pas.



  • Comité Cicéron 27 juillet 2007 20:59

    C’est justement le but de l’ANPE et de l’ASSedic : en fusionnant les deux, on va se rendre compte que beaucoup d’employés des deux organismes auraient mérité depuis longtemps d’être mis à la porte.

    Il faut arrêter l’hypocrisie : l’ANPE et les Assedic sont, comme beaucoup d’administrations, inefficaces, et peuplées de gens qui ne travaillent pas beaucoup.

    Bien sûr il faut relancer le marché du travail, mais si ces gens s’imaginaient un instant quel malheur c’est pour un chômeur de ne pas trouver les bonnes annonces au bon moment, ils feraient peut-être leur travail un peu plus sérieusement, et les effets seraient sensibles à n’en pas douter.

    L’idée des sanctions pour les chômeurs n’est pas tant de punir les chômeurs que de faire faire leur travail aux salariés de l’ANPE, qui jusqu’ici ne prenaient jamais la peine d’aller vers les chômeurs.

    D’où la mobilisatino des syndicats : non pas pour défendre les chômeurs, mais pour protéger la paresse des employés de l’ANPE.



  • Comité Cicéron 27 juillet 2007 20:47

    Et que faites-vous quand des chômeurs vous appellent en vous disant :

    « bon, on vous appelle, mais votre offre ne nous intéresse pas. On vous appelle juste pour que vous disiez à l’ANPE que nous avons bien fait notre recherche d’emploi. »

    Responsable, coupable ? Non, incroyable.



  • Comité Cicéron 25 juillet 2007 08:18

    @ moebius :

    Avec un Z, Sarkozy s’écrit avec un Z ! comme Zorro !

    Assez d’accord pour dire que l’ouverture est très « médiatique » et vise à assurer à la droite le soutien des gens de gauche et du centre.

    Mais « démagogie », je trouve que c’est faux, sachant que Sarkozy va justement faire passer des réformes qui ne sont pas du tout démagogiques, au contraire.

    L’ouverture, n’est-ce pas ce qui permet de ne plus être démagogique ? Et cela pourrait aussi bien s’appliquer à la gauche.

    C’est pour cela que l’ouverture doit permettre enfin une réelle décentralisation, qui donne aux régions le leadership sur les autres collectivités locales, et réduise enfin le nombre de communes : http://www.comite-cic.com/administration.htm

    Dans ce domaine, la démagogie c’est de faire croire qu’on peut se payer les départements et les 36000 communes alors que nos voisins ont des régions puissantes et des communes 5 fois moins nombreuses...

    Concernant Paris, il faut dire que l’ouverture n’a pas été tellement de mise jusqu’ici dans les mairies de droite voisines de Paris. Pourtant il faudra bien un jour qu’elles fusionnent avec la ville-centre et des villes pauvres comme Saint-Denis pour que leur argent serve à de véritables aménagements urbains et à des HLM qui ne soient plus des trous à rats !

    Voilà encore un lieu où l’ouverture a sa place. Et c’est la même chose dans la plupart des autres grandes villes.



  • Comité Cicéron 24 juillet 2007 16:51

    @ Providentielle :

    merci pour votre message, hélas je crains que ce post passe bien inaperçu... au moins agoravox m’aura permis de découvrir votre site, qui ressemble au nôtre (pour la philosophie, pas pour la technique) !

    Il faut dire que l’ouverture n’est pas un sujet très discuté aujourd’hui, on préfère parler d’absolutisme de Sarkozy, ce qui est tout de même discrédité justement par cette ouverture, fût-elle incomplète.

    Vu d’Alsace, l’ouverture fait un peu mal, c’est vrai, puisque notre seul élu à être devenu ministre, bénéficiaire de cette ouverture, n’est pas un élu représentatif de notre région.

    Mais comme vous dites les régions ne sont pas de droite ni de gauche, elles existent et méritent toujours plus d’autonomie et de responsabilités (cf. la présente du président du conseil régional tout de même prévue au CA des universités par la nouvelle loi).

    Ce que je crains, c’est que, même si Sarkozy voulait renforcer les régions, celles-ci s’y opposent au motif que cela leur coûte cher ! Et là Sarkozy risquerait de payer son manque d’ouverture vers elles !



  • Comité Cicéron 24 juillet 2007 14:44

    Je ne vois pas pourquoi vous dites des choses désobligeantes sur notre comité.

    Fonctionnaires et entrepreneurs : où est l’incompatibilité : ils existent sur terre depuis si longtemps ensemble...

    Pour ce qui est des artistes, il y en a un certain nombre, et par exemple un dénommé Monet, un autre Gauguin, pour ne pas parler de Hergé, qui n’auraient pas pu gagner leur croûte sans des entrepreneurs.

    Mais sur le fond, je suis d’accord avec vous, c’est vrai qu’il faudrait une région Ile-de-France puissante. Une structure administrative unique serait une usine à gaz, mais on pourrait imaginer de supprimer les départements (en particulier celui de Paris, géré par la Ville de Paris en formation spéciale), et regrouper certaines communes, notamment les villes de la première couronne avec la ville-centre.

    Mais enfin cet article voulait surtout traiter de l’ouverture vers les présidents de région...



  • Comité Cicéron 28 mai 2007 22:04

    Je ne peux pas vous suivre sur la pauvreté : les chiffres disent que les pauvres aux US et en Angleterre sont mieux pris en charge par l’Etat, alors que les prix sont plus faibles qu’en France (au moins pour les US).

    S’il faut être prudent avec ces chiffres, c’est plutôt parce qu’il y a beaucoup d’autres choses qui comptent, et notamment l’accompagnement humain des plus pauvres. Mais là encore on peut avoir des surprises : les Américains donnent beaucoup aux oeuvres caritatives, qui sont beaucoup plus proches des pauvres que les services sociaux publics.

    Pour la santé, vous avez raison. Mais les performances en matière d’espérance de vie sont aussi beaucoup influencées par le régime alimentaire (France et US sont aux deux extrêmes dans ce domaine, et le Japon est encore meilleur que la France).

    Quant à payer cher sa santé, ça ne me gêne pas si :

    - cela représente le coût effectif de la santé (sinon on fait payer les générations suivantes en s’endettant) ;

    - les plus pauvres sont pris en charge par la collectivité (c’est le cas aux US plus qu’en France, même si la CMU garantit que la fameuse franchise sera gratuite pour les démunis).



  • Comité Cicéron 28 mai 2007 21:53

    @JL merci pour ce demi-satisfecit.

    La théorie politique dit que celui dont la voix est décisive est celui qui est au milieu de la société. Donc en fait la lutte se fait à ce niveau pour fixer le seuil au-delà duquel on ne touche plus rien de la sécu. Mais les plus pauvres sont protégés par les classes moyennes pauvres.

    C’est précisément dans les pays ultra-libéraux (ainsi dits) que les plus pauvres sont le mieux pris en charge. Vérité qui fait mal mais qui est incontestable (voir toujours ce manuel de Bénassy-Quéré, qui est une référence non partisane).

    Je voulais aussi répondre aux autres posts : il faut savoir que les ponts, les écoles, et tout ce que fait l’Etat (y compris la défense, le salaire des fonctionnaires, les subventions aux collectivités locales, les retraites de la Sncf, Edf et autres privilégiés de tous ordres) est INFERIEUR AUX DEPENSES DE LA SECU.

    Je propose de tailler dans les dépenses de la sécu pour à la fois :

    - diminuer les impôts pesant sur le travail des plus pauvres,

    - augmenter les dépenses de l’Etat qui profitent à tous (au détriment des remboursements individuels de dépenses de santé des plus riches).



  • Comité Cicéron 26 mai 2007 20:07

    Je suis tout à fait d’accord avec votre dernière phrase. C’est justement ce qui me gêne dans notre système totalement égalitaire : il fait de la redistribution à l’envers, non seulement en indemnisant les riches comme les pauvres mais aussi en créant directement du chômage, chômage qui frappe les moins qualifiés.

    En revanche je ne comprends pas ce que vous dites sur le niveau de vie des pauvres : les pauvres sont pauvres, et si on prend la parité de pouvoir d’achat (1€ = 1,03$), et qu’on prend le seuil de revenu de ménages de 9000$ comme seuil de pauvreté, on trouve strictement la même proportion de pauvres en France et aux US.

    La différence est que les pauvres américains reçoivent deux fois plus d’aides de l’Etat (y compris l’assurance maladie, également gratuite aux US pour les plus pauvres, et depuis beaucoup plus longtemps en France, qui n’a instauré la protection sociale des plus pauvres qu’en 1999). Ils sont donc sans doute plus riches que leurs homologues français (c’est à dire plus proches du seuil de pauvreté).

    En France, la redistribution est surtout assurée par le SMIC, qui ne profite qu’à ceux qui ont un emploi, comme pendant longtemps d’ailleurs la sécurité sociale.

    En outre, vous l’ignorez peut-être, mais le niveau des prix est beaucoup plus élevé en France qu’aux US. Il est comparable à ce qu’il est en Grande-Bretagne, qui a aussi un problème de prix trop élevés du fait de l’abondance de monnaie due au pétrole. En France, le niveau élevé des prix s’explique sans doute par la tendance au monopole d’un grand nombre de marchés, et au caractère étroit du marché, car l’EUrope n’est pas encore suffisamment intégrée.

    Concernant la santé, les dépenses de santé en France (le chiffre est contesté, entre 10 et 12% du PIB) sont beaucoup plus élevées qu’en Angleterre (8%) en part de PIB et sans doute un peu moins élevées qu’aux US (13%), mais assez proches.

    La différence est que la sécurité sociale française, dernier grand monopole, est en faillite (et de plus en plus payée par les impôts, qui ne sont guère redistributifs eux non plus), alors que les compagnies d’assurance santé américaines sont en grande majorité très prospères et sont sur le dos des gens riches ; elle sont une source importante de revenus pour l’Etat américain (impôt sur les sociétés).

    Il est vrai qu’aux US environ 15% de personnes ne sont pas assurées, mais ce ne sont pas les plus pauvres, c’est surtout parmi les classes moyennes et les jeunes, les plus pauvres étant assurés par le système public. En France, ce sont les plus pauvres qui ne sont pas assurés (8%, ignorant ou refusant la CMU) et, avant 1999, il y avait aussi 15% de non assurés en France.

    je vous signale que Bush a mis en place une couverture universelle des personnes âgées qui est très coûteuse et explique en grande partie le déficit public américain, bien plus que le coût de la guerre en Irak.

    Je ne sais pas où vous croyez que je veux en venir, mais ce dont je suis sûr c’est que les « défenseurs » du modèle français ne sont pas toujours dépourvus d’idéologie voire, ce qui est pire, de désir de protéger leur situation.



  • 25 mai 2007 21:59

    Je ne sais pas si M. Apathie lira ce post, mais je voulais lui dire que son article, toujours de très bonne qualité, révèle pourtant un petit travers relevé par d’autres blogueurs : la fascination pour le pouvoir.

    Non, Le Pen n’est pas en déroute, même si on murmure que Sarkozy l’a dit : Sarkozy n’est pas un Dieu, il ne sait pas tout, et il dit ça parce que stratégiquement ça fait baisser le FN, mais les électeurs du FN sont bien là, il y en a au moins 3 millions en France.

    Non, le PS ne va pas à la bérésina. De toute façon, ça fait combien de bérésinas : en 1993, il avait fait son plus mauvais score historique, et regagné en 1997 ; à nouveau en 2002, puis il regagne en 2004. Et après tout Ségolène n’a pas si mal marché que ça (un tout petit peu moins bien que Jospin en 1995).

    Ce qui est nul, c’est qu’aucun socialiste ne saisit l’occasion pour montrer son courage : tout le monde se débine. Je me rappelle les européennes de 1998 (je crois) : le FN et Villiers étaient au top, de même que l’extrême gauche. Le RPR, qui venait de se ridiculiser aux législatives de 1997, était sur de perdre.

    Et qui était allé sabre au claire vers la défaite ? C’était Sarkozy. Il n’avait pas eu peur de la défaite. Ce n’est pas un Dieu, mais il a des vertus qui ne semblent pas fleurir au PS en ce moment : conviction et courage.



  • Comité Cicéron 24 mai 2007 20:35

    D’accord avec vous : il faut arrêter de taxer le travail, sauf lorsqu’il rapporte suffisamment.

    Mais pourquoi voulez-vous donc, « en échange », taxer les profits ?

    Est-ce qu’il faut forcément compenser les baisses de taxes d’un côté par une hausse de taxes de l’autre ?

    Ce n’est pas certain. Et on peut même penser que si on en est arrivé au système de taxation actuel, c’est parce que, dès que le niveau de taxe atteint un certain seuil, il porte forcément sur ceux qui ont le moins de moyens d’y échapper : les travailleurs les moins bien payés !

    Moralité : baissons les taxes pesant sur les plus faibles, et allons même plus loin : arrêtons de rembourser aux riches leurs dépenses de santé et de payer leurs retraites !!

    Ce sera plus simple et plus efficace que d’inventer un nouvel impôt !



  • Comité Cicéron 24 mai 2007 19:09

    @ Léon :

    Votre argument, Léon, met le doigt sur le problème de noter système social : vous avez raison, le logement et la santé sont peut-être moins chers qu’ailleurs, mais, d’une part, cela ne va pas durer éternellement vu l’endettement public,

    et d’autre part cela n’est pas DU TOUT DE LA REDISTRIBUTION : tout le monde en profite, vous comme moi qui n’en avons peut-être pas besoin, même si, je vous l’accorde, c’est bien confortable.

    @JL :

    Le problème je crois, c’est justement que personne ne veut perdre de ses avantages, et pour l’instant notre système social avantage tout le monde, par définition. D’où la difficulté de faire une vraie redistribution, ce qui suppose de prendre aux uns pour donner aux autres (et non pas de donner plus à tous comme on a fait jusqu’ici).

    Mais je suis d’accord avec votre vision de l’économie française : j’expliquerais l’absence de concurrence loyale par le fait que les prélèvements obligatoires sont trop élevés et les réglementations trop nombreuses pour permettre aux PME de se développer au-delà de petites niches.

    Pour moi la solution à la question de la redistribution et au manque de dynamisme du tissu économique est la même : supprimer la sécu et ne garder que la CMU (éventuellement étendue aux classes moyennes les plus modestes) : c’est le seul moyen de réduire de manière consistante les prélèvements obligatoires.

    Mais je sais que cette solution n’est voulue par personne, et surtout pas par les politiques.