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Les commentaires de Effix



  • Effix 1er octobre 2007 23:26

    « a l’epoque on etait pas au courant des radiation solaire, si il y avait eu une eruption solaire quand les équipages etait dans l’espace ils n’auraient pas survecu, donc si on refait une navette il faut des blindages ce qui augmente considerablement le poid et donc le prix. »

    On était au courant de l’existence des radiations solaires. Mais par contre les missions étaient beaucoup plus courtes que celles vers Mars (de l’ordre d’une semaine pour les missions Apollo tandis qu’on parle en années pour aller sur Mars). Le risque sur une semaine est beaucoup moins important que sur des années, et étaient donc acceptables (à noter que les astronautes d’Apollo emportaient des instruments pour mesurer la quantité de radiations qu’ils recevaient).

    Sinon vous vous alarmez parce que il n’y a pas eu beaucoup de nouveaux modèles de fusée depuis 50ans. Mais c’est vrai dans bien d’autres domaines. Dans l’automobile la plupart des principes ont quasiment un siècle (bien sur moteurs diesel et essence mais aussi le principe de la compression). Même en informatique, même si les capacités des ordinateurs ont une croissance exponentielle, les techniques de programmation datent pour la plupart des années 70 et il n’y a pas eu de réelle innovation dans ce domaine.

    En comparaison finalement l’astronautique a fait de grand progrès : augmentation de la capacité de mise en orbite, atterrissage de sondes sur Mars ou Jupiter (enfin dans ce cas c’est pas vraiment un atterrissage), les satellites sont capables de plus en plus de taches, l’ISS...

    Bon c’est vrai que c’est moins spectaculaire que de marcher sur la Lune.



  • Effix 20 septembre 2007 00:03

    Si c’est une bombe nucléaire on peut imaginer que l’administration US trouve une centrale dans le monde qui ai pu fournir de l’uranium : dans un des ex-pays de l’est par exemple, ou encore mieux une centrale française pour niquer ces connards de français qui ont refusé de venir faire la guerre avec nous : normal qu’ils voulaient pas venir faire la guerre contre l’Irak et le terrorisme, ils étaient dans l’autre camp.

    Mais bon les armes de destruction massive peuvent de d’autres types par exemple chimiques. Il doit bien y avoir un type d’arme qui ne renseigne pas sur son lieu de production. Au pire on crée un accident qui détruit lesdites armes ce qui prouve qu’elles existaient, mais ne dit pas comment elles ont été faîtes.

    Je sais que je semble insister et m’obstiner, mais ce que je veux montrer c’est que bien que la version officielle possède ce qui semble être des invraisemblances, la version défendue ici n’est pas logique quand on la pousse jusqu’au bout et qu’elle omet beaucoup trop de points. La différence de difficulté entre l’organisation de faux attentats et la simulation d’armes de destruction massive en Irak est clairement un de ces points au désavantage des théories alternatives.



  • Effix 19 septembre 2007 23:44

    Je rejoints Tall sur son point de vue : le gouvernement américain n’avait pas besoin de faire tomber les tours pour justifier une ou deux guerres.

    En effet les trois grandes innovations terroristes du 11 septembre sont l’attaque sur le sol américain et l’utilisation massive de civils comme moyen de destruction et l’attaque sur des infrastructures civiles (ce dernier point n’est pas nouveaux). A elles seules, ces trois « innovations » (ça me fait un peu mal d’utiliser ce terme car normalement il est connoté positivement) justifient l’entrée en guerre des USA. Et la chute des deux tours bien que spectaculaire n’a finalement eu que des conséquences modestes comparée aux attaques en elles même.

    Or j’espère que personne ne va nier l’utilisation d’avions pleins de civils pour attaquer des infrastructures civiles sur le territoire américain. Je les ai bien vu s’écraser ces avions.

    Quel aurait alors été l’intérêt de faire tomber les tours alors étant donné que le mal était déjà fait ? Pourquoi prendre le risque de compliquer un processus, avec finalement des gains négligeables ?

    Bien sûr je sais que l’on va me dire que c’est pour récupérer l’argent des assurances (j’espère que Bush n’a pas d’amis dans les assurances car là ils y ont laissé des plumes). Mais deux tours éventrées dont les structures porteuses ont été fortement fragilisées (rappel : sur les Twins Towers, c’est la façade qui était porteuse et non pas le noyau central comme sur beaucoup de buildings), les réparations auraient coûtées sans doute aussi cher qu’une reconstruction totale. Et puis il y a plus efficace pour créer de l’argent que de détruire.

    Pour ce fameux bâtiment 7, j’ai également envie de dire qu’il y a plus simple pour détruire des documents : par exemple les destructeurs de documents (je ne sais pas si cela porte un autre nom, mais je sais que le FBI et CIA ont tout à fait les moyens de s’en offrir beaucoup) ; il y a aussi le simple incendie accidentel ou même criminel très simple à mettre en œuvre et facile à dissimuler, avec aucun problème de commission d’experts. Et puis aussi pourquoi détruire des documents et en aussi grande quantité ? On peux penser pour les cacher au grand public, mais même en temps normal le grand public n’a pas accès à tous les documents du FBI et de la CIA. Donc il n’y a pas un grand besoin de détruire ces documents finalement.

    Pour en finir sur ce bâtiment 7, j’ai envie de poser une question : si au lieu de loger des bureaux du FBI ou de la CIA, celui-ci n’avait accueilli finalement que des stockages de brochures d’information pour touristes (le genre de chose qui n’intéresse personne et pas plus le gouvernement américain), et qu’il s’était quand même écroulé, serait-ce toujours par l’intervention du gouvernement américain ? Est-ce qu’on se serait autant acharné à trouver un motif à sa chute ? Est ce qu’il est impossible de trouver une explication qui n’implique pas le gouvernement américain ? Car au fond le fait qu’il abrite des documents compromettants, c’est un motif mais pas une cause. Et il est plus facile de trouver des motifs que des causes. Malheureusement ou plutôt heureusement les motifs n’ont jamais constitué une preuve.



  • Effix 19 septembre 2007 19:33

    « Il s’agit d’une operation de camouflage assez sophistiquée, suffisante pour induire en erreur les experts. D’ailleurs personne n’est expert dans l’ecroulement d’un gratte-ciel suite à un crash d’avion, puisque ca n’arrive jamais. »

    Attention à ce que vous avancez !! D’abord vous dites que l’opération de camouflage est suffisamment bien faite pour qu’aucun expert ne s’en aperçoivent, surtout qu’il n’existe pas d’experts en écroulement suite à un crash. Mais vous dites aussi que ces experts, qui n’en sont pas puisque ça n’existe pas, disent que le scénario officiel n’est pas possible et qu’ils s’en sont aperçus. Le début du paragraphe auquel je fais allusion est pour le coût très hypothétique et ne repose sur aucune preuve solide (un témoignage comme quoi on aurait vu un ouvrier travaillé de nuit n’est pas une preuve car il est tout à fait compatible avec la version officielle). Son principal caractère est de coller à peu près avec les faits observés et l’opinion de ceux qui émettent cette hypothèse. Ca ne la rend pas vraie.

    Quand au bâtiment 7, les médias en ont parlé, je me souviens l’avoir vu à la TV, mais c’est vrai que comparée aux deux autres tours c’est une information plus que modeste (pas un très gros bâtiment, pas de morts ...). Et puis si un ensemble d’explosif est capable de faire tomber un bâtiment en moins de 7 secondes en s’attaquant aux structures vitales, pourquoi un incendie n’en serait pas capable en s’attaquant aux même structures ? Le fait qu’il y ai des bureaux de la CIA ou du FBI ne change rien aux lois de la physique.

    Ce que j’essaye de pointer du doigt, c’est que la plupart des théories alternatives (il y en a plusieurs alors que en toute logique la vérité est unique) se basent sur des raisonnements du type : « Je comprends pas ce qui s’est passé, alors je crée une réponse en accord avec mes connaissances ». Mais finalement il n’y pas une seule preuve vraiment tangible du type un gars qui vient et qui dit : « j’étais un des mecs de la conspiration, à cause de moi et de mon action des milliers de personnes sont mortes, ce qui est contraire aux valeurs de mon pays. Je n’arrive plus à en dormir la nuit et j’accepte finalement de me sacrifier pour dire la vérité. » Alors que sur une conspiration qui doit réunir plusieurs centaines de personnes, il me semble impensable qu’il n’y ai personne qui soit près à témoigner même au péril de sa vie (pour satisfaire sa conscience, pour « liquider » politiquement Bush par exemple).



  • Effix 19 septembre 2007 18:39

    On peut également dire que les partisans des théories « alternatives » réagissent également en faisant rentrer leur théorie pour qu’elle s’accorde avec ce qu’ils ont envie de croire. Il faut bien voir que ces théories se sont énormément développées depuis que les Etats Unis connaissent des difficultés en Irak et que la popularité du président Bush à chuter. La plupart des personnes les défendant sont hostiles au gouvernement Bush et inconsciemment cela est leur premier argument.

    Ensuite l’argument comme quoi, d’après ce qu’on dit, les experts off micro disent ne pas croire à la théorie officielle est réversible. On m’a par exemple dit que les experts interrogés pour soutenir les théories alternatives disent off micro ne pas croire en ces même théories.

    Maintenant je ne suis pas un expert en destruction de bâtiment, mais faites moi confiance je m’y connais plus que la très très grande majorité des personnes et pour moi la théorie officielle est tout à fait compatible avec ce que j’ai vu à la TV, tandis que les arguments opposés manquent un peu, voir parfois beaucoup, de logique et de cohérence. Pourtant la vérité est logique et cohérente.

    Un dernier point, je n’ai aucun sentiment particulier, qu’il soit affectif ou répulsif, envers l’administration américaine. Mais là je ne peux pas le prouver et vous n’avez d’autre solution que de me croire ou de ne pas me croire.



  • Effix 19 septembre 2007 18:19

    Attention à ne pas couper les citations. Je n’ai pas dit uniquement « Si ils ont réussit à berner les experts de commission d’enquête sur le 11 septembre (...) » mais « Si ils ont réussit à berner les experts de commission d’enquête sur le 11 septembre (peu importe les moyens qu’ils sont censés avoir utilisés) ». A ce jeu là on peux faire dire n’importe quoi à n’importe qui. Pour ma citation ce n’est pas trop grave, mais pour d’autres citations c’est beaucoup plus problématique.

    Pourquoi avoir mis des points à la place du contenu de ma parenthèse ? Car celle ci a son importance. Elle sous entend que toutes les possibilités sont envisageables, et notamment celle à laquelle vous faîtes référence : la commission a été choisi en fonction du résultat qu’elle allait rendre.

    Et je réaffirme qu’il est très facile de faire enterrer par dix militaires une bombe nucléaire ou chimique au milieu du désert irakien avec aucun témoin, puis de choisir un groupe d’experts pour enquêter dessus, que de faire installer par des centaines « d’agents » des explosifs en plein milieu de Manhattan et de berner les véritables experts du monde entier qui vont voir les tours s’effondrer en direct à la TV.



  • Effix 19 septembre 2007 17:47

    Si ils ont réussit à berner les experts de commission d’enquête sur le 11 septembre (peu importe les moyens qu’ils sont censés avoir utilisés), alors il n’y aucun souci pour berner une commission d’experts sur le nucléaire en utilisant les même procédés surtout si ils peuvent choisir les experts. En effet contrairement aux attentats, il n’y aurait pas d’experts extérieurs pouvant étudier des preuves à disposition de tout le monde, comme par exemple les images qui ont été montrées en boucle le 11 septembre 2001.

    Mais vous avez raison « en politique, rien n’arrive par hasard », les attentats avaient en effet été prévus pour ce dérouler ainsi. Par Al-Quaida. Car faire du terrorisme, c’est toujours faire de la politique.

    Merci de m’avoir rappelé qui était Roosevelt.



  • Effix 19 septembre 2007 17:00

    Il y a toujours quelque chose qui m’étonne avec ces théories « alternatives » sur le 11 septembre, c’est que d’un côté on a un gouvernement américain capable de monter une opération énorme simulant un attentat en réussissant à berner un très grand nombre de personnes et de spécialistes pour justifier une guerre en Irak. Et d’un autre côté ces mêmes imbéciles sont incapables d’envoyer 10 gars déposer une bombe nucléaire avec un drapeau irakien dessus pour prouver au monde entier que Saddam possédait effectivement des armes de destruction massive et justifier officiellement la guerre au yeux du monde entier alors que c’est bien plus facile. On a d’un coté une administration qui est capable de cacher toute l’organisation de ces attentats, mais qui se révèle incapable de cacher les aventures sexuelles de son président avec une stagiaire. En gros cette administration est soit super intelligente, soit super conne selon la direction du vent.

    Je rappelle également que cette thèse n’est finalement soutenue que par un nombre limité de spécialistes, et l’on peut penser que l’ensemble des autres spécialistes n’est pas choqué par la thèse officielle. Mais on exhibe fièrement les quelques spécialistes qui soutiennent la thèse que l’on a choisit.

    Enfin sur les méthodes utilisées, entre autre ici. Certains affirment que la thèse officielle est un dénis de la démocratie, mais des comportements ici sont à mon goût hautement antidémocratiques, notamment par l’intermédiaire du vote sur les réactions. Je prends en exemple l’intervention de NPM 19 septembre 2007 à 13H56 pour expliquer la signification de « missile » en anglais. J’aimerais savoir en quoi cette intervention en particulier est considérée comme n’étant pas intéressante. J’y vois plutôt l’effet d’une censure de la masse sur un individu qui émet une opinion différente. Et ça c’est hautement antidémocratique sachant que sa réaction va finir par être cachée.



  • Effix 19 septembre 2007 16:19

    Je me permets également de réagir à cet article et aussi au réaction qu’il suscite.

    J’ai lu dans les commentaires des personnes qui traitent de traîtres les étudiants qui partent étudier à l’étranger, et je trouve cela particulièrement choquant. Moi même après avoir terminé mes études en France j’ai choisi de compléter mon cursus dans une université étrangère pendant deux ans, et le dernier sentiment que je ressens, c’est la culpabilité. Les accusations de ce type sont formulées par des personnes qui n’ont aucune notion des réalités de la vie à l’étranger. Au contraire à l’étranger on a une vision totalement nouvelle sur son pays d’origine par l’intermédiaire des autres. Personnellement je suis encore plus amoureux de la France depuis mon expérience internationale. Et je pense que l’auteur de l’article me rejoindra sur ce sentiment. Une personne qui n’éprouverait pas ce sentiment serait plutôt quelqu’un qui n’a pas réellement découvert la culture de son pays d’accueil. Mais peut être que ceux qui traitent de traître ces étudiants ne le feraient pas pour moi car je suis français selon leurs critères.

    Cependant je ne rejoints pas l’auteur sur ses remarques concernant notamment les quotas d’expulsion et l’utilisation de tests ADN.

    Tout d’abord sur les quotas d’expulsion, le fait poser un objectif chiffré peut paraître choquant, mais si un objectif n’est pas chiffré, il ne sera jamais tenu. Il est tellement facile de tenir un objectif du type « reconduire des sans-papiers à la frontière » (il suffit d’en reconduire 3 et c’est bon). Donc pour moi chiffrer un objectif de quota n’est pas choquant. Quand à l’ordre de grandeur du quota, pour moi il ne veut pas dire grand chose. 25000 personnes, c’est combien ? C’est plus que la population de la ville de Verdun. Mais c’est aussi moins d’un tiers du Stade de France. Au fond reconduire 25000 personnes à la frontière c’est vider un Verdun par ans, ou vider un Stade de France tous les 3 ans ? Donc s’émouvoir sur le nombre n’a pas une grande signification.

    Concernant les tests ADN, il faut voir qu’en France on est très réticent quand à leurs utilisations : on doit s’imaginer qu’avec l’ADN on sait tout d’une personne, comme si une personne se résumait uniquement à son ADN (il y en a qui ont une très haute estime d’eux même vu qu’ils peuvent être résumés en quelque chose comme 10000 lignes dans un fichier). Personnellement ça ne me choque absolument pas que l’état Français connaisse ma taille ou la couleur de mes yeux (il le sait déjà par mon passeport). Ensuite si j’ai bien compris les tests ADN seraient utilisés pour prouver une filiation. Quand même il n’y a pas mieux pour prouver un lien de filiation que l’ADN, et dans disons 95% des cas c’est le test qui est le plus efficace. Bien sûr il faut prévoir d’autres possibilités pour les cas où ce test est inutilisable (cas d’adoption par exemple), mais empêcher une loi pour les cas généraux parce qu’il y également des cas particuliers à gérer (surtout s’ils ne sont pas ingérables), c’est marcher sur la tête (à mon humble avis).

    L’auteur accuse d’une certaine façon Brice Hortefeux d’encourager le racisme : je suis désolé mais le racisme n’a malheureusement pas attendu l’actuel gouvernement pour exister (voir les diverses remarques au dessus pour s’en rendre compte que c’est un sentiment qui chez certains est déjà arrivé à sa maturité). Pour ma part reconduire à la frontière des personnes qui sont en situation illégale sur un territoire, ce n’est pas du racisme, c’est faire appliquer la loi.

    Pour finir je souhaiterais m’indigner une nouvelle fois à l’encontre des malheureusement trop nombreuses réactions hautement racistes qui ont été postés qui sont l’expression d’une minorité raciste trop visible.



  • Effix 19 septembre 2007 12:09

    Honnêtement je ne comprends pas trop l’article. Il me semble plus être une accumulation d’arguments contre les constructeurs français plus qu’un ensemble d’arguments ordonnés. Un coup les constructeurs français produisent pas assez de grosses berlines et devraient imiter les constructeurs allemands, un coup plus tard ils construisent trop de voitures polluantes, et on peut donc en déduire qu’il faut qu’ils n’imitent surtout pas les constructeurs allemands.

    Quelques petits rappels :

    - Tout d’abords les constructeurs français sont parmi ceux qui construisent les voitures les moins polluantes en Europe. Si j’ai bon souvenir c’est même PSA qui est le champion dans ce domaine. ET c’est surtout les constructeurs allemands qui râlent contre la méthode de calcul des quotas de CO2.
    - L’auteur semble reprocher aux constructeurs français de ne pas faire de luxe et de ne vendre que des petites voitures. C’EST FAUX. Cela fait des décennies qu’ils essayent de faire des voitures de luxe, mais à chaque fois ils y laissent des plumes. Des exemples : chez Renault l’Avantime fut un flop inattendu et chez Matra, il y en a qui s’en sont mordus les doigts (et pas seulement chez les ouvriers). Chez Peugeot la 607 n’est pas un grand succès. Il ne reste qu’à attendre les résultats de la C6 chez Citroën. Mais son aînée la XM n’avait pas bien marché non plus. Et pourtant c’était une voiture très innovante. La raison à tout cela : en France on aime pas les grosses voitures, tandis qu’en Allemagne au contraire les gens vont être prêts à s’endetter à mort pour avoir une plus grosse voiture. Je vous conseille de circuler sur une autoroute allemande pour voir la différence avec la France (et la différence de niveau de vie n’explique pas tout).
    - Je n’ai vu nul part que la Sandero serait importée en France.
    - L’auteur semble s’inquiéter de la production en Asie : ça fait déjà un bon bout de temps que la Corée du Sud produit plus de voitures que nous, mais ça ne serait qu’aujourd’hui que cela deviendrait dangereux pour l’économie française ? Et puis il y a aussi des constructeurs qui viennent produire en France : Toyota est un exemple très connu, Daimler en est un autre moins connu (l’usine Smart est Moselle).
    - Depuis quand un « copier-coller » d’une voiture comme avec la Smart, c’est innover ? Les Chinois n’obtiendront jamais l’autorisation de vendre cette voiture à part chez eux (ce qui représente déjà pas mal de client je reconnais) : il y a des lois contre ce genre de procédé. Et puis même si d’extérieur ça ressemble à une Smart, je n ose pas imaginer la qualité de ce qui il a à l’intérieur. Je préfère largement acheter une vraie Smart.
    - Le marché pour les voitures « Low Cost » comme le nomme l’auteur est un marché très réduit (source : tout simplement le patron de PSA dans un interview). C’est pourquoi PSA ne souhaite pas suivre Renault dans cette voie : quand PSA sera à même de proposer un véhicule à bas coût dans les pays émergeants, le marché sera saturé. Renault a bien joué en prenant la seule et unique place avec se Logan.

    Je me permet également quelques commentaires sur la stratégie que souhaite mettre en place PSA :
    - Tout d’abord PSA est un groupe surdimensionné : il est capable, en terme d’effectif, de produire 4 millions de voitures alors qu’il n’en vend que 3 millions (tiens au passage 4 millions c’est le nombre visé par PSA, étonnant non ?).
    - Aujourd’hui le marché demande des voitures récentes en terme de conception pour plusieurs raisons : il faut réduire les rejets de CO2 et c’est plus facile avec des voitures récentes, et les clients n’aiment pas les vielles voitures (qui achèterait aujourd’hui une Renault 19 neuve par exemple ?). On ne peux plus faire comme avant, vendre des voitures sur plusieurs décennies (à titre d’exemple, la DS de 1955 à 1975, la 2CV de 1949 à 1990, la 4L de 1961 à 1990). Or faire de nouvelles voitures ça coûte très très cher. Quelqu’un sait par exemple combien de temps il faut pour développer ne serait-ce qu’une nouvelle boîte de vitesse ? Entre 3 et 4 ans (et pourtant une boîte de vitesse c’est vraiment con comme truc, c’est juste de engrenages qui tournent). Et pour avoir de l’argent, il faut que les modèles soient rentables. Et donc réduire les prix de production.

    Non très honnêtement je ne vois pas l’irrationalité que l’auteur semble pointer dans la stratégie des constructeurs français. Ils sont soumis à des contraintes particulières au marché français et mondial, n’ont d’autres choix que de s’y adapter.



  • Effix 13 juillet 2007 13:03

    L’éditorial d’Eric Fottorino, l’article de l’auteur, mais aussi les divers réactions ne sont pas inintéressants.

    En lisant cet article, j’ai en premier lieu penser à un article d’hier sur le Web 2.0 dont fait partie AgoraVox.

    Mais j’avoue être assez en accord avec Eric Fottorino sur les pseudos journaux citoyens que l’on voit se développer. En effet je comprends mal comment un simple citoyen pourrait écrire un article d’information sur un sujet dont il n’est pas un spécialiste et sans avoir à sa disposition tout les moyens d’un journaliste professionnel, même en étant totalement indépendant. Pour moi c’est plus la réflection d’une certaine ambition, voir prétention. Qui plus est, affirmer l’indépendance des rédacteurs AgoraVox est également pour moi trop ambitieux : combien de rédacteurs font partie d’un partie politique, d’une ONG, ou d’un autre mouvement proche de la politique ? Non sur de nombreux sujets, on ne peut pas considérer AgoraVox comme un site d’information, et on aurait tord de le faire.

    Pour moi AgoraVox est plus un lieu d’échange d’idées plus qu’un lieu d’échange d’informations et est donc plus un complémentaire aux grands journaux qu’un concurrent.

    J’ai dit plus haut qu’un simple citoyen ne pouvait pas donner de véritable information sur un sujet dont il n’est pas spécialiste. Mais ce serait malhonnête de ma part d’ignorer que finalement chaque citoyen est spécialiste dans au moins un domaine, ne serait ce que celui dans lequel il travaille. Et finalement des sites comme AgoraVox permettent à des spécialistes de s’exprimer, opportunité qui leur est trop rarement offerte dans les grands journaux. Je prends pour exemple la série d’articles de masuyer sur la forêt française. En lisant ses articles, je sais que l’auteur parle d’un sujet qu’il connaît et qu’il maîtrise. Je sais également que ce n’est pas en ouvrant le Monde, le Figaro ou Libération que je vais trouver de tels articles. Et pourtant c’est aussi de l’information.

    En conclusion, je ne considère pas que des sites tels AgoraVox peuvent rivaliser avec les grands journaux pour fournir une information détaillée sur les grands titres de l’actualité. Par contre ils peuvent donner les différents points de vue de certains citoyens. Et aussi aborder des sujets qui ne sont pas assez vendeurs (ou estimer comme tel) pour apparaître dans les journaux traditionnels.

    AgoraVox n’est pas un nouveau journal sous forme participative concurrent des autres, c’est un nouveau mode de communication d’idée. Et ce serait, selon mon humble avis, une erreur de se tromper sur ce que ce site est vraiment.



  • Effix 29 juin 2007 15:59

    Contrairement à Zen et à l’auteur, je ne pense pas que l’intervention de partenaires privés soit un frein à la recherche fondamentale. Il n’y a qu’à voir chez les prix Nobel de physique (le domaine où il y a le plus de recherche fondamentale) : Penzias et Wilson (prix en 78) ont découvert le rayonnement thermique cosmologique alors qu’ils travaillaient aux laboratoires Bell, Schawlow (prix en 81) y a également fait un passage. On peut également citer tous les mathématiciens dont les théories trouvent directement des applications dans les domaines financiers.

    Le problème pour moi de la recherche en France est au contraire qu’elle n’est pas assez proche du milieu industriel. Et fait trop de la recherche juste pour faire de la recherche sans penser aux possibles applications et on reste un peu trop enfermé dans notre univers de recherche. Par exemple certains ont cité Pierre Gilles de Gennes. Bien qu’étant en avance dans le domaine des cristaux liquides, celui-ci avec son équipe s’est fait doublé par les japonais car ils n’avaient ni breveté leurs découvertes, ni partenaires industriels.

    Et puis enfin les USA qui sont l’un des pays où le privé est le plus investi dans la recherche est également le pays qui fourni le plus de prix Nobel.

    En conclusion pour je ne pense pas qu’il faille opposer la recherche fondamentale avec l’implication du privé.



  • Effix 29 juin 2007 12:44

    Vous dites « sauf l’église », mais si vous parlez de l’Église Catholique, je pense que vous vous trompez. J’ai découvert cela en lisant l’article de Wikipédia sur le Big Bang. Cela montre bien que la position de l’Église vis a vis de la Science a profondément évolué depuis Galilée.

    Maintenant si vous parlez des églises comme on en rencontre aux USA, je suis tout à fait d’accords avec vous : leur position est totalement décalée avec la science.

    Mais leur vision de la science est également assez proche de celle qu’a un (trop) nombre de nos concitoyens, ainsi que de celle qu’avait l’Eglise du temps de Galilée. Je m’explique : pour beaucoup de personnes, la science est capable de donner des réponses sur des sujets qui ne sont pas dans le domaine scientifique, des réponses quasi méta-physique. Il n’y a qu’à voir les émissions scientifiques qui marchent à la TV avec l’exemple particulièrement honteux (à mon humble avis) de E=m6. Alors que le nom laisserait penser qu’il s’agit d’une émission purement scientifique, les thèmes abordés sont plus proches de la psychologie, du télé-achat (Comment bien choisir son aspirateur par exemple). En gros les téléspectateurs qui sont également nos concitoyens attendent que la science leur dise ce qui est bon ou mauvais pour eux. Cette vision date en fait de l’antiquité où les scientifiques étaient également des philosophes (par exemple Pythagore), la science et la philosophie étant nés en même temps en Grèce. Et c’est Galilée qui le premier a dit que la science ne pouvait répondre qu’à des questions scientifiques et non méta-physiques (la fameuse révolution galiléenne). Pour en finir avec E=m6, j’ai pensé à un moment faire une pétition pour que M6 rende la formule d’Einstein au monde scientifique, en gros qu’elle renomme l’émission.

    Alors si la position de l’Église vis a vis de la science a évolué, celle d’un grand nombre de nos concitoyens est elle resté figée, car la science pure est assez inquiétante, ne répondant aux questions intérieures de l’Homme. Du coup on adapte, voir nie, les résultats de la science pour répondre à nos questions (en premier lieu celle du pourquoi de l’Homme).

    Et finalement la réponse à la question originelle de l’auteur est peut être : parce que les gens ne veulent pas savoir ce qu’est vraiment la science.



  • Effix 19 juin 2007 12:59

    Je me permet juste quelques précisions concernant votre article.

    Votre calcul ne correspond pas à ce qui se pratiquait sous la quatrième République. En effet il y avait déjà un aspect local dans les élections législatives car la représentation se faisait à la proportionnelle pour chaque département, et non pas au niveau national. Qui plus est, le scrutin n’était pas exactement proportionnel, mais ce faisait suivant la méthode de la plus forte moyenne (je vous invite à lire l’article Wikipédia y faisant référence que j’ai trouvé très instructif).

    Qui plus est il me semble faux de dire que seul l’UMP se prononce contre une dose de proportionnelle. Il me semble que Nicolas Sarkozy l’avait évoqué (certains avait alors dit qu’il faisait un appel en direction des électeurs du FN).



  • Effix 16 juin 2007 18:04

    J’admire la méthode ! Pour regarder un phénomène global, je commence par regarder mon nombril et là j’en tire toutes les conclusions, car je vois bien que c’est vrai ! Dans le même ordre d’idée, à une certaine époque, on voyait bien que la Terre était plate. D’ailleurs même aujourd’hui si vous regardez autour de vous, elle est toujours plate. On doit certainement nous mentir depuis quatre siècles.

    C’est toute la différence entre une mesure objective (l’indice des prix à la consommation) et une mesure subjective (votre belle-mère). La première est une mesure qui permet d’avoir une estimation globale d’une valeur, et dont on maîtrise les hypothèses ce qui permet d’en connaître les limites. La seconde, c’est juste ce qui est ressenti, mais pour la mesure on maîtrise rien du tout.

    Mais ça tombe bien car l’Allemagne est un pays que je connais bien, et mon indicateur subjectif me dit que les prix n’ont pas augmenté (même la bouteille d’huile). Et là où j’ai vraiment de la chance, c’est que le Bundesamt me dit la même chose.

    Enfin concernant le calcul de l’indice des prix à la consommation, vous semblez penser que nos fonctionnaires de l’Insee sont de sombres crétins qui n’ont rien compris à la vie et pour qui l’augmentation du prix du caviar compte autant que celle du prix de la baguette. Dans ce cas je vous renvoie à la fois vers la page de Wikipédia et à celle de l’Insee qui expliquent toutes deux de façon assez complète ce qu’est ce fameux indice des prix à la consommation. (Je cite notamment : « Il mesure l’évolution des prix à qualité constante. », donc encore désolée pour votre bouteille d’huile qui diminue).

    J’ajoute juste un dernier mot : tant que c’est pas gratuit, c’est que c’est trop cher.



  • Effix 15 juin 2007 22:53

    Vous avez raison : l’ACPE n’adopte pas de position. Du fait d’une erreur de ma part (je pensais que par ACPE, vous sous-entendiez l’organe législatif qui avait fixé la définition légale de la TVA), je me permets de reformuler ma phrase : Le législatif semble avoir adopté une position intermédaire. Vous voyez, ça change tout. Ou rien. Car le choix de celui qui paye les taxes lors d’un échange reste assez arbitraire. Par exemple lors d’une vente de blé entre un fermier et un meunier, qui paye la part de la récolte qui va être mise de côté pour la prochaine semence ? Pour moi, autant chercher qui est le premier de l’oeuf ou de la poule.

    Concernant les bilans comptables, vous avez également raison. Ils sont effectivement calculés hors taxes (c’est à dire hors TVA). Mais c’est plus pour simplifier le calcul, et non pas pour dire que c’est le consommateur final qui paye l’intégralité de la TVA. D’ailleurs, notre boulanger paye aussi la TVA sur la farine et les oeufs qu’il achète. Le fait de faire le bilan HT permet de voir immédiatement la valeur que l’entreprise a ajouté à un produit. D’ailleurs dans certains cas et dans certains pays, quand la valeur ajouté est négative, l’entreprise peut se faire rembourser l’excédent de TVA qu’elle a payé. Mais heureusement cela n’est pas possible en France, car la vente à perte y est interdite.

    Enfin si votre comptable vous présente un bilan où les dépenses sont supérieures aux recettes, je vous conseille de le renvoyer immédiatement pour faute professionnelle. Un bilan est soit faux soit équilibré, même si les actionnaires sont des gros cochons de capitalistes qui ne cherchent qu’à faire des dividendes inhumains en exploitant leurs employés.

    Pour finir je ne me prononcerais pas sur le caractère juste ou injuste de la TVA, car vous ne semblez pas près de reconnaître que in fine c’est les consommateurs qui par leurs achats financent les dépenses de l’entreprise. Vous semblez plus accroché à l’idée que c’est le travailleur qui règle les factures de l’entreprise. Auquel cas je vous conseille également de revoir votre contrat de travail avec votre employeur : la règle générale veut que ce soit l’employeur qui paye l’employé (au juste prix de son travail ou non, ça c’est assez subjectif), et non l’inverse (même dans les régimes super-capitalistes). Si vous êtes dans le second cas je dois supposer que vous disposez d’un capital suffisant pour payer votre employeur.

    Et moi qui croyait naïvement que l’employé n’apportait qu’une compétence et une force de production.



  • Effix 15 juin 2007 20:30

    Pourquoi les produits d’importations sont ils exclus du dispositif ? Il y a également une TVA qui leur est appliquée. Par contre c’est vrai que eux ne bénéficieront pas de la baisse des charges car ils produisent dans un autre pays. J’avoue avoir du mal à suivre votre raisonnement pour arriver à une telle conclusion.



  • Effix 15 juin 2007 20:06

    Oui mais non.Sur le papier que vous citez, en effet la TVA est facturée au consommateur. Mais dans la réalité c’est juste une question de point de vue. Par exemple quand j’achète ma baguette, je préfère considérer que je la paye plus chère mais que je ne paye pas de taxe ni d’impôt. C’est mon boulanger qui paye toutes les taxes dont la TVA. Un autre préférera considérer qu’une baguette ce n’est que un peu de farine, de la levure et quelques autres ingrédients, et que le boulanger ne paye aucune taxe. Celui ci payera sa baguette moins chère que moi, mais par contre considère que c’est lui qui paye toutes les taxes, charges et impôts. L’APCE semble adopter une position intermédiaire. On peut toujours argumenter dans un sens ou dans l’autre, mais en attendant la baguette on la paye tous les trois au même prix que ce soit moi ou le boulanger qui payont la TVA. On peut même se la partager si ça fait plaisir à plus de monde !

    Vous citez également les charges sur les salaires. Le mécanisme est proche. Et on peut tout à fait imaginer que demain on dise que les charges payées par les salariés soient payées par l’employeur, et que du coup le salaire brut soit mis au niveau du salaire net (c’est un peu le principe du prélèvement à la source). On pourrait se plaindre que les salaires ont baissés, ou que les employeurs paient plus de charges. Mais dans les faits rien a changé, et personnellement je trouve les deux positions formidablement démagogiques.

    Quand à la petite histoire sur les investissements des actionnaires, le paiement des dividendes est une dépense pour l’entreprise tandis que l’investissement par un actionnaire est une rentrée d’argent. Donc je réaffirme ce que j’ai dit précédemment, la quasi-totalité de nos revenus passent dans les dépenses des entreprises (que l’on soit Crésus ou Job).



  • Effix 15 juin 2007 17:34

    « Je me demande si l’INSEE pourrait répondre à la question. »

    La réponse est : OUI Et ça même déjà été fait. Bon maintenant pour certains l’Insee n’est qu’une grosse machine qui travaille à chercher des chiffres vrais pour être sûr de sortir de chiffres faux. smiley



  • Effix 15 juin 2007 17:03

    Juste quelques précisions concernant votre article.

    Sur la chaudière à bois, le rejet de CO2 lors de la combustion n’a pas d’importance pour le réchauffement climatique, et c’est tout l’intérêt des combustibles issus de la biomasse. Contrairement aux énergies fossiles, ceux-ci n’ajoutent pas de carbone dans le cycle du carbone, tout au plus ils accélèrent ce cycle. Par contre les rejets de CO2 pour la production des granulés est à prendre en compte. Je n’ai pas d’idée concernant l’ordre de grandeur, mais je pense que ces rejets restent négligeables par rapport ceux à d’autres énergies.

    Concernant le photovoltaïque évoqué par certains des commentaires je demeure assez septique quand à son utilisation en masse. J’avais entendu d’une personne dont les qualités scientifiques peuvent difficilement être mises en doute, que les panneaux solaires étaient pleins de saletés excessivement polluantes. Bien sûr pas de gros soucis si il existe un circuit de recyclage efficace. Mais dans le cas contraire, ne risque-t’on pas de voir apparaître des décharges sauvages de panneaux solaires comme on le voit actuellement pour les réfrigérateurs ou les batteries ?