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Les commentaires de Gaël



  • gael 3 avril 2010 08:20

    « @gael : Mais si la race n’est pas déterminante, en quoi la relever est-il plus intéressant que de relever que les trafiquants sont droitiers ? C’est là qu’est toute la question ! »


    Selon vous, est-il intéressant de relever le fort taux de délinquance seine-saint-Denis ? Parce que c’est pareil, croyez-moi : ce n’est pas la seine-saint-denis qui est déterminante, mais le niveau social.

    La sociologie consiste en premier lieu à recueillir un maximum de données pour fonder ensuite des analyses pertinentes. Je ne vois pas en quoi l’origine géographique devrait être exclue de ces données. Quitte à démontrer ensuite que la probabilié de devenir un délinquant ne dépend pas de cette origine, et faire taire le racisme par la raison plutôt que par les tribunaux. Ça vous plairait, ça, non ?

    Sans statistiques ethniques, tous les bruits peuvent courir, il n’existe aucun moyen de les réfuter.


  • gael 2 avril 2010 20:12

    Quel est le sens !!!? Mais vous le savez très bien, ni plus ni moins que ce qu’il dit : que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes. Pourquoi diable faurait-il qu’il y ait un sens caché ? En ce qui concerne la pertinence de sa remarque, je vous réfère à ma réponse à votre exemple douteux sur les droitiers.



  • gael 2 avril 2010 19:28

    « La plupart des trafiquants sont sans doute aussi droitiers, et alors ? »

    Sauf que ce fait est inintéressant, les droitiers étant évidemment plus nombreux.

    Le fait que les arabes et les noirs constituent la majorité des délinquants malgré leur minorité dans la population est un fait social intriguant, que vous le vouliez ou non, et ce n’est pas en soi un acte raciste de le relever.

    Le racisme serait de dire que les arabes et les noirs sont délinquants parce que leur nature, leur race les y pousse - ce que Zemmour n’a jamais affirmé, lui qui reconnaît bien volontiers l’origine social de cette surreprésentation.



  • gael 31 mars 2010 21:10

    "Les gens comme vous préfèrent le politiquement correct, les discours pleins de vacuité.« 

    Bein ouin, évidemment. Parce que j’ai l’outrecuidance de demander que nos politiques fassent preuve de correction et de respect envers le reste des mortels, je me gave de politiquement correct. C’est tellement plus fendard quand on s’insulte, quand on s’étripe, quand on se lance des »corporations de merde« et des »petite cervelle" à la gueule.

    Je vous prie de m’exposer, cher monsieur, ce que le discours de M. Mélenchon aurait perdu de force et de qualité sans sa vulgarité.

    C’est drôle, je ne suis pourtant pas si vieux mais je me sens déjà démodé.



  • gael 31 mars 2010 18:09

    « Mais l’arrosage se retourne contre les arroseurs. Je jubile. Une pluie de commentaires qui me sont favorables vilipende les utilisateurs de ce chef d’œuvre de manipulation. »


    Prenez garde, M. Mélenchon, de confondre l’ensemble des internautes avec la bande d’intellectuels auto-proclamés d’AgoraVox.

    « Puis, par imitation, sans vérifications ni retenue, la dépêche passe sur tous les médias ! »

    Pardon mais que croyez-vous qu’il faille vérifier ? Rassurez-moi, c’est bien vous sur la vidéo, pas un double ? Ah, j’y suis ! C’est Jurassic Park ! Un Mélenchon en images de synthèse !

    Trève d’ironie. Peu m’importe que votre déclaration soit, ou non, officielle. Elle reflète indéniablement le fond de votre pensée, même si je conçois volontiers que la fatigue et la colère lui aient donné une couleur et une violence inhabituelles. Vous auriez sans doute préféré que l’étudiant journaliste, pour lequel feignez d’avoir éprouvé de la bienveillance quand il suffit de visionner la vidéo pour se rendre compte que vous n’éprouviez à son égard, et ce dès le début de l’interview, que mépris et condescendance, ne diffusât point son interview. Vous préféreriez certainement que la presse, notamment écrite, continue à penser que vous gardez pour elle quelque respect. Trop tard ! Internet vous a rattrapé, tant mieux.

    Plus personne désormais ne pourra ignorer les contradictions de bonhomme. Son mépris à l’égard des journalistes. Sa suffisance à l’égard de ceux qu’il juge inexpérimentés. Son inébranlable certitude, qui ne souffre pas de contradiction. Son hypocrisie, aussi. Car M. Mélenchon, si vous méprisez tant les médias, que ne les fuyez vous ? Personne ne vous oblige à fréquenter les plateaux télés, sur lesquels vous ne réchignez pas vous montrer, un brin ronchon il est vrai, mais la bougonnerie, après tout, ça passe bien à l’écran.

    On vous croyait le Kersauson de la politique, on découvre maintenant votre suffisance et votre intransigeance. Mais vous aurez beau pérore, vous vous êtes fait avoir en beauté, et c’est tant mieux.


  • gael 23 mars 2010 12:00

    Pour la lettre de licenciement, vos sources ?



  • gael 23 mars 2010 11:50

    Quand Paul Villach voit une nénette rouler un cigare entre ses deux pomélos, il sort son encombrant et prétentieux appareillage dialectique pour pontifier trois pages durant sur les dangers du leurre d’appel sexuel.

    Mais quand une chaîne de télévision publique met à profit l’instinct de mort de ses téléspectateurs, travestissant en documentaire le voyeurisme le plus odieux, monsieur se pâme. On perçoit bien là les limites et la vanité de son acuité intellectuelle.



  • gael 23 mars 2010 11:19

    Le mot « vibescunt » n’existe pas. Peut-être l’auteur voulait-il dire « vigescunt » ? Mot à mot :


    Les choses redemandées (répétées) deux fois plaisent, mais les choses familières gagnent en vigueur.

    Si vous avez l’impression que ça ne veut pas dire grand chose à moins de se casser la tête, vous rejoignez mon sentiment  À mon sens, la deuxième partie de la citation est inventée.


  • gael 12 mars 2010 10:43

    N’en déplaise à l’auteur, un bruit de chiottes reste un bruit de chiottes, quelle que soit l’animosité que l’on nourrisse envers sa victime - et celui-ci racle la cuvette avec une remarquable application. L’inélégance de vos adversaires ne vous autorise pas à vous abaisser à leur niveau ; à quoi bon, sinon, déplorer l’état du débat en France ?


    Comme il est amusant d’observer les donneurs de leçon, les chantres auto-proclamés de la dignité et de l’éthique journalistique, se livrer à la curée avec autant de hargne.


  • gael 9 mars 2010 00:53
    « Je suis français juif » c’est d’une élégance rare... De plus, c’est une grossière erreur de penser que le rang d’un mot dans une phrase est inversement proportionnel à son importance. La réalité est tout de même plus subtile, mais la subtilité, ça n’a pas l’air d’être votre truc.




  • gael 13 février 2010 15:58

    Monolecte, je suis loin d’être toujours d’accord avec vous et sur le féminisme même nous trouverions sans doute des points de désaccord, mais une fois n’est pas coutume, je me dois de vous féliciter pour un article intéressant et vraiment bien écrit.

    À la prochaine engueulade virtuelle, donc !



  • gael 22 janvier 2010 11:26

    Supprimez surtout ce stupide système de votes des commentaires qui amène à formuler des attaques de plus en plus virulentes pour récolter un maximum de points. Tous les sites que je l’ai vus mettre en oeuvre se retrouvaient avec ce problème.



  • gael 4 janvier 2010 11:04

    L’auteur ne fait que reprendre le titre de l’article dont il donne le lien dans la même phrase :

    « France : Poor Muslims Are So Cold They Burn Cars To Stay Warm..Or : Thug Youths Destroy 1,137 Cars »

    Il est fréquent dans les médias étrangers d’ironiser sur cette nouvelle tradition française qu’est la mise à feu de centaines de voitures chaque année. Et il l’est tout autant, sans doute par un raccourci sociologique discutable, d’attribuer la responsabilité de ces actes aux musulmans des banlieues.

    L’arbre (un flagrant racisme anti-arabes / musulmans) ne doit pas cacher la forêt : l’étranger se gausse de notre politique migratoire, et voit dans les problèmes que nous rencontrons ces dernières années la conséquence naturelle et prévisible de cette dernière, le retour de bâton de la « France terre d’accueil », la « patrie des droits de l’Homme » et toutes ces expressions pompeuses dont nous avons coutume de nous affubler mais dont le sens général peut se résumer ainsi : « nous, on sait mieux que les autres ».

    Se pourrait-il qu’il y ait dans cette critique un peu, ne serait-ce qu’un tout petit peu de vrai ?



  • gael 24 décembre 2009 11:52

    Je m’étonne que votre opinion sur le livre ne se retrouve nullement dans les questions que vous avez posées à ses auteurs. Pas très franc du collier, ne trouvez-vous pas ?


    J’éprouve le même sentiment de dégoût face à ces reportages où l’intervieweur piège un représentant de je ne sais quel grand groupe, afin d’insérer ses réponses à des questions forcément orientées dans un discours entièrement à charge contre ladite entreprise (à grands renforts de musique à suspens et de caméras cachées). Mais laissez faire, c’est sans doute ce sentiment un peu usé qu’on appelle « scrupules » qui me joue des tours.


  • gael 8 décembre 2009 23:10

    J’ai lu l’article en question il y a quelques mois, que j’avais trouvé proprement passionnant.


    J’ignorais totalement que l’auteur sévissait sur AV !


  • gael 8 décembre 2009 23:01

    Plutarque n’était pas contemporain de César. Il n’est pas douteux que ce dernier était d’une formidable intelligence, et un maître d’une grande exigence qui devait donner bien du fil à retordre à ses secrétaires, mais le témoignage de Plutarque n’étant pas de première main, son exactitude quant aux détails peut raisonnablement être mise en doute.


    J’ajouterais que le terme de « notes » ne signifie pas forcément qu’il les ait écrit lui-mêmes : elles peuvent tout à fait avoir été dictées.




  • gael 8 décembre 2009 22:18

    Pour rebondir sur le « style de gendarme » : je crois simplement que la langue latine autorise une concision impossible à reproduire en français. Aucune des traductions des Commentarii que j’ai eues en main n’y parvient ; il semble qu’il faille toujours broder pour coller au sens de son texte tout en gardant un certain niveau de langue.


    César, c’est toute la puissance et la concision du latin, dans un style efficace et haletant.


  • gael 7 décembre 2009 15:09

    Ras-le-bol de l’auto-promotion sur AgoraVox. Ce site n’est pas et ne doit pas devenir un vulgaire réservoir de liens !


    Et puis bon sang, écrivailleux et scribouillards d’AgoraVox et d’ailleurs : que l’on ne parle pas de vos pamphlets dans tous les talk shows en dit plus long sur votre importance que sur l’orientation idéologique des grands médias.

    L’enflure des mollets vous est montée au cerveau en passant par le nerf optique.


  • gael 5 décembre 2009 19:23

    En effet j’ignore tout de cette théorie, dont vous êtes l’auteur et principal promoteur, si j’en crois mon ami Google.


    Je reste convaincu que vous ne pouvez pas demander à un journaliste de mettre ce surplus de distance entre la vérité et l’information qu’il livre, pas plus que vous ne pouvez demander à un commercial d’être objectif sur le produit qu’il vend. Pourquoi ? Parce qu’il faudrait, pour que la chose soit envisageable, que tout le monde s’y applique, à défaut de quoi la brave chaîne ou station de radio qui se serait donné ce principe subirait la perte de confiance de ses téléspectateurs / auditeurs / lecteurs, qui se ruerait chez la concurrence. Toute occasion que l’on ne saisit pas est un cadeau que l’on fait à ses adversaires.

    C’est au *public* (comme aux consommateurs) de faire ce travail.


  • gael 5 décembre 2009 17:25

    J’ajoute que je n’ai rien contre l’argument de la « représentation d’un fait » en tant que tel. Que l’observateur affecte toujours ce qu’il observe, cela a été dit et redit de multiple manières au cours du XXè siècle, dans les contextes les plus variés : étude du comportement animal, physique quantique, journalisme.


    Non je me moquais plutôt (pour le coup, assez gentiment) de votre reproche à l’encontre des journalistes, dont vous semblez exiger qu’ils développent une thèse sur leur subjectivité à chaque fois qu’ils ouvrent la bouche !