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Les commentaires de Gaël



  • Gaël 10 août 2011 16:35

    C’est drôle, foufouille, il faudra que tu m’expliques parce que je vois plein de gens travailler 35 heures par semaine dans des conditions tout à fait honorables et vivre heureux dans une maison, dans un quartier tranquille...


    Et je ne parle pas de patrons de multinationales, mais de simples salariés fraîchement diplômés...

    Il faudrait voir à ne pas galvauder le terme d’esclavage. Quand vous travaillerez 15 heures par jour à fabriquer des Nike pour 12 centimes de l’heure, on en reparlera...


  • Gaël 10 août 2011 15:47

    Foufouille, il ne s’agit pas ici d’un chômeur travaillant dur pour trouver un emploi, mais d’un parasite assumé ne voulant surtout pas en trouver un.



  • Gaël 10 août 2011 15:44

    « Alors écoute ô empereur méprisable »


    Je vais répondre à la place de Tiberius, mais si j’en crois son avatar, son pseudonyme n’évoque pas l’empereur Tibère, mais Tiberius Gracchus, le premier des frères Gracques, noble romain sauvagement assassiné pour avoir, lors de son tribunat, engagé un programme de réformes sociales, notamment agraires.

    Son frère, Caïus, devait subir le même sort quelques années plus tard après avoir entamé un programme encore plus méthodique et ambitieux.

    Nous passons donc d’un sombre empereur à un véritable socialiste de la République, un brin ambitieux, mais animé d’idées généreuses.

    Ce n’est pas vraiment la même chose...


  • Gaël 10 août 2011 15:35

    @ foufouille : Oui enfin, même une petite, même une fac, à moins d’habiter tout à côté (auquel cas il serait dur, pour un RMIste, de cultiver ses légumes !), il faut encore pouvoir payer l’appartement de son môme. Et ce n’est pas avec les bourses ou l’APL que l’on peut étudier sereinement. Je parle d’expérience...


    Reste la solution à l’américaine : s’endetter, et passer les 10 premières années de sa vie professionnelle à payer ses études.


  • Gaël 10 août 2011 15:28

    @ foufouille : vous avez dû manquer le mot « volontairement » dans mon raisonnement.


    Les invalides ne l’ont évidemment pas choisi. Quant aux retraités, ils ont fait leur part. C’est l’idée.


  • Gaël 10 août 2011 15:25
    Je ne me réjouis pas plus de contribuer à l’indemnisation le « préjudice moral » subi par Bernard Tapie que de payer le RSA de ce joyeux glandeur. Et je ne vois pas dans mes propos ce qui t’autorise à tirer une conclusion contraire, si ce n’est peut-être le raccourci douteux :

    patron = de droite = idolâtre de Sarkozy et ses copains.

    Auquel cas, pour un professeur en logique et cohérence, tu manquerais foutrement de subtilité et d’esprit de nuance.


  • Gaël 10 août 2011 14:51

    En plus des arguments avancés plus bas contre le RU, je voudrais ajouter ceci :


    Un revenu n’a de sens qu’au regard du marché et des prix pratiqués. Si les revenus augmentent, les prix en feront automatiquement de même, jusqu’à trouver un certain équilibre entre ce que les acheteurs peuvent payer, et la concurrence entre les vendeurs.

    Même principe pour l’APL : souvenez-vous, on s’est rendu compte il y a quelques années que les loyers des logements étudiants étaient gonflés d’à peu près 150 €, soit le montant de ladite APL...

    Donc au final, ce RU ne résoudra rien, mais constituera une pression fiscale supplémentaire sur les travailleurs.


  • Gaël 10 août 2011 14:39

    Les latinistes distingués auront remarqué l’erreur : « Ubinam gentium sumus », et non « Ubinam genti sumus » !



  • Gaël 10 août 2011 14:35

    Peut-être. J’avoue que l’idée m’a traversé l’esprit.


    La vrai info n’est pas là, elle réside surtout dans le nombre de commentateurs qui applaudissent des deux mains et des deux pieds en criant : « Bravo ! Vous avez réinventé le RU ! C’est magnifique ! ».

    Que l’on ne souhaite pas cautionner le système actuel est parfaitement compréhensible, peu importent les raisons d’ailleurs. Chacun a le droit à son opinion, si extrême soit-elle. Et j’ai toujours pensé que l’on devrait avoir le droit de vivre hors de la société si on le souhaitait : car l’expression « contrat social » est vide de sens, si ledit contrat n’est jamais soumis à notre approbation !

    MAIS et il y a un MAIS : celui qui se place volontairement hors de la société, hors du système économique, qui ne paie pas d’impôts, qui ne fabrique aucune marchandise, ne rend aucun service, ne doit pas s’attendre à recevoir quoi que ce soit du système ! Avancer le contraire est une hérésie stérile.

    J’entends déjà la cohorte des avocats du Revenu Universel : « mais cette personne ne garde rien pour elle, elle réinjecte tout dans l’économie ! » Ce à quoi j’ai envie de répondre : et alors ? Mais c’est quoi cette mentalité à deux balles ? Ubinam genti sumus ? Cet argent est prélevé majoritairement à des gens qui ont travaillé pour l’obtenir, il n’est pas juste que cette personne en profite sans avoir rien accompli !

    Au delà de tout système économique, le travail est une chose nécessaire. Nous serions tous bénéficiaires du RU que rien n’y ferait : il faudrait quand même labourer les champs et traire les vaches pour avoir quelque chose dans son assiette. Quelle que soit la hauteur de la pyramide de services un peu abscons sur laquelle nous vivons, on en revient toujours là. Tout euro gagné correspond au travail d’un paysan. Prétendre vivre sans travailler, c’est jouer au pique-assiette pour bouffer à l’oeil, c’est laisser les autres faire sa part de travail. Ça n’est pas acceptable.


  • Gaël 10 août 2011 14:06

    Message inintelligible.



  • Gaël 10 août 2011 13:54

    Je suis chef d’une jeune entreprise, encore déficitaire. Chaque trimestre, je paie religieusement des cotisations sociales correspondant sans doute à peu près à ce que vous touchez chaque mois de l’État pour cultiver votre herbe. C’est sans doute ça, la Politique Agricole Commune, sans doute.


    En simplifiant à peine, nous dirons que pour garantir votre humble - encore heureux - style de vie, il existe en France 3 abrutis comme moi qui triment comme des cons tous les jours pour remplir votre assiette, sans récolter encore le fruit de leurs efforts. Ce sans compter les allocations familiales que vous touchez sans doute sans plus de honte, bien que le bon sens prescrive de ne pas fonder un foyer tant que l’on a pas les moyens d’assurer sa subsistance. Concept qui vous échappe sans doute.

    Est-il nécessaire que je développe ?

    — Un « réac qui se lâche », du genre sans lequel vous seriez sans doute à la rue.


  • Gaël 2 août 2011 10:16

    Gauche et droite symbolisent deux tendances lourdes et universelles : les forces de conservation et de changement. L’une tend à préserver le statu quo, considéré comme fonctionnel malgré ses défauts, et fuit les innovations, vues comme dangereuses, tandis que l’autre souhaite leur mise en place pour résoudre les problèmes actuels, au risque d’en créer de nouveaux.

    Bien entendu, ceux pour qui le système en place est bénéfique auront tendance à militer pour sa conservation, tandis que ceux qui s’estiment lésés plaideront pour des changements majeurs. Mais selon les époques, le champ de bataille sera différent. Si le débat porte aujourd’hui essentiellement sur la mondialisation, sa défense n’est en aucun cas « par définition » une idée de droite : avant d’être appliquée massivement, il s’agissait d’une idée de gauche, sensée ouvrir la voie à la communion des peuples...

    D’un point de vue global, les forces de conservation et de changement sont nécessaires et s’équilibrent. Qui change tout le temps de destination ne va nulle part.

    Dans notre monde actuel, où tout doit aller vite et où l’avenir est perçu comme beaucoup plus important que le passé, la parti de changement a la cote, du moins auprès des élites intellectuelles. Ce ne fut pas toujours le cas. À Rome, l’expression « res nova » (littéralement : chose nouvelle) signifiait à peu près « révolution ». Les vieux Romains voyaient d’un mauvais oeil tout ce qui constituait, à leurs yeux, une trahison de leur culture et de leurs traditions.

    Just pour remettre un peu les choses en perspective, et éviter les raccourcis faciles...


  • Gaël 21 juillet 2011 23:13

    Toutes mes excuses, gaijin, c’est en réalité à Thomas Kuhn que je pensais, et à sa « Structure des révolutions scientifiques ».


    Popper et Kuhn se sont tous deux penchés sur la nature de la science, et ont apporté des réponses très différentes (que l’on considère souvent comme contradictoires, mais qui me semblent complémentaires), Popper s’attachant à différencier les assertions scientifiques des autres en insistant sur leur « falsifiabilité », ou si vous préférez, leur réfutabilité (ceci exclut, par exemple, la psychanalyse et la religion du champ de la science).

    Kuhn, à l’inverse, s’est penché sur les processus sociologiques au coeur de la science, ce que j’évoquais.


  • Gaël 21 juillet 2011 17:43

    Un dernier argument enfin : si le sphinx représentait un lion, pourquoi l’avoir décapité ? N’aurait-il pas été plus simple de le travestir en une représentation de la déesse Sekhmet ? Cela aurait été particulièrement à propos, celle-ci étant associée au désert.



  • Gaël 21 juillet 2011 17:40
    @ Robin des voix

    - Concernant l’érosion : les parties enfouies sont protégées du vent, mais ont subi les attaques du sable au cours de cet enfouissement...

    - OK pour la constellation du lion. Admettons que le sphinx pointe vers l’endroit où elle apparaissait dans le ciel, il y a 13 000 ans (et ce en faisant fi de la variation de cet endroit au cours de l’année). Il me paraît peu probable qu’une civilisation aussi ancienne, sans tradition écrite, ait reconnu les mêmes constellations que nous, celles-ci variant d’une civilisation à l’autre, d’un continent à l’autre.

    @ gaijin :

    «  » le consensus actuel veut que l’érosion du sphinx est due avant tout aux effets conjoints du sable et du vent.«  
    consensus où dogme ? »

    La science est un dogme en marche ! Un consensus sans cesse ébranlé par de nouveaux faits, mais qui s’accroche à ses théories tel une moule à son rocher jusqu’à ce qu’une théorie unificatrice, plus large et la plus conservatrice possible, englobe ces nouveaux éléments. Lisez Karl Popper.


  • Gaël 21 juillet 2011 17:27

    « A La base ce gros sphinx représente ien un LION. Il est d’ailleurs je vous le donne en mille.... tourné vers la constellation du lion ! »


    Oui, les égyptiens tant attachés aux chimères (dieux à corps d’homme et à tête de chacal ou de scarabée) n’auraient certainement pas pu imaginer un lion à tête humaine ! Mais enfin, votre histoire de constellation est ridicule : les constellations ne sont pas fixes. Leur position bouge non seulement au cours de la nuit, mais également d’une saison à l’autre. Enfin, elle n’était pas la même il y a quelques milliers d’années.

    « Parfois, certains arguments de »spécialistes« sont tellement risibles qu’on se croirai revenu au temps ou Galilée était insulté de mécréant.... »

    Je ne vous le fais pas dire.


  • Gaël 21 juillet 2011 17:21

    Érosion hydrique ? Vous affirmez cela avec beaucoup de témérité. Certains géologues l’ont avancé, mais le consensus actuel veut que l’érosion du sphinx est due avant tout aux effets conjoints du sable et du vent.


    En ce qui me concerne, il ne me paraît pas choquant que le sable, en s’accumulant, ait tout simplement... sablé le sphinx, avant, bien sûr, de le protéger.

    Évidemment, j’adorerais découvrir que le sphinx a été construit il y a 10 000 ans. Mais je ne suis pas égyptologue, aussi aurai-je plutôt tendance à penser que ces derniers savent de quoi ils parlent.

    Vous remarquerez que je n’ai pas compulsivement appuyé sur le bouton « - » qui jouxte le titre de votre commentaire, ce que je vous soupçonne d’avoir fait pour le mien. Je trouve cette attitude totalement non constructive : dans la vie réelle, traitez-vous vos interlocuteurs d’idiots avant d’avancer vos arguments ?

    Bonne journée.


  • Gaël 21 juillet 2011 16:20

    Euh... Le sphinx a fait l’objet de plusieurs restaurations, plus ou moins heureuses, depuis le 19ème siècle. Ce qui peut expliquer en partie la différence entre la tête et le corps. Mais surtout, il est resté partiellement enfoui pendant des siècles, seule la tête se dressant au-dessus des dunes...


    Pour ce qui est des proportions, vous êtes choqué par la taille de la tête, mais nullement par celle des pattes antérieures, à l’évidence bien trop longues. Pourquoi cette difformité ? Tout simplement parce que le sphinx n’est pas bâti pour être regardé de profil, mais de face ! Comme de nombreuses statues, vu sous un autre angle, il manque de naturel.


  • Gaël 28 juin 2011 14:04

    C’est bizarre dites-donc, j’étais pourtant sûr d’avoir vu un reportage sur le sujet au journal de France 2.


    ...


  • Gaël 14 juin 2011 08:52

    Je résume votre argument (ce n’est pas parce que vous n’avez que 15 ans que l’on peut se permettre de vous tutoyer, même si votre rébellion à l’égard de la marseillaise me semble éminemment juvénile - après tout, vous n’êtes pas plus naïf ou idéaliste qu’Edwy Plenel ou Nicolas Domenach, qu’aucun commentateur ici ne s’aventurerait à tutoyer) :


    La Marseillaise est un chant violent et guerrier, incompatible avec les valeurs de la République, exprimant de surcroît une antipathie anachronique à l’égard de nos voisins européens, à l’époque où nous devrions tous marcher main dans la main vers des lendemains qui chantent.

    Je pense au contraire que la République est violente par essence : comme tout ordre, elle s’exprime en opposition au chaos, à la généralisation historique du second principe de la thermodynamique qui voudrait sa dissolution dans le monde, l’écroulement de ses valeurs et la disparition de sa singularité. Il n’y a de République qu’une République militante, fière d’elle-même et de son particularisme, faisant preuve envers les autres régimes d’une nécessaire pointe d’arrogance. Car abonder dans le sens du relativisme culturel ambiant, qui prétend que toutes les cultures, toutes les démocraties se valent, c’est laisser entrer le cheval de Troie qui achèvera l’absorption (déjà bien entamée) de notre nation par la mondialisation triomphante.

    Sans doute les paroles de la Marseillaise vous semblent-elles un peu archaïques. Il y a longtemps que les avions de chasse et les bombardiers ont remplacé la charge des soudards au son des trompettes. Mais la guerre prétendumment propre que nous menons en Libye ou en Afghanistan ne doit pas faire oublier les assauts beaucoup plus subtils que nous subissons chaque jour du monde économique. Car cette guerre n’en est pas moins violente, et si l’on ne dénombre aucune victime directe, ses conséquences n’en sont pas moins terribles. Dans ce contexte, la virulence de La Marseillaise me semble tout à fait à propos.