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Les commentaires de jcm



  • jcm jcm 14 novembre 2009 10:30

    @ Démesure :

    « ...le peu de scrupule du GIEC à faire passer un message politique avant la science... » : il y a en effet deux dimensions dans le GIEC, politique et science.

    Nous savons que chaque rapport est l’objet, pour sa rédaction, de nombreuses tractations qui agissent comme un filtre, et nous savons aussi que de nombreux pays freinent des quatre fers pour que le rapport ne contienne pas de phrases aux implications « trop lourdes ».

    Qu’en serait-il sans ce filtre ?

    "...Jean Jouzel, qui est pourtant vice-président du GIEC, a récemment déclaré sur France 2 que le niveau des mers « pourrait » monter de 1 m d’ici 2100 alors qu’il sait pertinemment que les estimations du GIEC..." : lexplication de cela est que depuis la remise du dernier rapport et son seuil maximal à 60 cm certains travaux permettent de penser que la hausse sera supérieure.

    Rien d’anormal donc.



  • jcm jcm 14 novembre 2009 10:22

    @ Aye :

    Bien entendu chacun a le droit de se poser toutes les questions, sur tous les sujets, heureusement !

    « et si cette instance avait été crée dans le but de nous induire en erreur ? » : on pourra se demander cela à propos de n’importe quelle instance, mais si l’on en vient à déduire que le GIEC répond à cette caractéristique et que l’on diffuse cette opinion le seul fait de l’affirmer ne suffit pas : il faut apporter des PREUVES !

    Une accusation de duplicité (ou de tout autre type de malveillance) doit reposer sur des faits sinon elle se réduit à de la pure diffamation, il ne faut pas l’oublier !

    « les autres source que le GIEC délivrent obligatoirement des informations erronées ? » : il n’y a là rien d’obligatoire ou d’automatique, mais à moins que le GIEC soit soumis à des intérêts occultes (ce qu’il faut donc démontrer) il doit pouvoir être considéré comme un organisme honnête.

    Notez bien : soit on démontre la forfaiture soit on considère qu’elle a de bonnes chances de ne pas exister.

    Etant a priori honnête, si le GIEC ne retient pas des hypothèses qui contredisent le réchauffement d’origine anthropique c’est qu’il ne les considère pas comme suffisamment crédibles : il effectue un tri parmi un ensemble d’études et l’on peut supposer qu’il retiendra celles qui présentent les meilleures qualités scientifiques.

    Sinon il y aurait forfaiture.

    Mais on ne peut pas se contenter de « théories du complot » (comme on en voit fleurir à longueur de blogs et parfois sur Agoravox) qui ne sont que des suites d’affirmations sans la moindre preuve à l’appui.

    Enfin si l’on considère qu’il y a de l’honnêteté dans le GIEC, et c’est mon cas, on peut aussi penser sans la moindre hésitation que si des études scientifiques démontraient un jour que l’augmentation des GES dans l’atmosphère n’a aucune influence sur le climat (resterait ce problème d’acidification des océans...) le GIEC émettrait un rapport qui signalerait cela avec autant de force que fût signalée l’hypothèse d’un réchauffement d’origine anthropique.



  • jcm jcm 13 novembre 2009 21:43

    « ... dans votre pensée totalitaire... » : vraiment ?

    Vous êtes un peu « diagonaliste », adepte de la lecture oblique en pointillés peut-être ?

    J’aurais accepté le terme de « totalitaire » (et je l’aurais alors revendiqué !!!) si j’avais écrit que l’on « devrait interdire toute critique du GIEC » car c’eût été du véritable totalitarisme.

    Mais il n’y a là rien à interdire et j’ai très exactement écrit : « Il n’est, fort heureusement, effectivement pas interdit par la loi d’émettre des critiques... » et l’on DOIT tenir à ce qu’aucune interdiction de ce type soit jamais promulguée.

    Le fond de la question est donc ailleurs : chacun pouvant dire ce qu’il veut, chacun en retour recevra les propos selon ses propres critères, en accordant ou non foi à ce qui est dit.

    Que signifie « selon ses propres critères » ?

    Chacun peut avoir les siens, qui seront plus ou moins originaux, plus ou moins partagés par d’autres.

    En général on considérera qu’il est plus « sage » et plus sûr de se fier à certains éléments qui déterminent l’idée que l’on se fait de la plus ou moins grande compétence d’une personne à intervenir sur un sujet.

    Parmi ces éléments la notoriété de la personne sur le sujet considéré, ce qu’elle aura réalisé de plus remarquable que les autres dans la discipline, la reconnaissance que lui accorderont d’autres personnes intervenant dans le même domaine... etc...

    C’est ainsi que se détermine l’excellence dans une discipline.

    Mais je constate depuis un certain temps que pas mal de gens se satisfont de critères très mous, très distendus dans le domaine de l’évolution du climat, alors que l’on peut supposer que ces mêmes personnes ne supporteraient pas la moindre approximation de la part de leur médecin, de leur plombier ou de leur garagiste.

    Si, malheureusement, des désastres climatiques se produisaient, ces mêmes personnes ne seraient peut-être pas au dernier rang pour reprocher aux « décideurs » en place de n’avoir rien fait : le retournement de veste existe.

    Or il semble que nous pourrions bien être aujourd’hui sur une ligne de crête : soit nous agissons (réduction de nos consommations d’énergies fossiles) et réduisons les concentrations de l’atmosphère en CO2 (décroissance de l’effet de serre et de l’acidification des océans) soit nous ne faisons rien.

    Une ligne de crête car nous avons très peu de temps pour prendre une décision définitive, avant de glisser d’un côté ou de l’autre de la pente.

    Et cette décision ne peut pas s’accommoder de critères mous, vagues, pour prendre une décision qui, quelle qu’elle soit, aura des conséquences « dures ».

    Car décider de ne pas réduire nos consommations d’énergies fossiles aura de toutes façons des implications très désagréables, il faut s’en souvenir.



  • jcm jcm 13 novembre 2009 21:09

    @ taktak :

    « ...en dehors du Giec il n’y a que des abrutis... » : non, bien entendu !

    "...il existe sur cette terre des milliers de scientifiques qui ont parfaitement le niveau scientifique pour critiquer les résultats du Giec...«  : absolument !

    Mais ce que l’on trouve malheureusement le plus communément est des critiques du Giec provenant ou bien de non scientifiques ou bien de scientifiques qui utilisent leur renommée pour intervenir dans des discipline qu’ils n’ont jamais pratiquées sérieusement (j’en cite deux dans l’article).

     »Vous faisiez référence dans un précédent article à jancovici..." : il ne m’a pas semblé, non !
    Relisez, vous devez confondre !



  • jcm jcm 13 novembre 2009 14:08

    Il me semble au contraire que d’extrêmement rares personnes dotées de capacités hors du commun auront parfois raison contre tous.

    Sur le besoin de « vérité » : d’accord mais on ne tire pas cette vérité de la chaussette du premier venu !



  • jcm jcm 13 novembre 2009 13:19

    Vous semblez balayer d’un revers de main les conclusions du GIEC ?

    Mais qu’est-ce qui vous qualifie pour le faire et qui vous conférerait quelque crédibilité ?

    Aujourd’hui est paru sur Agoravox un article qui risque de vous situer parmi les incompétents : « Contestation du GIEC : l’inaccessible seuil de compétence... ».

    Alors : sur quoi basez-vous vos affirmations ?



  • jcm jcm 10 novembre 2009 07:38

    @ Chips :

    Mais qui vous parle de « figer la nature » ???

    Dans le vivant un équilibre est toujours dynamique.

    Par contre tout manque flagrant d’équilibre est destructif.



  • jcm jcm 9 novembre 2009 19:54

    Au scribe....bouillard de cet article...

    "Le fléau des écologistes repose aussi sur un discours irrationnel dont la légitimité tient à son caractère scientifique et chiffré.« 

    D’abord »les écologistes« comme si l’on pouvait considérer tous ceux qui se disent »écologistes« comme un tout homogène...

    C’est ignorer le nombre, la variété des tendances et les désaccords souvent profonds qui les séparent.

    Cela ruine d’emblée une hypothétique notion »d’écologisme« vue comme une tendance uniforme que l’on pourrait désigner d’un seul terme.

    Ensuite si l’on devait jeter aux orties tous les discours qui tiennent leur légitimité d’un »caractère scientifique et chiffré« il faudrait faire un grand vide, un vide énorme qui vous dérangerait probablement beaucoup plus qu’une approche écologique raisonnable, songez-y !!!

    Qu’est-ce »qu’une approche écologique raisonnable«  ?

    Ce serait une approche qui viserait à l’équilibre des écosystèmes, la notions d’écosystème devant ici être comprise comme recouvrant l’ensemble des éléments qui le constituent, soit le substrat et les divers organismes vivants se développement sur ce substrat.

    En d’autres termes un équilibre entre »la planète« ou »la nature" et l’ensemble des espèces y compris l’homme, équilibre général qui ne peut s’atteindre si TOUTES les espèces n’atteignent pas un certain équilibre, tout déséquilibre de l’une portant préjudice à l’équilibre des autres.

    Si vous avez saisi cela et que vous écrivez malgré tout cet article c’est que les déséquilibres actuels, flagrants, vous sont à ce point profitables que vous souhaiteriez convaincre de ne pas les bouleverser.
     
    Si vous n’avez pas saisi cela : il me semble que vous devriez tourner 7 777 777 777 777 777 777 777 777 777 777 777 777 777 777 777 777 777 777 777 777 777 777 777 777 777 777 777 777 777 777 777 777 777 777 777 777 777 777 777 777 777 777 777 777 777 777 777 777 777 777... fois votre plume dans l’encrier avant d’écrire !

    ccc



  • jcm jcm 8 novembre 2009 11:44

    @ floyd :

    Une question à se poser : quelle est la représentativité des personnes qui se sont exprimées sur ce fil ?

    Rien ne permet d’affirmer que les commentateur sur Avox sont un échantillon représentatif de la population, vous le savez bien.

    On ne peut donc déduire de la teneur des commentaires qu’une évolution des mentalités s’est produite.





  • jcm jcm 7 novembre 2009 12:55

    @ Joletaxi :

    « ...vous combattre comme on a combattu les communistes, comme on a combattu les fascistes... »

    Vous êtes gentil, adorable, délicieux !!!

    "pouvez-vous me fournir une seule courbe de t° sur les 2000 dernières années qui soie unanimement acceptée par la communauté scientifique ?"

    Quand vous m’aurez fourni la liste des scientifiques auxquels il faudra soumettre cette courbe pour que l’on puise raisonnablement conclure qu’elle ferait l’unanimité je vous fournirai la courbe.



  • jcm jcm 7 novembre 2009 12:23

    @ Herve33 :

    J’ai comme l’impression que vous n’avez pas saisi que l’un des aspects du débat porte sur la reconnaissance comme science de la théorie du changement climatique.

    Certains ici contestent le fait qu’il s’agit d’une science de laquelle émanent des conclusions, certes entachées d’incertitudes.

    Pour ce qui me concerne et comme cela apparaît dans le chapeau de l’article je me réfère à ce que je considère comme « le meilleur état de la science » à ce jour, et non à la supposée perfection d’une science qui nous délivrerait une vérité aussi incontestable qu’absolue.

    Mais je tiens compte du fait que certains ont un mode de réflexion proche d’une croyance ou d’un jeu de « pour ou contre » hors de toute argumentation scientifique et de tout raisonnement sur la nature de la science et de ses procédures.

    Une science où, contrairement à ce que vous affirmez, le doute trouve parfaitement sa place : c’est par le doute sur la validité de certaines conclusions que la science a pu s’affiner, un doute que vous même pratiquez en écrivant : « le réchauffement climatique pourrait devenir problèmatique »...



  • jcm jcm 7 novembre 2009 12:04

    @ Trevize :

    "On est nombreux ici à dénoncer le fait que pendant que toute la masse se focalise sur le CO2, tous les autres problèmes écologiques sont passés à la trappe.« 

     ???

    Pas du tout !

    Les autres problèmes ne sont pas esquivés, tout dépend des sources d’information que l’on se donne !

    Rien qu’en jetant un oeil sur la revue de lecture sur le net que j’alimente quotidiennement vous constaterez qu’il n’est pas seulement question de C02 : de (très) nombreuses questions écologiques »font" une actualité dont le panorama est si vaste qu’on ne le couvre peut-être pas d’un seul regard !



  • jcm jcm 7 novembre 2009 11:53

    @ joletaxi :

    « Traiter Cl. Allègre d’incapable, de clown,situe bien à quel niveau se place l’argumentaire. »

    L’argumentaire se situe exactement au niveau de ceux d’un certain nombre de grands scientifiques, ce que vous pourrez constater en lisant cet article (merci encore à Hervé33 pour le lien).

    Et cessez de pleurnicher sur vos « 6 milliards $ annuels » qui ne sont strictement rien face à ce que la « crise des subprimes » a fait perdre à l’économie mondiale : « La crise mondiale : une ardoise de 55 800 000 000 000 de dollars » !

    Mais... à chacun sa folie !



  • jcm jcm 7 novembre 2009 11:21

    @ Hervé33 :

    Merci pour ce lien, effectivement de grands noms de la science donnent leur opinion sur Allègre : c’est aussi bien dit que... radical !

    Ce monsieur n’est vraiment pas fiable !



  • jcm jcm 7 novembre 2009 10:45

    Pas mal « d’anti réchauffistes » semblent essentiellement motiver leur refus de croire à l’influence humaine sur le réchauffement parce-que cela reviendrait à accepter 2 faits :

    • que cela justifie la création de taxes spécifiques
    • que le « business » ou « le commerce » ou « le marché » puisse « profiter » de ce nouveau créneau pour « créer de la richesse » ou de façon plus basique « pour s’enrichir ».
    Si leur réelle motivation est vraiment de ce niveau cela traduit un raisonnement très court.

    Il n’est pas obligatoire que réchauffement implique taxes et j’ai moi même écrit sur Avox 2 articles contre la taxe carbone : même un « réchauffiste » peut avoir de bonnes raisons de s’opposer aux taxe !

    Par ailleurs oui, le monde des affaires, de l’industrie... et tout ce qui bouge s’emparera d’une façon ou d’une autre des divers aspects de la lutte contre le réchauffement climatique pour en tirer profit, tout comme un épicier tire profit de son commerce : il n’y a rien là que de très normal.

    Et des mesures visant à réduire nos consommations en énergie pourraient profiter de façon assez sensible à quasiment tout le monde à très court terme : par exemple si une politique très volontariste était mise en place afin d’isoler le bâti ancien ce serait la source de très nombreux emplois, d’économie substantielles de chauffage pour la plupart et d’un moindre déficit de notre commerce extérieur.

    Il y a effectivement des profits à attendre de la lutte contre le réchauffement mais il y aura des coûts probablement beaucoup plus élevés à assumer si nous ne nous lançons pas dans cette lutte, et peut-être pas dans très longtemps.

    A voir à ce sujet : « Evaluation du coût des impacts du changement climatique et de l’adaptation en France, septembre 2009 » (rapports à télécharger depuis cette page).

    On en revient donc à prendre une décision sur l’évaluation de la probabilité du risque : il y a probablement énormément plus de risque à ne pas lutter contre nos émissions de GES qu’à entamer immédiatement la lutte, même si elle peut s’avérer coûteuse dans certains domaines.

    Encre une fois n’oublions pas que ne pas réduire nos émissions de C02 revient à détruite un peu plus la vie océanique, réchauffement ou pas...



  • jcm jcm 7 novembre 2009 10:12

    @ 5A3N5D :

    Pourquoi ces termes insultants ?

    Manquez-vous à ce point de vocabulaire ?



  • jcm jcm 7 novembre 2009 07:14

    @ Rough :

    « jcm oublie que l’on peut modéliser certaines situations... » : pas le moins du monde mais face à ceux, nombreux, qui veulent des « preuves » et tentent d’en apporter à leur façon je me sui spermis l’ironie de cette phrase (« Dans un état actuel des choses qui pourrait perdurer... »), que vous n’avez pas détectée...

    Eh bien non, je n’ignore pas que les systèmes actuels de modélisation ont de grosse lacunes mais rassurez-vous, ils s’améliorent petit à petit.

    Sur la corrélation, je n’ai nullement écrit qu’elle faisait figure de preuve, relisez !

    « ...corrosif comme l’acide sulfurique peut-être ? » : là... vous êtes décidément trop fort !!!

    Mais l’acide sulfurique n’est PAS corrosif... pour du verre, ou de l’or par exemple.

    Ou : l’acide sulfurique EST corrosif pour un calcaire, tout dépend des caractéristiques exactes de ce que l’on met face à face.

    Dans le cas des eaux marines des variations de pH de 0,1, O,2, 0,4.... ont un sens sur le plan des effets sur les organismes dont la vie dépend d’une partie calcaire.

    Effectivement à plus ou moins 0,2 ou 0,3 de pH en moins on mesure la différence sur la croissance de ces éléments, croissance ralentie par le caractère corrosif plus ou moins prononcé de l’eau qui, toutefois, ne vous rongera pas lors d’un bain...

    Quand à « l’instrumentalisation politique » je ne vois pas où elle se trouve dans l’article mais il ne mange pas de pain d’utiliser cette expression : c’est ronflant à souhait !

    A croire que cet article vous dérange vraiment, ce qui constitue peut-être une piste pour évaluer l’âge de votre neurone ?



  • jcm jcm 7 novembre 2009 00:14

    Petit bilan : il est minuit et 7 minutes.

    Cet article a reçu 32 votes, a été considéré à 72% de ces votes « inintéressant » mais a reçu 77 commentaires (dont les miens évidemment, au nombre de 12 avant celui-ci).

    65 commentaires ont donc été postés par d’autres personnes, sur un article dont le score de vote laisse à penser qu’il a peu d’intérêt.

    Dois-je en déduire qu’un certain nombre de masochistes s’acharnent à plancher sur une question qui les laisse absolument froids, juste pour le déplaisir ?

    J’essaierai, la prochaine fois, d’écrire un article « intéressant », histoire de voir combien de commentaires cela suscite !



  • jcm jcm 7 novembre 2009 00:05

    Tout à fait, Epapel, comme quoi ma courbe « à mourir de rire » semble hors de la portée de certains...

    Mais effectivement il faut aider ces derniers à comprendre ce que cela signifie : on gagne toujours à comprendre quelque-chose de plus.

    Cela dit j’ai l’impression que certains lisent tellement en diagonale, de crainte de voir leurs croyances atteintes, que...