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Accueil du site > Tribune Libre > Et s’il s’appelait tout simplement Bayrou ?

Et s’il s’appelait tout simplement Bayrou ?

Après la censure du gouvernement des socialistes appuyés par les centristes de l’UDF, le paysage politique français risque de subir un certain changement. Pourquoi ne verrait-t-on pas un François Bayrou venir bousculer les deux candidats Sarkozy et Royal ?

Et s’il s’appelait tout simplement Bayrou ?

« François Bayrou se pose en "troisième homme" dans la course à la présidence. Il pourrait faire figure de challenger de Jacques Chirac, non pas de droit, mais par défaut." La stratégie du futur candidat, explique Le Temps, s’appuie sur le fait que, "pour une fois, une faille s’ouvre dans le mur aveugle de l’opposition implacable gauche-droite, telle que l’ont voulue le général de Gaulle et la constitution de la Ve République. »

Cet extrait est tiré d’un article du Courrier International paru il y a quelques années dans l’hebdomadaire du 14 décembre 2000, deux ans avant le marasme du 21 avril 2002. Pourtant, à le lire, on a l’impression qu’il ne date que d’à peine trois semaines. En effet, depuis le vote de la censure du gouvernement du 16 mai, il semble se créer au milieu de la traditionnelle classe politique française une réelle troisième option (au contraire de l’extrême droite). Et Bayrou, qui n’est pas un novice en politique, a flairé le bon coup qu’il peut jouer. Il avait auparavant longtemps prévenu et menacé son allié, mais n’était jamais réellement passé à l’acte. Après le vote historique pour la censure de son traditionnel allié de droite, il a décidé de faire le tour de quelques régions afin d’expliquer la position de l’UDF mais surtout l’alternative qu’est la vision d’avenir d’un parti coincé entre deux mastodontes, l’UMP, parti majoritaire, et le PS, l’opposition socialiste. Comme il l’explique lui-même, le clivage droite-gauche en France n’a plus lieu d’être : « Puis-je rappeler que le mur de Berlin est tombé en 1989 [...] et qu’il est tombé à Berlin, où la droite et la gauche allemandes ont choisi, obéissant aux électeurs allemands, non seulement de parler ensemble, mais de gouverner ensemble ».

Loin du jeu des sondages où Ségolène Royal de gauche et Nicolas Sarkozy de droite font office d’indéracinables, il paraît de plus en plus probable que comme en 2002, une surprise de taille attende les Français. Et même si 2007 semblent être la fin du monde, rien ne dit qu’un deuxième tour UDF - UMP ou UDF - PS ne tournerait pas à l’avantage de l’ancien ministre de l’éducation des gouvernements Balladur et Juppé. Bayrou n’est pas Le Pen, et si d’aventure il croisait, par exemple, un certain Chirac, il pourrait y avoir de l’action. D’autant plus qu’aujourd’hui les Français revendiquent de plus en plus le changement. Et même si le changement est incarné par Nicolas Sarkozy, les positions parfois dures et intransigeantes de ce dernier font très peur et jouent contre lui. C’est pourquoi ceux qui, à gauche, sont fatigués de l’éternel discours socialiste d’avant élection (de belles promesses irréalisables une fois au pouvoir, comme le dit DSK), pourraient jeter leur dévolu sur Bayrou. D’ailleurs, lors de ses sorties politiques, plusieurs anciens socialistes le lui font savoir : « Bravo, je suis un ancien électeur socialiste dégoûté, vous me redonnez le moral... », « Je suis un citoyen qui a pu voter à gauche. Mais vous offrez une voie nouvelle. Vous méritez votre chance. Soyez fier de vous. »

Il incarne un certain réalisme politique. Un quotidien de Lausanne écrivait en 2000 qu’il "se donne une image de modernité, incarnée par sa foi dans l’Europe, son goût du fédéralisme couplé à un libéralisme tempéré par un souci social, qui changent agréablement du modèle conservateur, populaire et bonapartiste du RPR." Voilà qui pourrait bien plaire à la « France d’en bas ». Un centriste : un homme de droite qui a des valeurs sociales. Et d’ailleurs, comme nous le fait remarquer Nicolas Domenach de Marianne, lui-même le dit : « Je ne considère pas les socialistes français comme des ennemis, ni comme des intouchables... » Mais il sait aussi que ce ne sera pas chose facile de concilier les deux rives : « À gauche, l’interdiction de parler avec la droite et même de travailler avec le centre... À droite, interdiction formelle de travailler avec la gauche... » Et tout cela sans aucune considération pour les Français, car ce qu’ils en pensent, finalement, on s’en moque : il ne peut y avoir que deux solutions, à droite, ou à gauche. Et le propos d’Henri Emmanuelli l’illustre bien : « La démocratie est un moteur à deux pistons, une majorité et une opposition... »

Mais les jeux sont loin d’être faits pour Bayrou. Même si à droite la guerre de tranchée entre pro et anti Sarkozy fait rage, il ne fait aucun doute qu’une fois qu’une décision aura été prise (au prix de quoi ?) au sujet du candidat de 2007, toute la droite unie dans un UMP digne de l’Empire britannique du XIXe siècle se fera une joie d’écraser tout ce qui pourra l’empêcher de prolonger son règne sans partage sur le Royaume France, et Bayrou avec. À gauche, malheureusement ou heureusement, le mystère est total. Trop brouillons, pour l’instant, dans leur démarche. Pas encore de projet (à part le "tout sauf Sarko"), une multitude de candidats de tous les bords, les ouiistes du référendum contre les nonistes, les gauchistes gauchisants, les libéraux de gauche, les poids lourds que sont DSK, Lang, Fabius, Hollande, et la vedette du jour, Ségolène Royal. Sans oublier bien sûr le retour (tant attendu par certains) de Lionel Jospin.

En attendant, François Bayrou peut être fier de son bilan, au cours de ces cinq dernières années passées à la barre de l’UDF. Il aura donné bien des sueurs froides à droite, aura toujours vu les intérêts des Français avant ceux de son clan, même si cela faisait partie de son jeu politique. Bref, il a souvent dit ce qu’il pensait, ce que les Français aujourd’hui attendent de la classe politique. Mais quelquefois, son leadership n’a pas été toujours aussi ferme que ses positions. Le cas de l’unique UDF dans le gouvernement, Gilles de Robien, en est l’exemple le plus patent.

Stéphane Waffo,

Un jour à la fois, le journal du Web.

Source :

Marianne, no 474 du 20 au 26 mai 2006, p12-15

www.courrierinternational.com

Le Monde


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71 réactions à cet article    


  • Marie (---.---.108.251) 31 mai 2006 11:43

    BRAVO !!! POURVU QUE CE SOIT VRAI !!!


    • (---.---.83.143) 31 mai 2006 12:15

      Bayrou est hélas la roue de secours de la gauche Le troisième homme sera villiers !


      • CTZn (---.---.109.209) 1er juin 2006 06:51

        Je te rassure pas, nous sommes nombreux à savoir compter jusquà 3 hi hi !

        Perso je lui trouve aucune profondeur, c’est un opportuniste de 1ère (il a réussi à passer 30mn avant S*rkoZyxz dans le Marais, bravo !)


      • MDV (---.---.144.244) 31 mai 2006 12:34

        M. Bayrou affirme - et on le croit :

        "Je ne considère pas les socialistes français comme des ennemis, ni comme des intouchables... ».

        Le problème (pour lui), c’est que DSK, Lang, Hollande & C° ont des vapeurs dès qu’il évoque la possibilité de les « toucher. »

        Notez bien que c’est une forme de racisme ...

        Cordialement.

        MDV ;O)


        • BarryAllen (---.---.17.100) 31 mai 2006 13:27

          Heureusement, le socialisme ne s’arrête pas à ces éléphants, et il se trouverait bien des socialistes suffisamment intelligents et de bonne volonté pour participer à un gouvernement d’union nationale. Si en plus ça permettait d’amener de nouvelles têtes, qui s’en plaindrait ?


        • Antoine (---.---.5.45) 31 mai 2006 13:10

          Franchement cet article est tres interessant. Je pense en effet comme l’auteur que la presidentielle de 2007 nous reservera une suprise autant de taille que celle de 2002. Quant a Bayrou, dans cette election, il n’a rien a perdre, face a Sarko, il pourrait incarner l’alternative entre les deux gros mastodontes...Enfin il reste encore du chemin a parcourir...


          • www.jean-brice.fr (---.---.17.61) 2 juin 2006 19:15

            Il est certain que la prochaine présidentielle va nous réserver des surprises ; quant à CEUX QUI CROIENT QU’IL EXISTE UN centre dans la Vème, ils se font des illusions : le centre est le Président de la République ...


          • Ludovic Charpentier (---.---.68.100) 31 mai 2006 13:24

            C’est évident que si Bayrou passe le premier tour, il pourra capitaliser les voix de droite face au PS ou de gauche face à l’UMP grâce à sa position de centriste. Mais je ne pense pas qu’il le passe. Les Français n’aiment pas le consensus mou, et même si Bayrou m’est fort sympathique, je ne vais pas faire la même connerie qu’en 2002. Par contre, la question intéressante en cas de deuxième tour PS-UMP, serait de savoir pour qui il appellerait à voter... Il aura sans nul doute son mot à dire dans une élection qui pourrait, à l’image des récentes élections italiennes, être très serrée et plus que jamais se jouer au centre...


            • BarryAllen (---.---.17.100) 31 mai 2006 13:32

              « Les français n’aiment pas le consensus mou »

              A voir : Une enquête Ifop publiée récemment dans Dimanche Ouest-France indiquait que 67 % des Français se déclaraient favorables à un gouvernement d’union gauche-droite après 2007 (65 % des sympathisants de droite, 67 % des sympathisants de gauche).

              Je pense que la vraie erreur, c’est de considérer le 21 avril comme une justification de renforcer les deux partis mastodontes français, parce qu’ils n’ont rien fait depuis pour le mériter.


            • Marsupilami (---.---.168.125) 31 mai 2006 13:43

              Ouaf !

              Moi, si la candidate du PS c’est Ségolène, je vote Bayrou au premier tour : il est plus à gauche qu’elle...

              Houba houba !


            • Hikaru (---.---.194.249) 31 mai 2006 14:13

              Moi aussi !

              Non pas que je le trouve tellement plus à gauche, mais lui au moins il reconnait être de centre droit. C’est important un minimum d’honnêteté en politique.

              Ca pose le problème du « vote utile » cela dit.


            • Danisnoop (---.---.121.183) 31 mai 2006 14:32

              En en parlant un peu autour de moi je me rends compte que nous ne sommes pas que quelques-uns « de gauche » à probablement franchir le pas aux prochaines présidentielles.

              Les verts n’ont aucune crédibilité, les sectes LO et LCR sont tout juste bons à faire fantasmer des ados en mal de « grand soir », les cocos n’ont jamais été capable de se remettre en question, les socialos sont des carriéristes avérés pour lesquels il nous est devenu impossible de voter sans avoir la nausée... On a beau se sentir de gauche, lorsqu’on voit ce que la gauche nous propose, on se sent un peu seul, alors on votera pour celui qui nous semble être le plus honnête et sincère, le moins calculateur et le plus humble, on votera pour Mr Bayrou, et oui, et je m’aperçois que nous sommes de plus en plus nombreux à y songer sérieusement, et si la « gauche » ne passe pas le premier ou le second tour les mamouths égocentrés qui prétendent nous représenter ne devront s’en prendre qu’à eux-même et à leur fatuité.

              Bien à vous,

              Snoop


            • Marsupilami (---.---.38.23) 31 mai 2006 15:12

              Ouaf !

              @ Hikaru

              C’est vrai aussi...

              @ Danisnoop

              Ouais, il pourrait y avoir de grosses surprises au 1er tour. Je connais moi aussi plein d’ex-votants socialistes prêts à voter Bayrou tellement ils en ont marre des petits marquis du PS déconnectés du réel.

              Houba houba !


            • (---.---.38.140) 31 mai 2006 15:29

              La france d’en bas (payé au smic ou chomeuse) preferera voter communiste pour proteger ses arrieres (ses droits ou avantages sociaux) ou natinonaliste (car comme dirait l’autre, la patrie c’est au moins la seule chose qui reste au petit peuple). Voila la réalité malheureusement.


            • (---.---.38.140) 31 mai 2006 15:30

              La france d’en bas (payé au smic ou chomeuse) preferera voter communiste pour proteger ses arrieres (ses droits ou avantages sociaux) ou nationaliste (car comme dirait l’autre, la patrie c’est au moins la seule chose qui reste au petit peuple). Voila la réalité malheureusement.


            • Danisnoop (---.---.121.183) 31 mai 2006 15:52

              « La france d’en bas (payé au smic ou chomeuse) preferera voter communiste »

              Les communistes ont fait entre 3 et 4% aux dernières présidentielles si mes souvenirs sont exacts... Je doute que la « France d’en bas » ne représente que 3 ou 4% de la population...


            • (---.---.38.140) 31 mai 2006 16:17

              @ danisnoop

              Tu sembles oublier qu’il y a 3 partis communistes en france Le PCF, LO, et la LCR.(sans compter le PT) regardes apres les resultats au 1er tour des elctions presidentielles de 2002 et tu verras qu’ils representent environ 14 pour 100 des voix.


            • Hikaru (---.---.194.249) 31 mai 2006 17:26

              Dans ces 14%, combien de vrais communistes, et combien de déçus du PS pas spécialement branchés dictature du prolétariat ?

              Les premiers voteront toujours à gauche du PS, les deuxièmes pas forcément et peuvent changer d’un scrutin à l’autre, selon ce qui est perçu comme le plus utile. Là, le vote UDF a une double utilité : pousser le PS à gauche et contrer Sarkozy.

              Ca pourrait attirer beaucoup d’électeurs de gauche modérée réalistes, conscients que de toutes façons au mieux on aura un président de centre droit étiquetté PS, et qui veulent par dessus tout éviter Sarkozy.


            • Ludovic Charpentier (---.---.68.100) 31 mai 2006 17:34

              « Ouais, il pourrait y avoir de grosses surprises au 1er tour. Je connais moi aussi plein d’ex-votants socialistes prêts à voter Bayrou tellement ils en ont marre des petits marquis du PS déconnectés du réel. »

              Le problème, c’est que si le PS ne passe pas le deuxième tour, j’ai peur qu’on accuse à nouveau comme en 2002 les électeurs ayant fantasmé sur Besancenot ou Laguillier (10% à eux deux) plutôt que ceux qui ont été séduit par un candidat plus centriste, Bayrou, Chevénement ou Mamère (18% à eux trois - dont moi-même). Normalement, une élection se gagne au centre, pas sur les extrêmes. Mais en France, plus rien n’est normal dans les élections...

              C’est l’un des fameux paradoxe de Condorcet : pour moi comme pour beaucoup d’électeurs de droite comme de gauche, Bayrou est le choix numéro 2. Mais il n’a pas suffisamment de numéro 1 pour passer le premier tour...

              En tout cas, joli paradoxe historique : en 1969, les Français avaient dit non à De Gaulle... et plébicité deux candidats gaullistes aux présidentielles suivantes. En 2005, les Français ont dit ’non’ au TCE... mais seuls les centristes du ’oui’ semblent avoir la côte dans les sondages (le premier ’nonniste’ s’appelle Le Pen). Pays de merde, comme dirait l’autre.


            • Ludovic Charpentier (---.---.68.100) 31 mai 2006 17:42

              « Ca pourrait attirer beaucoup d’électeurs de gauche modérée réalistes, conscients que de toutes façons au mieux on aura un président de centre droit étiquetté PS, et qui veulent par dessus tout éviter Sarkozy. »

              Perso, je pense que Bayrou va piquer des voix à droite. Et effectivement, le voir dépasser Sarkozy ne serait pas surréaliste. Pour qu’il pique des voix à gauche, ça dépend des candidats. DSK est le seul à se déclarer ouvertement social-démocrate, et rien que poiur cela je voterai pour lui sans hésiter. Fabius est un opportuniste qui se prend pour le Che après avoir été l’un des plus libéraux (et incompétent) premier ministre de la Ve République, alors si c’est lui le candidat du changement, je préfèrerai largement Bayrou. Ségolène, ce que je sais d’elle, c’est que je ne sais rien. Pour l’instant elle fait le grand écart entre Tony Blair et Montebourg, elle va se faire mal à force...


            • Hikaru (---.---.194.249) 31 mai 2006 18:03

              « C’est l’un des fameux paradoxe de Condorcet »

              Dommage qu’on ne vote pas avec la méthode Condorcet aux présidentielles, au moins au premier tour. Ca ferait plus de bien à la démocratie française que la 6e république de Montebourg république qui elle ne changera rien au problème du bipartisme.


            • Ludovic Charpentier (---.---.68.100) 31 mai 2006 18:41

              « Dommage qu’on ne vote pas avec la méthode Condorcet aux présidentielles, au moins au premier tour. Ca ferait plus de bien à la démocratie française que la 6e république de Montebourg république qui elle ne changera rien au problème du bipartisme. »

              C’est clair que si on faisait un vote premier et deuxième choix, Le Pen n’aurait jamais passé le premier tour en 2002 vu que 82% des Français ne l’aurait jamais mis en 2...


            • (---.---.37.13) 31 mai 2006 22:03

              En fait, la plupart des voix à prendre ne seront ni à droite ni à gauche, mais au peuple, en dehors du jeu. Ce sont celles-là qui naviguent de Royal à Sarkozy en passant par n’importe quoi dans les sondages. Pas celle des convaincus. La difficulté pour l’instant c’est non de jouer avec les idées mais de contrer les deux bulles médiatiques. Si l’une, et j’espère les deux, éclate(nt) rapidement, alors tout est effectivement très ouvert. Pour l’instant, l’UDF recrute plutôt des adhérents à gauche, puisqu’elle s’est recentrée, c’est logique.


            • Marsupilami (---.---.49.54) 31 mai 2006 22:34

              Ouaf !

              Personnellement j’en ai plus rien à foutre du PS. Au premier tour, je voterai au feeling pour le moins pire et en me foutant radicalement du « vote utile » (aux dernières élections, j’avais voté Jospin au 1er tour à l’extrême limite, comme j’ai voté oui au TCE à l’extrême limite). Ségolène est vaguement remontée dans mon estime ce soir en déclarant que Sarkozy était trop mou face à la délinquance immigrée (je plaisante bien sûr).

              Les choix sont ouverts et le PS n’existe plus.

              Houba houba !


            • (---.---.141.174) 1er juin 2006 06:16

              petits marquis ou gros éléphants ?


            • (---.---.38.140) 1er juin 2006 12:25

              Le souci c’est que les responsables politiques ayant des mandats du peuple de l’UDF ou du PS n’ont pas voulu repondre aux questions posées par les communistes (PC,LO, LCR réunis) ou les nationalistes (FN,MNR) depuis plus d’une vingtaine d’années. De part ce fait, mécaniquement et logiquement elles augmentent a chaque élection.


            • Stephane Klein (---.---.101.8) 31 mai 2006 13:28

              Profiter du mecontentement, c’est une chose mais on attend toujours le programme.


              • BarryAllen (---.---.17.100) 31 mai 2006 13:35

              • MDV (---.---.144.244) 31 mai 2006 13:37

                Et on risque de l’attendre longtemps pendant que Ségolène parle de « révolution scolaire » à accomplir (bravo ! quelle trouvaille !) et de « respect » à l’heure où les voitures brûlent à nouveau (c’est la faute à Sarko, et rien que la sienne, c’est Hollande qui le dit ...) !

                MDV ;O)


              • Anthony Meilland Anthony Meilland 31 mai 2006 14:37

                « Profiter du mecontentement, c’est une chose mais on attend toujours le programme »

                Stephane, n’êtes-vous pas membre de l’UDF ?

                Vous devriez connaitre les positions de votre parti ?

                Vous me direz, les membres du PS ne connaissent pas l’orientation de leur parti, mais c’est pour une autre raison !


              • BarryAllen (---.---.17.100) 31 mai 2006 14:42

                Quelle mémoire Anthony ! Peut-être le message de Stéphane n’est pas dans le contexte qu’il avait prévu, peut-être veut-il parler du PS.


              • xamence (---.---.155.24) 31 mai 2006 14:06

                Etonnant de voir l’effet que produit Bayrou véritable homme libre il est vrai. Et pourtant homme politique me paraît ne pas correspondre à ce personnage. Soyons pragmatique et peut etre un peu répétitif mais la vocation d’un élu n’est elle pas d’assumer des fonctions permettant un accés direct aux prises de décisions ! De nos jours florissent les candidats désireux de passer de « simple » personnage de la vie médiatique à la place de président de la république. Ainsi contrairement à la majorité des corps de métier « traditionels », la politique permet une répartition alléatoire des taches... Imaginez dansvotre entreprise que celui qui est toujours planqué dans son bureau et qui intervient que pour proposer son seul et unique avis devienne un jour votre patron... L’incompétence est aujourd’hui moins discriminante en politique que l’expérience le savoir et surtout la photogénie !!


                • Cratyle (---.---.37.13) 31 mai 2006 22:11

                  Ce que je trouve tout de même curieux, c’est qu’on estime que les hommes politiques doivent assumer les fonctions ministérielles et autres sans dire nulle part POURQUOI FAIRE. Pour occuper les postes ? Comme s’il n’y avait pas assez de postérieurs pour occuper les fauteuils. Bayrou a décidé qu’il n’occuperait de fonction ministérielle et autre que si cela faisait progresser SES idées, et pas celles de ses concurrents, dans le cadre d’un accord de gouvernement fiable qui n’existe nulle part depuis 2002. Il a raison ! Et ça change des habituels et lamentables politiciens.


                • CTZn (---.---.109.209) 1er juin 2006 07:43

                  Voilà une question intéressante !

                  En effet, je voudrais voir élire successivement aux ministères des gens choisis pour accomplir une mission (réforme), puis, qu’ils cèdent leur place pour la mission suivante (ou s’ils échouent dans les délais impartis). Des gens compétents, issus de la société civile, doctorants, chercheurs et universitaires ayant plein pied parmi nous. Pas des carriéristes, par pitié !

                  Sanctionnons les promesses, il faut mettre cet outil en place pour que nous ne soyons plus bafoués !


                • Gabriel Bendayan (---.---.67.59) 31 mai 2006 14:07

                  J’approuve cet article. J’en avais déjà écrit un qui y ressemblait pas mal...


                  • (---.---.162.15) 31 mai 2006 14:15

                    Supposez que les sondages fassent apparaître un bon score pour le quatuor Sarkozy, Royal, Le Pen, Bayrou. Les électeurs de gauche « calculateurs » feront la réflexion suivante : « Celui qui est dangereux, c’est Sarkozy. Royal, ce n’est pas ma tasse de thé, il n’y aurait pas de grande différence avec Bayrou. La priorité est donc d’éliminer le plus dangereux en avantageant son challenger à droite. Donc je vote Bayrou au premier tour. Et Royal au second tour (si elle est là...) parce que je suis tout de même de gauche. »

                    Il est logique qu’une élection à deux tours déclenche des calculs de ce type.

                    Am.


                    • ecolo (---.---.5.250) 31 mai 2006 23:17

                      Mouais, c’est très casse-gueule ce genre de calcul. Ca aboutit souvent à des résultats imprévus, 2002 en est une illustration. Recherchez sur internet à propos de la méthode Condorcet, il y avait un site (en anglais) proposant un simulateur. J’ai passé des heures à essayer de faire gagner tel ou tel candidat de 2002 à partir des résultats réels et en appliquant une stratégie de militant (voter en 2ème choix pour l’ennemi plutôt que le concurrent...) : le résultat était imprévisible voire une prime aux indésirables.

                      Dans votre stratégie toute voix de gauche qui vote Bayrou pour le faire monter au 2ème tour le fait au détriment de Royal et laisse inchangé le score de Sarkozy. Vous aurez donc Sarko contre Bayrou, et victoire possible de celui-ci si la gauche accepte encore de voter pour le moindre mal de droite (gentille petite couleuvre après l’anaconda venimeux de 2002)

                      Mais j’avoue qu’en tant qu’ex-militant écolo, Bayrou me tente bien.


                    • (---.---.162.15) 1er juin 2006 01:13
                        Dans votre stratégie toute voix de gauche qui vote Bayrou pour le faire monter au 2ème tour le fait au détriment de Royal

                      Non, ça peut se faire au détriment des écologistes ou d’un partisan du Non au référendum.

                      En effet, dans ce dernier cas, le fait qu’aucun candidat du Non ne soit en position d’aller au 2ème tour peut amener à opter pour un vote « calculateur » à l’intérieur du camp du Oui pour écarter le candidat le plus dangereux.

                      Même si les choses peuvent beaucoup évoluer, je pense que de tous bords des calculs de ce type sont possibles. Seront-ils assez divers pour s’annuler ou seront-ils orientés dans un même sens pour faire basculer le scrutin ?

                      Am.


                    • (---.---.38.140) 31 mai 2006 15:00

                      Bayrou est un guignol. Il était pour le « oui » a la constitution européenne. Il roule pour l’EUROPE (fédérale) (bolkestein, diminution du poids politique de la france sur la scene internationale...) plus que pour la FRANCE.

                      Je ne suis pas sur a titre personnel que le pays ait besoin d’un homme comme lui pour la conduite de ses affaires.


                      • Ludovic Charpentier (---.---.68.100) 31 mai 2006 17:45

                        Et pourtant... les ouiistes sont largement en tête dans les sondages, Le Pen est le seul à vraiment percer... Ce n’est pas illogique, le seul nonniste qui a de l’expérience, c’est Fabius, et il passe tellement pour un opportuniste que de nombreux nonnistes lui préférerait encore largement quelqu’un d’autre...

                        Le vote ’non’ au TCE, c’était aussi (surtout ?) un rejet des élites, et Fabius n’a pas compris qu’en tant qu’énarque, il faisait aussi partie de cette élite visée...


                      • Bob (---.---.76.255) 31 mai 2006 15:44

                        Je penche (comme certains ici et dans mon entourage) de plus en plus pour voter en faveur de Bayrou. La donne est simple : les extrêmes n’ont aucun intérêt, l’UMP est au pouvoir depuis 5 ans et m’a assez dégouté comme ça, et le PS... euh vous êtes sur qu’ils arriveront à trouver un candidat et/ou un programme ?

                        La question est de savoir si les gens arriveraient à se résoudre à voter massivement pour autre chose que l’alternative ps/ump ? Notons qu’en 2002 Chirac+Jospin au premier tour ça a fait 35% des voix, autrement dit y’a la place pour passer. Le gros problème de 2002 est surtout venu du trop grand nombre de petits candidats (16 au total il me semble), qui en plus de ne rien apporter au débat, a permis a LePen de passer un tour et de fausser tte la suite (2è tour et législatives).

                        Bref, les français sont-ils prêt pour la troisième voie ?


                        • Cratyle (---.---.37.13) 31 mai 2006 22:14

                          Au lieu de vous demander si les Français sont mûrs... choisissez de l’être, ce sera déjà ça.


                        • (---.---.38.140) 31 mai 2006 16:46

                          @ Bob

                          N’y a t’il pas un probleme dans une démocratie quand la droite nationale fait plus que le parti socialiste à une election présidentielle ?


                          • (---.---.38.140) 31 mai 2006 17:18

                            La France actuellement a les mains liées par l’Europe qui s’est faite depuis la chute du mur de Berlin en 1989 dans le dos des peuples quand à l’elargissement. Certains me diront les français ont approuvé le traité de Maastrich en 1992 par référendum. quelle foutaise un traité comme cela aurait du recevoir l’approbation de plus de 55 pour 100 des electeurs car c’était trop important pour le pays. Egalement, au départ l’europe s’est construite avec des pays de meme niveau économique et social ou avec des pays integrables rapidement en son sein avec la notion de préférence communautaire. La France n’a plus de souveraineté nationale avec l’Europe de Bruxelles. La France a besoin de sa liberté pour etre maitre de son destin. Je ne pense pas que De Gaulle aurait voulu L’Europe que l’on a aujourd’hui. Mais aujourd’hui personne a le courage de le dire a part les partis communistes ou nationalistes


                          • Cratyle (---.---.37.13) 31 mai 2006 22:16

                            Dites-moi... le problème, il est au PS ou dans la démocratie ? Car rien, même après 5 ans d’erreurs, n’empêchait le PS d’organiser une compétition entre Jospin et d’autres en son sein. Au moins c’eût été honnête.


                          • Zenest (---.---.86.1) 31 mai 2006 16:48

                            Il faut également signaler, sujet qui me tient à coeur, que Bayrou était l’un des rares députés à avoir véritablement bossé son sujet lors de la mascarade DADVSI.

                            Merci François.


                            • Jérôme (---.---.102.41) 31 mai 2006 16:50

                              J’ai pu lire dans les autres commentaires que le problème du vote utile se présentait ; je pense que Bayrou est un vote utile et il aura bien entendu mon soutien en 2007. Au passage j’ai l’impression que seule l’UDF prépare un programme, enfin un programme réaliste et correct (les extrêmes ont toujours le même) et que dans les autres partis c’est plutôt la course aux candidats sans même réfléchir à ce qu’il vont proposer aux français.


                              • Scipion (---.---.63.235) 31 mai 2006 17:10

                                « N’y a t’il pas un probleme dans une démocratie quand la droite nationale fait plus que le parti socialiste à une election présidentielle ? »

                                Non, il n’y a aucun problème.

                                Le seul problème, c’est qu’« on » n’infléchit pas la politique en conséquence et qu’ainsi on signifie à des millions d’électeurs qu’on les tient pour des cons, des nuls et des négligeables.

                                Ce genre de boomerang revient toujours dans les gencives de celui qui l’a lancé... Et ça peut faire très mal.


                                • zoï (---.---.58.60) 31 mai 2006 17:57

                                  Sans doute est-il sympathique l’ami Bayrou, mais je trouve inquiétant que tant de gens continuent de croire en l’existence d’un sauveur providentiel. Ne serait-on pas plus avisé d’interroger le fonctionnement de nos institutions et, corollaire incontournable, les moeurs politiques ? Bref, c’est de démocratiser notre prétendue démocratie qu’il s’agirait, et cela sans tabou aucun. Sinon, il faudra se préparer à voir se réaliser les sinistres prédictions des Cassandres de France et de « Navarre ».

                                  PS. En clair : je préfère un grand déballage démocratique, dut-il allé contre mes convictions intimes, plutôt que la poursuite de cet « étouffoir à citoyen » qu’on appelle 5em République.


                                  • (---.---.162.15) 31 mai 2006 18:00

                                    Hum, pour changer notre démocratie, il vaut mieux avoir un président de la république qui le veuille. A défaut d’avoir Montebourg, il semble que Bayrou ait quelques idées là dessus, certes pas assez appuyées mais peut-être de meilleure augure que celle de Royal ou Sarkozy...

                                    Am.


                                  • zoï (---.---.58.60) 31 mai 2006 18:21

                                    Montebourg est trés insuffisant : dans son bouquin il n’a pas un mot intéressant sur la participation des citoyens au processus démocratique. Il ne veut pas sortir du système représentatif. Et ce système est en train de mourir sans que personne daigne s’en apercevoir. Plus de 80% des français souhaitent l’introduction de procédures de démocratie directe ( ce chiffre, extrait d’un sondage de 2003, doit pouvoir - je crois - se retrouver sur le site de Mr Etienne.Chouard ou celui du Mouvement pour une Initiative Citoyenne). Si nous ne faisons rien, les démagos extrémistes ramasseront la mise, et le peuple n’aura pas plus la parole qu’aujourd’hui.


                                  • Anthony Meilland Anthony Meilland 31 mai 2006 19:29

                                    « Il ne veut pas sortir du système représentatif »
                                    - encore heureux, on serait pas dans la merde sans assemblée. Vous imaginez vraiment que la démocratie directe est possible avec 30 millions d’électeurs ? Un référendum pour chaque loi cela ferait déjà beaucoup, surout que la plupart de lois sont assez techniques et nécessitent des bases juridiques importantes. Imaginons les débats organisés dans chaque quartier pour chaque loi, en votant des amendements qui devraient remonter tous les échelons avant dêtre intégrés à la loi si le peuple les ratifient un par un, et cela chaque semaine.

                                    Non franchement, la démocratie représentative s’est quand même moins le bordel.

                                    Et imaginez le cout de tels débats et de votes toutes les semaines.

                                    Il faut un parlement ayant vraiment du pouvoir et représentant vraiment la diversité politique du pays, tout en permettant de déger des majorités réalistes. C’est possible, et je crois que c’est ce que Montebourg propose. (et Bayrou aussi, la veritable seule différence étant sur l’électioon présidentielle)


                                  • Cratyle (---.---.37.13) 31 mai 2006 22:20

                                    Permettez-moi de remarquer que l’interrogation des moeurs depuis 25 ans, la pétition pour la sixième république, et le reste, ça ne se trouve qu’à l’UDF et justement dans la vois de Bayrou. Facile à trouver sur le site udf.org ...


                                  • zoï (---.---.58.60) 1er juin 2006 08:35

                                    Il ne s’agit pas d’instituer un réferendum pour chaque loi, mais que le réferendum agisse comme un recours possible des citoyens face aux dérives d’un parlement de plus en plus coupé de l’opinion publique. C’est, en fait, un contre pouvoir qui obligera le parlement à mieux faire son boulot.


                                  • Ulmo (---.---.254.6) 31 mai 2006 18:38

                                    Au diable le « Vote utile ».
                                    Je vote selon mes convictions.

                                    - Les Verts passent leur temps à se taper dessus

                                    - Le PS a completement explosé sur le référendom

                                    - Les Radicaux de Gauche n’ont aucune chance

                                    - Le PC, Arlette et la LCR sont loin d’être une solution

                                    - Le Pen et De Villier encore moins (sauf pour les anar vu le bordel généré en cas de victoire)

                                    - L’UMP a les pleins pouvoirs depuis 7 ans et c’est pas briant (à part peut être la réforme des retraites qui est indispensable...eh oui)

                                    Regardez qui à voté quelle loi au parlement et vous verrez nettement que Bayrou a une politique cohérente, pense à l’intérêt de tout le monde, et des idées beaucoup moins molles qu’on l’imagine.

                                    Depuis que j’observe ce que prône l’UDF, je sais que je ne vais pas voter « par défaut ».
                                    PS : j’ai pas de carte du parti, je ne suis qu’un observateur.


                                    • Roland (---.---.197.40) 31 mai 2006 21:34

                                      on dirait qu’il y a une polarisation dans les sites d’« information libre ». Alors que les Indymedias sont massivement de gauche, ou extrème-gauche, on a en Agoravox un site qui est devenu de plus en plus en club de discussion de droite et d’extrème-droite.

                                      C’est de plus en plus patent quand on lit les articles, et surtout les commentaires !...


                                      • Anthony Meilland Anthony Meilland 1er juin 2006 09:36

                                        Vous rigolez ?

                                        C’est vrai qu’il y a quelques auteurs de droite qui publient sur Agoravox (Herthogue et Rossard par exemple) mais il y a aussi des auteurs de gauche, du centre (comme l’auteur de cet article), des écolos, des régionalistes...

                                        Bref il y a de tout sur Agoravox.

                                        Côté commentaires, c’est vrai qu’il y a quelques mecs récurrents « très » à droite (Scipion, Adolphos,...), il y a aussi plein de gens de gauche (Ludovic Charpentier, machinchose, Marsupilami (à part quand même),...), voir très à gauche (parqway par exemple).

                                        Ce qui est vraiment bizarre, c’est que vous faites ce commentaire dans un article plutôt orienté au centre, avec une majorité de commentaires qui vont dans ce sens. Mais peut-être considérez-vous Bayrou comme un leader de droite voir d’extrême droite ?


                                      • (---.---.38.140) 1er juin 2006 12:08

                                        @roland c’est un media citoyen, ou toutes les opinions justement peuvent se confronter de l’extreme gauche a l’extreme droite, idealement dans la courtoisie. C’est ce qui fait l’interet de ce site.


                                      • L’hérétique (---.---.41.187) 31 mai 2006 21:41

                                        Entièrement d’accord avec la plupart de ces analyses. Bayrou, comme Rocard en son temps, est un type honnête, courageux, et intéressant. Ce qui est plaisant, c’est qu’il n’est pas le seul à l’UDF à être une personne de valeur. Marielle de Sarnez, Hervé Morin, Lagarde, Lassalle, sont des gens déterminés et humains. Pour moi qui venait jusque là de la gauche, c’est ce qui m’a poussé à franchir le pas au point d’adhérer même à l’UDF. Mon vote utile, désormais, c’est l’UDF, et cela, à toutes les élections.


                                        • (---.---.112.105) 31 mai 2006 22:25

                                          Lepen 20% Sarko 20%

                                          Si on a un rapport droite gauche équilibré il reste un petit 10% pour Bayrou, de Villiers, Boutin...

                                          Voila voila, retour sur terre.

                                          En passant ; le MPF a, de tout temps, fait aliance avec l’UMP et...

                                          L’UDF

                                          Et a toujours refusé les alliances avec le FN n’en déplaise à M. K. 0.

                                          Glups !


                                          • Bayrou ? (---.---.28.2) 1er juin 2006 10:51

                                            Vraiment, Bayrou n’est qu’un opportuniste, il n’a aucune force de proposition, il n’a aucune vision. Bayrou, c’est le consensus mou, c’est un petit de la politique qui pense pouvoir ménager la chèvre et le chou en prenant des poses pseudo-affirmées... Je ne comprends pas du tout qu’on puisse admirer un type pareil.


                                            • argll (---.---.100.67) 1er juin 2006 16:38

                                              Pour ceux qui pensent que Bayrou n’a pas de programme :

                                              http://www.udf.org/presse/interviews/bayrou_reforme_010606.html

                                              A lire absolument... ça décoiffe !


                                              • (---.---.45.156) 4 juin 2006 10:20

                                                Oui comme un zéphir de bonne morale catho...


                                              • FredLeBorgne (---.---.40.233) 1er juin 2006 22:16

                                                Il serait temps.

                                                Mais pour cela, l’UDF doit avoir un programme aussi clair et aussi honnete que son président.

                                                Hors dans les votes à l’assemblée ou au parlement, FB n’a parfois même pas la majorité de ses députés derrière lui.

                                                L’UDF est à l’image du reste des politicards.

                                                Seul FB les sauve du naufrage total.


                                                • rota-p rota-p 2 juin 2006 23:09

                                                  Il est temps de considerer que nous sommes en France et non pas de gauche ou de droite. Il est heureux de voir qu’un homme commence à comprendre !!


                                                  • jer (---.---.98.38) 3 juin 2006 09:54

                                                    Pour la définition d’un opportuniste écouter la chanson de Dutronc !Je ne pense pas que Bayrou soit un opportuniste. Par contre, malheureusement pour lui, une partie trop importante de l’UDF l’est. Les 2/3 de ses amis n’ont pas voté la censure !

                                                    Du coup Bayrou est un homme quasiment seul. Cela se retrouve dans le dernier sondage publié dans le n°474 de Marianne, journal roulant plutôt pour Bayrou : en avril 8% d’intentions de vote, en mai 5% !

                                                    Dans ce sondage, seuls SR et JMLP gagnent des voix. Le second est crédité de 13%, donc plus vraisemblablement 18 ou 19. Tous les autres, sauf NS bien sûr, sont à 5 ou moins. La gauche nonniste semble malheureusement n’avoir aucune chance puisque même la LCR et le PC ne peuvent semble-t-il se mettre d’accord.

                                                    A propos du sondage d’Ouest-France, 67% de Français souhaitent parait-il un gouvernement d’union droite-gauche... Alors pourquoi ont-ils voté « non » au referendum à 55% ? De la gauche de droite, à la droite de gauche en passant par le centre, ils étaient tous unis pour le « oui » ! Serait-ce un nouvel exemple de sondage dont est sorti... ce qu’on avait décidé, à l’avance, qu’il devait sortir ?


                                                    • bru (---.---.153.36) 5 juin 2006 14:00

                                                      Bravo pour cet article sur F Bayrou C’est exactement ce que pensent les militants et sympathisants UDF contre les médias tous acquis capitalitiquement au Clan Sarkozy et à S Royal pour des motifs de modes et de nouveauté. le seul qui est un porjet cohérent moderne et européen pour la France c’est F Bayrou. les médias l’ignorent mais comme en 2002 ils se trompent et seront contredits en Mai 2007....

                                                      A lire également l’appel UDF pour la 6° république sur www.6emerepublique.com

                                                      Bru


                                                      • Liberal (---.---.46.60) 11 juin 2006 03:59

                                                        Je souhaite sincerement que Bayrou puisse representer une alternative au socialisme. C’est une honte dans un pays democratique qu’un parti qui se revendique de cette ideologie criminelle puisse encore exister.

                                                        Royal et Bayrou sont des sociaux-democrates, tout comme quelques millions de francais. Il serait donc logique qu’une seule et meme force politique puisse les representer.

                                                        Mais on aurait tort de croire qu’il s’agit la d’une troisieme voix, car la veritable alternative n’est pas social-democrate ou republicaine. Elle est liberale.


                                                        • (---.---.132.49) 11 juin 2006 08:40

                                                          François Bayrou veut déboulonner le système UMP/PS Reuters 10.06.2006 - 19:36

                                                          PARIS (Reuters) - Partisan d’une « révolution civique », François Bayrou promet, s’il est élu à l’Elysée, de décoloniser « l’Etat Chirac ou l’Etat Mitterrand » et de former un gouvernement avec des personnalités de droite et de gauche.

                                                          « La première des choses à conduire, la plus urgente, c’est la décolonisation de l’État », a lancé samedi le président de l’UDF devant le Conseil national de son parti.

                                                          « L’État PS ou l’État UMP, l’État Chirac ou l’État Mitterrand, il est d’urgence nationale de rendre impossible la prorogation d’une situation qui fait que la cour est partout, dans toutes les nominations, comme dans toutes les amnisties, ce qui est une honte pour la République ! », a-t-il ajouté.

                                                          Usant d’un vocabulaire imagé, François Bayrou a dit entendre ceux « qui croient qu’il n’y a que par les votes les plus durs, d’un côté ou de l’autre, que leur colère pourra se faire entendre, pour donner un coup de pied au cul du système ».

                                                          « Il y a vingt-cinq ans qu’on nous fait le coup de l’apartheid et il y a vingt-cinq ans qu’on échoue misérablement. Eh bien, nous allons proposer à la France de se débarrasser d’un coup de la connerie de l’apartheid ». Sur la lancée de son discours de rupture lors du vote de la motion de censure PS sur l’affaire Clearstream, le président de l’UDF a accusé une nouvelle fois l’UMP de dérive monarchique.

                                                          « JE NE SUIS PAS ROYALISTE »

                                                          « Je n’ai aucune envie, après que l’État Chirac eut remplacé l’État Mitterrand, je n’ai aucune envie de voir l’État Chirac remplacé par l’État Sarkozy. Vous l’aurez compris, je ne suis pas un royaliste. »

                                                          Evoquant le général de Gaulle, le dirigeant de l’UDF a affirmé que son projet était « rassembleur ».

                                                          - « Je prends l’engagement, si je suis élu président de la République, de former un gouvernement avec les personnalités de qualité, d’où qu’elles viennent, a-t-il dit. Cela va assez loin à droite et assez loin à gauche. »

                                                          - Revenant sur l’amnistie accordée par Jacques Chirac à l’ex-champion olympique Guy Drut, François Bayrou a lancé : « Si la révolution civique avait eu lieu, il n’y aurait pas eu l’amnistie de Guy Drut, parce qu’on aurait considéré avec raison que ce n’est pas l’intérêt de la France de donner d’elle le visage d’un pays où le trafic d’influence et les emplois fictifs ne sont considérés que comme un léger handicap pour représenter notre pays au Comité international olympique ».

                                                          - Pour mener à bien sa « révolution », François Bayrou propose notamment de rendre le vote obligatoire « parce qu’on ne peut pas laisser des infimes minorités décider à la place des majorités ».

                                                          - En contrepartie, le dirigeant centriste propose la reconnaissance du vote blanc.

                                                          - Il prône également, pour permettre une réelle séparation des pouvoirs, « la maîtrise par les Assemblées de leur ordre du jour » et « la fin du passage en force » du gouvernement par la suppression du 49-3 et des ordonnances.

                                                          - Parallèlement, François Bayrou préconise un service civique de six mois pour garçons et filles, qui serait soumis à référendum.

                                                          - Cet engagement concernerait aussi les jeunes immigrés, et son accomplissement serait « une clé de l’attribution de la nationalité », a-t-il dit.

                                                          Voilà ce que je viens de trouver ce matin, alors si je pouvais avoir la certitude que monsieur François Bayrou tiendrait CES PROMESSES là, oui je voterais pour lui mais si j’ai un doute ( modéré, par principe de précaution ) sur son honnêteté, j’ai un GROS GROS doute sur la possibilité de mener à bien ce programme car serai-il élu qu’il ne gouvernerait pas tout sseul


                                                          • od (---.---.185.35) 12 juin 2006 13:36

                                                            On sait ce que valent les autres programmes...

                                                            Alors moi je suis prete à voter pour une ouverture, ce programme me semble sensé, et quant à ses amis, Bayrou va les decouvrir dans les mois qui viennent. Ce que je ne comprends pas c’est que les gens se plaignent de la droite et de la gauche, mais qu’ils ne veulent pas donner la chance à une autre vision et surtout qu’ils préférent rester dans leurs problèmes ! oui vraiment je préfére prendre le risque du changement plutot que de rester dans cet immobilisme qui tue la France. Et est-ce vraiment un risque ??


                                                            • chouchou (---.---.10.223) 12 juin 2006 14:04

                                                              Bonjour, j’ai vraiment beaucoup apprécié votre billet, et je me suis permise d’en faire la publicité sur mon blog à cet endroit : http://canteleu.paysdecaux.com/index.php?2006/06/12/744-francois-bayrou-appel-a-la-revolution-civique- Très cordialement

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