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Accueil du site > Actualités > Société > Utopie : le retour de la mémoire de l’eau me rappelle des (...)

Utopie : le retour de la mémoire de l’eau me rappelle des trucs

Chercheurs conventionnels versus allumés décriés.

Miroir de nos sociétés ou monde immuable ?

 De par leurs idées et autres extrapolations des scientifiques comme Ruppert Sheldrake, Michel Bounias, Jacques Benveniste, Jean-Pierre Petit, Luc Montagnier... sont ou furent les cibles privilégiées du sectarisme des gens comme il faut. Sir John Maddox, rédacteur en chef honoraire de la revue Nature, bible des intégristes scientifiques, rédigea en 1981 un éditorial sur l'ouvrage de Ruppert Sheldrake, "A New Science of Life", dans lequel il écrivit : "Ce pamphlet exaspérant (...) est le meilleur candidat depuis de nombreuses années pour être brulé." Puis, lors d'une émission télévisée sur la BBC en 1994, il déclara : - Sheldrake met en avant la magie plutôt que la science et cela mérite d'être condamné dans les mêmes termes que ceux utilisés par le Pape pour condamner Galilée et pour les mêmes raisons. C'est de l'hérésie !...
 
 Bref, on se croirait parfois revenu aux heures les plus sombres du moyen-âge. Mais ce n'est plus un sorcier que l'on veut bruler mais bien un docteur en biochimie diplômé, Pour un prix Nobel (Montagnier) on fait un peu plus attention, soulignant que Nobel en question devient vieux). Ainsi, preuve est malheureusement donnée que ceux qui ont pour charge d'aider et de diffuser auprès des scientifiques du monde entier des avancées ou des prospectives qui élargissent nos connaissances sont trop souvent des censeurs dogmatiques.
 
 Cette censure est de nos jours heureusement mise à mal grâce à Internet, espace de liberté par lequel tous les hérétiques peuvent s'exprimer, communiquer, et grâce auquel leurs idées deviennent accessibles au plus grand nombre. Ces chercheurs/spéculateurs scientifiques doivent fermement être défendus. Aidés même. 
 
 1) Au nom du droit à l’erreur :
 2) Sans des gens qui pensent "autrement" pas de découverte scientifique majeure
 3) Sans erreurs pas d’évolution.
 
 Pensons à la sérendipité et rappelons-nous des créateurs anciens stigmatisés, Wegener et sa théorie de la tectonique des plaques par exemple, méchamment torpillé par la communauté scientifique de l’époque.
 
 Ces scientifiques "maudits" sont plus que jamais les metteurs en cause nécessaires de nos sociétés capitalos démocratiques. Sociétés où les hiérarchisations sont devenue parfois si complexes que vouloir "monter" dans les appareils peut devenir quasiment un métier. Les hiérarchies se défendent, ici hélas bien au-delà du "Laisser toutes les portes ouvertes - mais en défendre férocement l'accès" de Jean Rostand. Elles sont de moins en moins des filtres à intelligences, toujours plus des organismes d'orientation. 
 
 Comme d'autre part l'attribution des budgets est de plus en plus décidée et pilotée par des mandants extérieurs dont le but n'est en général QUE mercantile, il y à la une problématique plus grave qu'il n'y parait. 
 
 Ainsi, pour l'affaire de "la mémoire de l'eau". Dans une société ou les multinationales pharmaceutiques sont dans le top mondial de la finance et où elles passent leur temps a terroriser la planète en agitant la peur de la maladie pour vendre leurs vaccins tueurs - avec la complicité des assurance-, la compromission des communautés scientifiques, économiques et politiques se voit désormais comme le nez au-milieu de la figure. Au mieux l'Etat laisse faire. 
 
 La science est en principe un champ ouvert, perpétuellement apte à se remettre en cause. La question qu'il faut poser aujourd'hui est au niveau de ses deux moteurs principaux : l'Etat-pouvoir et les Multinationales-finances. Deux logiques, gouvernements conservateurs et transnationales prédatrices, qui se conjuguent. Un Etat qui se couvre en émettant des lois qui cooptent le système en place (pour avoir le diplôme il faut "correspondre") couplé avec une économie qui recherche le profit mais pas le bien commun. Non seulement le système se nécrose mais il perd sa créativité exactement là où il devrait la conserver. 
 
 Pour revenir à cette histoire de la "mémoire de l'eau" et au sempiternel combat contre l'homéopatie. Il est souvent annoncé que l’effet placébo a été démontré chez les animaux. 
 D'abord il n'a jamais été démontré, mais constaté. Et cette simple constatation devrait suffire à allumer l'intérêt et débloquer des budgets. Niet dit alors le système : pas rentable, trop aléatoire... hors des clous. Ce hors des clous qui pourrait ouvrir de nouvelles perspectives étonnantes. 
 
 Car les scientifiques sont semble t'il toujours plus rationalistes, j'avance même que nous avons là une forme de fermeture intellectuelle que j'ai presque envie de formuler en "bêtise militaire", celle qui veut avoir une prise totale sur son sujet, pour, au final, vous en faire des armes ou des outils de pouvoir. Bravo ! 
 
 Du coup pourquoi voulez-vous qu'ils s'intéressent au programme de recherche d'anomalies de technologie de Princeton (Pegg) qui a constaté les effets de la conscience humaine sur les machines. Effets minimes mais statistiquement constatés (et différents selon les sexes !). Et pourquoi voudriez-vous débloquer de gros budgets - et créer des emplois - pour développer des études destinées à explorer le champ de la biophysique. Champs dans lequel je mets aléatoirement et imprudemment les phénomènes acausal et la synchronicité de Jung, la mémoire de l'eau, cette aveugle allemande Gabriele Simon qui a développé la capacité de voir les couleurs avec ses bouts de doigts, ou le panpsychisme cher à Thomas Nage (dans la continuité de James William) qui imagine une âme dans les pierres, le minéral. Un Panpsychisme bien évidemment brocardé, ce qui me ramène à cette interminable histoire de mémoire de l'eau, étude qui laisse entrevoir qu'on pourra éventuellement démontrer (pardon : constater) qu'il y a échange d'informations ou d'ondes dans l'infiniment petit. 
 
 Mais il faudra tenter d'autres approches, étudier d'autres limitations potentielles dans la démarche scientifique. Vous pouvez être sûr qu'il y en a. Faut-il avoir le coeur pur pour celà ? Ou maitriser trois langues comme Cheick Diarra, qui use de l'anglais pour être efficace, du français pour la créativité... ou du Malien quand il s'agit de résoudre les rapports humains ? Parce que nous savons bien que les langues peuvent déterminer la nature et la teneur de la pensée. Et cette pensée est ici aussi le sujet de l'étude, sous l'éclairage de cette citation de David Chalmers : "L'expérience est information de l'intérieur ; la physique est information de l'extérieur." 
 
 Ainsi ce papier... N'est autre que le désir de son auteur de produire un texte destiné à "résonner" chez ses lecteurs. Pour ce faire il use de cohérence mais s'efforce aussi, par son style, de faciliter cette résonnance. Eventuellement de la déclencher. Il y a une harmonie.
 
 Les chercheurs font tous à des degrés divers de la science artistique. Tout est art finalement, quête d'harmonie (Aah Piaget). Approche soigneuse, plaisir du travail bien fait, résultats reproductibles, fond-forme... esprit-matière... Un homme vraiment absorbé représente une forme d'unicité. 
 
 On aimerait bien voir la tronche du décideur financier (pléonasme) à qui on proposerait la création d'un laboratoire de sciences artistiques, ou d'art scientifique. Lol, Mdr... C'est qui cet abrutelligent ?
 Le problème, c'est peut-être d'oublier que nous avons modélisé le monde selon nos sens. Nous au centre, comme des gamins gâtés. Anthropomorphisme, solipsisme ?... Appelez ça comme vous voulez mais il semble qu'avec ce modèle nous nous dirigeons vers du "pas joli". 
 
 Donc toi esprit/moteur, piégé dans ce corps de bipède dépoilé, censé représenter l'espèce dominante (ou qui croit l'être) de la troisième planète d'un petit système solaire, tu perçois (ou croit percevoir) via tes sens, un petit nombre parmi les 800 octaves du cosmos (du noyau de l'atome jusqu'à la taille de l'univers), principalement par tes oreilles et tes yeux. 
 
 Ainsi as-tu calibré et "nommé" ton environnement. Ensuite, grâce aux outils que tu as su concevoir : téléscopes, rayons X, microscopes, ondes infra-rouges... tu as légèrement agrandi cette fenêtre de perception. 
 
 Pour ce qui est de l'étude et de la compréhension des interactions entre les forces qui sous-tendent ta réalité physique, limités par ce qui précède, tu sembles quelque peu borné par une nature-pensée peut-être trop bipolaire.
 
 Tu es néanmoins parvenu à concevoir, entre autres, la bombe atomique, tout en restant incapable de limiter tes pulsions de reproduction galopante. D'où une surpopulation qui conduit fréquemment à des drames chez les gens de ta race. Et tu le sais très bien. 
 
 Zoom arrière. 
 Cadre des libertés, l'Etat n'est plus capable d'offrir ces dernières au chercheurs. Au niveau des multinationales quasi plus non plus puisque ces équivalentes actuelles du mécénat d'antan offrent des financements subordonnés à des manoeuvres, des calculs. Et quand l'humain calcule en ce domaine ça craint : Gilette pour économiser sur la couche de platine de ses lames, Gates pour payer moins d'impôts, Soros pour favoriser le capitalisme... Ca craint vraiment. 
Pensez : il existe encore quelques grandes boites qui financent des "nurseries pour créateurs indisciplinés", précisément pour récupérer la moindre trouvaille et en faire un profit sonnant et trébuchant !
 
 Les sociétés sont mortes des guerres, mais surtout de l'inertie du conformisme qui y mena. 
 
 Grand zoom arrière.
 Tentons de mieux distinguer Utopia. 
 Si on parvenait dans nos sociétés à consommer moins et plus intelligemment, via une meilleure éducation et une organisation plus simple et efficace, avec développement des activités de loisir et de méditation en parrallèle, ce serait un début. 
 
 Nous sommes au sortir d'un siècle qui fut autant atroce qu'extrêmement créatif, tant par son développement technologique que pour sa science-fiction. Il y a maintenant comme un sentiment de retour en arrière, au mieux d'un plafonnement, d'un affinement inutile des idées. Idées bridées par l'inertie des acquis. Certitudes d'avant : matérialisme, "croassance", pseudo économie sous la coupe de pouvoirs qui tendent à une chose : se conserver. 
  
 C'est agaçant.

 


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24 réactions à cet article    


  • gaijin gaijin 1er octobre 2014 10:40

    on confond hélas le scientifique et le rationalisme étroit
    tant que deux plus deux feront quatre a quoi bon investir du temps et de l’argent dans ce qui n’est pas rentable a court terme ?
    si vous avez consacré votre vie a amasser des milliards allez vous laisser quelques foutraques idéalistes foutre en l’air votre biseness ? ça ne serait pas rationnel ........
    etc .....


    • girard444 1er octobre 2014 23:50

      ça c’est du direct... du « live », du pulsionnell... Tel que nous sommes tous...


    • Xenozoid 12 octobre 2014 21:45

      et que dire du pragmatique fafaliste. quand tous ce foute de votre gueule


    • cevennevive cevennevive 1er octobre 2014 13:27

      Bonjour girard,


      Votre article me touche de très près, tout y est.

      Il m’aide à classer mes impressions, mes peurs et mes soucis devant l’ignorance et la mauvaise volonté de la plupart des pseudo-scientifiques, manipulés par la recherche du profit et de la gloire.

      Il existe certainement de vrais chercheurs, leur voix est souvent feutrée par un matérialisme exacerbé et des croyances erronées.

      Pourtant, ceux dont la voix est écoutée et même recherchée me font quelquefois peur aussi.

      Prenez par exemple les recherches sur l’antimatière. L’homme, dans sa sempiternelle soif de guerre, ne pourrait-il pas en tirer une arme redoutable ?

      Et les accélérateurs de particules, qui sillonnent des pays hautement bouleversés par des séismes ? 

      Et les laboratoires spécialisés qui manipulent et conservent bactéries et microbes létaux capables de tuer l’humanité entière ?

      Peut-on leur faire confiance ? Ne peut-on pas imaginer des accidents indépendants de leur volonté ou des attentats par malveillance ?

      La mémoire de l’eau, la mémoire des vieilles pierres, la mémoire des arbres, des plantes, leur influence sur l’humain. Oui !

      Et même si c’était de l’utopie pure, relevant d’une croyance erronée, cela est-il capable de nuire, voire de tuer ?

      Vous avez raison : c’est agaçant.

      Bien à vous.



       

      • bourrico6 1er octobre 2014 14:27

        Ce qui vous effraie, c’est que vous n’y connaissez rien, du coup vous ne pouvez trier par vous même.


      • raymond 2 1er octobre 2014 16:12

        Vous avez beaucoup parlé de médecine mais pour ce qui concerne l’énergie c’est pire :

        Ici la fusion froide :

        http://www.e-catworld.com/

        Là plusieurs dizaine de personnes dans le monde reproduisent la même chose se tromperaient-ils tous ? Pourtant cela paraît impossible.

        http://peswiki.com/index.php/Directory:Motor-Generator_Self-Looped_with_Usable_Energy_Left_Over


        • lsga lsga 1er octobre 2014 16:14

          Il me semble que le problème des expériences sur la mémoire est qu’elles sont non reproductibles. Des avancées de ce côté ?


          • Ronny Ronny 1er octobre 2014 19:53

            C’est bien le problème et c’est ce qui rend ces questions non facilement étudiables par la science. Il en va de même de thèmes comme les NDE ou les OVNIS. L’expérimentation et la reproductibilité des expériences sont en effet indispensables à l’activité scientifique. Dans les deux cas précités comme dans le cas de la mémoire de l’eau, on ne peut que tenter une approche de corrélation, de statistique, qui reste descriptive mais pas explicative.

          • girard444 1er octobre 2014 23:57

            Pas à ma connaissance étriquée. C’était un billet d’humeur... Ce que je trouve intéressant dans la reproductibilité c’est qu’il semble que ça marche en fonction de l’expérimentateur... Et hop, une nouvelle piste... nébuleuse...


          • Ronny Ronny 1er octobre 2014 19:50

            C’est tellement facile de taper sur les scientifiques, ces vendus au grand capital, ces bornés à l’esprit étroit incapables de voir au delà de leur éprouvettes... J’en ai un peu mare de lire ce genre de propos à longueur de blog. C’est un discours en effet de gamins gâtés, de« riches » à la bouche pleine, et en même temps de personnes totalement déconnectées du fonctionnement de la science.

            Gamins gâtés et discours de riches, parce que un certain nombre d’illuminés ne sont pas capables de voir les progrès considérables qu’a fait la connaissance de notre monde en 300 à 400 ans. Progrès qui touchent tous les domaines, de l’astronomie à la chimie, de la physique à la biologie. Cette connaissance scientifique est en effet celle qui nous a permis de comprendre la matière, de nous alimenter en énergie et en nourriture au delà de ce n’importe quel être humain de la renaissance aurait pu imaginer, de gagner plus de 30 ans d’espérance de vie par rapport à nos ancêtres du XVIeme siècle. 

            Les progrès les plus importants sont cependant ceux qui ont été faits sur la connaissance des écosystèmes, de notre impact global, de ce que cette connaissance qui est neutre par essence peut apporter de bon ou de mauvais, d’usage peu risqué ou d’usage risqué. 

            La science est aussi une activité humaine. Les scientifiques ne sont pas infaillibles. Ils se trompent comme tout le monde. Ils ont des défauts mais la plupart de ceux que je fréquente sont tout sauf des personnes malhonnêtes et tout sauf des gens à l’égo-surdimensionné. Ce sont avant tout des passionnés par leur activité. 

            Enfin, la science est tout sauf une croyance. Ce sont des concepts antinomiques. L’activité scientifique repose sur le doute, l’a démarche essai-erreur, l’acceptation de l’erreur, la vérification par d’autres, le travail en collaboration. C’est ce qui rend la connaissance scientifique solide, et les espaces de doute ou d’incertitude délimités. C’est cette solidité qui énerve les gourous, les obscurantistes, ceux qui s’appuient sur une pseudo science pour diffuser leur propagande souvent intéressée. Ces gourous eux ont des réponses toutes faites et des croyances solides qu’ils tentent d’inculquer au plus grand nombre. Cela marche parfois mais heureusement pas toujours...




            • trevize trevize 1er octobre 2014 20:03

              La science n’est peut-être pas une croyance, mais elle n’est pas parfaite. Et notamment, sur la question de l’acceptation de l’erreur, elle a encore du chemin à faire.

              Trop de chercheurs sont bloqués par les grands pontes de leur domaine, car leurs théories ne collent pas avec celles de ces vieux dinosaures, à l’égo démesuré. Autrement dit la science est trop stricte lorsqu’elle trie le bon grain de l’ivraie, et tout ce qu’elle rejette de valable s’amalgame avec les véritables déchets (du genre je connecte un moteur à un alternateur et j’ai de l’énergie gratuite !) Et ça, c’est un problème grave, parce qu’une fois dans cet état, ça devient difficile de retrouver la petite pépite dans le gros tas de crottin.


            • girard444 2 octobre 2014 00:03

              D’accord avec à peu près tout ce que vous dites... Je rétorquerai simplement que pour ce qui est de la pseudo science économique - qui n’en n’est pas une à mon sens - les dispensateurs de ce savoir et autres profs d’universités sont subventionnés par les tenants de la finance. Voyez ce que je veux dire ?

              Simple question d’inertie d’une pensée capitaliste qui est venu polluer la recherche pure.

            • philippe913 2 octobre 2014 09:26

              le science moderne n’a rien de sclérosé, bcp de chercheurs cherchent de manière tout à fait libre. Il n’y a pas de science « officielle », il y a la science, c’est tout.

              L’homéopathie, pour ne prendre qu’elle, repose sur une « découverte » faite par un gars du 19è siècle qui n’entravait rien à la biologie, à la physique ou à la chimie. A partir de là, on peut déjà avoir des doutes.
              Ensuite, rien n’a jamais été prouvé concernant son efficacité spécifique, absolument rien, et ça ne sont pas les laboratoires privés qui font de l’obstruction. Boiron, avec son petit CA de + de 600 millions, n’est pas particulièrement un petit qui se laisse écraser et qui n’a pas les moyens, pour ne citer que lui.
              Enfin ; la pseudo efficacité vétérinaire reste ... une pseudo efficacité !


            • bourrico6 2 octobre 2014 09:31

              La science n’est peut-être pas une croyance, mais elle n’est pas parfaite. Et notamment, sur la question de l’acceptation de l’erreur, elle a encore du chemin à faire.

              Toujours pareil vous reprochez à la science des travers Humains, c’est ridicule.
              Mais vous reconnaissez qu’elle n’est pas une croyance, y a progrès.
              Par contre navré, mais on ne triche pas avec elle, donc la question d’accepter l’erreur ou non n’a pas à se poser, elle n’a pas de sens.

              Prenez vous en à l’Humanité, mais pas à la science.


            • trevize trevize 2 octobre 2014 10:25

              « Toujours pareil vous reprochez à la science des travers Humains, c’est ridicule. »

              ça n’a rien de ridicule la science est une création humain, c’est tout à fait normal qu’on y retrouve des travers humains. C’est sûr que si on ne veut pas les voir, la science peut sembler parfaite.

              « Mais vous reconnaissez qu’elle n’est pas une croyance, y a progrès. »

              Vous pinaillez car vous croyez que j’essaie de réduire la science à un simple phénomène religieux. Ce n’est pas du tout le cas. Je trouve simplement que sur certains aspects, il faut une forme de foi. Quand on passe sa vie à essayer de prouver une hypothèse, il faut bien qu’on y croie. Pour recoller tous les petits morceaux issus de l’expérience entre eux, il faut un peu de foi aussi.
              Pour prendre un sujet des plus épineux, la théorie de l’évolution, j’aime beaucoup, mais il faut avouer qu’on a une image en pointillés. Qu’on ne sait pas bien expliquer le phénomène d’explosion radiative, et qu’on n’a jamais observé dans le monde réel l’apparition d’une nouvelle espèce. Quand on élabore une théorie dont certains pans ne sont pas prouvés, mais qu’on la considère comme vraie, il faut bien avoir la foi. Pas la foi en Jesus ou en un plat de spaghetti, il faut avoir la foi en votre théorie, et il faut savoir le reconnaître. Plus généralement, vous avez la un bon article qui explique en quoi la science aussi requiert une forme de foi.

              « Par contre navré, mais on ne triche pas avec elle » pardon, mais le nombre important d’études bidonnées qui paraissent tout de même dans les revues prouve le contraire. Et les cas de chercheurs bloqués, placardisés ou ostracisés pour avoir osé remettre en question les théories des caciques de leur domaines sont légion eux aussi.

              « Prenez vous en à l’Humanité, mais pas à la science. »
              Je m’en prend à l’Humanité sous toutes ses facettes. La science est l’une des plus importantes d’entre elles. On peut, et même on doit constamment tout remettre en question. Encore une fois, la science est une vue de l’esprit humain, une création humaine imparfaite (même si, à la différence des religions, elle contient en son sein des mécanismes de correction) ; quand vous déclarez péremptoirement qu’on ne devrait pas en parler, qu’on ne devrait pas y toucher, comme si elle était un joyau fragile à protéger dans un écrin, vous ressemblez bizarrement... à un bigot qui refuse qu’on lui dise que ses textes sacrés doivent être compris au niveau symbolique.


            • bourrico6 2 octobre 2014 12:50

              ça n’a rien de ridicule la science est une création humain

              Navré mais outre le fait qu’il faille définir ce que vous appelez science, vous entrez dans le domaine de la philo, allez voir Dugué, ce n’est pas mon rayon.

              Quand on élabore une théorie dont certains pans ne sont pas prouvés, mais qu’on la considère comme vraie

              Tiens, rebelote, une théorie est valide, dans un domaine, qu’on nomme astucieusement « domaine de validité ».
              Je dois le dire en quelle langue que la science n’est pas la pour révéler la Vérité ?

              Vous pinaillez

              Le science, ce n’est pas de l’approximation.

              Franchement ?
              Ca me gave.
              J’aime pas lire des pavés qui rajoutent encore des trucs et finissent par noyer le poisson.
              Au final on ne parle de rien, on passe d’un sous sujet à un autre, plein le cul.


            • trevize trevize 2 octobre 2014 13:20

              Votre agacement n’est que le signe de votre incompréhension. Si vous ne comprenez pas ce que je dis, ce n’est pas la peine de vous braquer. Vous aussi répondez à côté de la plaque et approximez mes propos.

              Faites une recherche sur l’étymologie du mot science, vous comprendrez peut-être qu’elle scinde, qu’elle découpe le réel.
              Quand on découpe, on laisse des chutes, des rognures, des miettes de la... sciure. La science a un problème avec les miettes, elle ne veut pas les voir car elles sont le signe de ses échecs. Pourtant c’est dans ces miettes qu’elle laisse de côté que se trouvent toutes les réponses qu’elle cherche partout ailleurs.

              C’est sûrement trop philosophique pour vous. Désolé.


            • philippe913 2 octobre 2014 14:08

              votre problème c’est que vous ne regardez que les miettes pour en tirer des généralités...


            • trevize trevize 2 octobre 2014 15:10

              @philou

              C’est marrant, votre petite phrase. Finalement à partir de 2 ou 3 de mes commentaires, soit des miettes de ma réflexion, vous tirez des généralités sur ma personne. la paille, la poutre, tout ça...


            • diverna diverna 2 octobre 2014 01:13

              C’est un bien long article pour.... pour quoi au fait ? 


              • girard444 2 octobre 2014 01:22

                C’était pas pour vous faut croire. Désolé. 


              • christian pène 2 octobre 2014 19:28

                 la mémoire de l’eau est une réalité ; la réalisation de dilutions homéopathiques croissantes est là pour la prouver ; chacun peut d’ailleurs les faire lui-même avec un matériel insignifiant.....mais les malades adeptes de l’homéopathie laissent ça principalement au laboratoire Boiron.....

                et puis il n’y a pas que la mémoire de l’eau puisque on fait des dilutions homéopathiques avec de la poudre (je ne me souviens plus du nom) : les triturations......

                de toutes manières, aucune toxicité.....

                le professeur Herzog a été radié par le conseil de l’ordre pour avoir dit certaines choses ; si cela n’avait été que charlatanisme, le pouvoir républicain n’aurait pas réagi en le mettant hors d’état de nuire.....nuire à la médecine officielle débile , coûteuse , inefficace, toxique , où il a apparentement avec une escroquerie qui coûte des sommes pharaoniques au public....d’où les déficits de la sécurité sociale qui d’ailleurs rembourse de plus en plus mal.....

                quant à l’efficacité , l’auteur n’a apparemment JAMAIS utiiisé de l’homéopathie sinon il aurait constaté que NUX VOMICA réduit l’ivresse, les nuisances du café ; que CALADIUM doit être pris par les fumeurs ;il ne connaît pas les propriétés d’ARNICA ; pas davantage celles d’ACONIT, de CALENDULA, ARSENICUM ALBUM, CUPRUM, PODOPHYLLUM......

                l’auteur de l’article est un fumiste qui n’y connaît rien......à moins que je n’aie rien compris dans un article vraiment long-long-long : à quoi bon ?

                ***********************

                et cet auteur d’article est incapable d’écrire BRÛLER avec accent circonflexe  ; d’écrire C avec cédille quand il le faut, un accent grave sur le U de où.....


                • girard444 3 octobre 2014 01:20

                  Eh bé mon gars... Un bon thé chaud et au lit. Non ?


                • Pascal L 4 octobre 2014 08:48

                  Eh oui, l’homéopathie, ça marche, mais pas plus que l’effet Placebo. Il ne me semble pas qu’il y ait eu des des essais cliniques démontrant une efficacité supérieure.

                  Mais du moment que vous êtes persuadé que ça marche, pourquoi s’en priver. Personnellement, je soigne tous les petits maux de la vie par une bonne dose de mépris et ça me coûte bien moins cher que l’homéopathie. Une bonne hygiène de vie est également efficace, il est toujours possible de limiter ma consommation de café et d’alcool et de ne pas fumer.

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