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Elisa

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  • Premier article le 29/07/2010
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Derniers commentaires



  • Elisa 19 mars 2009 18:06

    Bouclier fiscal=péché originel quel qu’en soit le coût.

    La volonté politique de Sarkozy à peine élu était de mettre la France au pas du néo conservatisme libéral, pour cela il fallait un double affichage, des mesures immédiates et un rideau de fumée attrape tout.

    Le double affichage :


    1-je suis Sarko l’américain, l’ami des riches, je ne crains pas d’affirmer que ce qui importe c’est l’enrichissement des plus riches puisque c’est eux qui créent les richesses. Travailler plus pour gagner plus voulait dire en réalité "travaillez plus pour qu’ils gagnent plus". Mais la crise est passée par là et les vertueux capitalistes ont montré leur vrai visage ce qui n’a pas empêché leur renflouement à grand renfort de milliards.

    2- Je suis près des gens, compassionnel et réactif pour soulager les douleurs. Une vraie mère Thérésa !
    sauf que c’est la plupart du temps de la com’ et lorsqu’il s’agit de prendre en considération la situation des plus démunis, il n’y a plus d’argent dans les caisses.

    Les mesures immédiates :

    Tout le monde les connait, bouclier fiscal, santé, éducation, justice, la France est passée au laminoir de l’économie et des économies libérales. Il faut sortir de l’état providence autrement dit de la solidarité au nom des vertus capitalistes (compétition, individualisme, pragmatisme (ce terme philosophiquement ne veut rien dire si ce n’est cette équation triviale et cynique : le bien c’est ce qui réussit !

    Le rideau de fumée attrape tout :

     

    Sarkozy possède un véritable génie, celui de capturer dans l’opposition ses proies les plus médiatiques. La liste est longue des transfuges du PS ou des ralliés de la mouvance de « gauche ».

    Au point que pour être crédibles, des personnalités du PS (Valls en particulier) ont cru qu’il fallait se rapprocher du « pragmatisme » (encore lui) sarkozien. Comme si la seule « gouvernance » possible était l’aménagement de la mondialisation libérale...jusqu’à septembre 2008.

    Aujourd’hui le langage a changé au PS mais l’opposition parlementaire est encore incapable d’affronter le pouvoir avec des échéances et une véritable politique alternative : les trois quart des français qui espèrent vivre un peu mieux risquent d’attendre longtemps.

     

    Enfin, les rodomontades de Sarko contre les spéculateurs et les patrons voyous ne fonctionnent plus. Chacun sait que cet homme est l’allié des grands de ce monde et des riches de la planète. Que ce soit sa position sur l’OTAN, son refus obstiné de prendre des mesures coercitives vis-à-vis des fraudeurs financiers, son entêtement à ne pas exiger une revalorisation des salaires, tout va dans le même sens : le bouclier fiscal en est l’emblème.



  • Elisa 12 mars 2009 11:57

    C’est sûr et le 19 mai risque fort de le prouver mais contre Sarkozy !

    "Le plein emploi en 2012 n’est plus concevable" vous avez raison sauf que ce plein emploi est un danger pour le système capitaliste et une promesse électorale pour ceux qui le soutiennent.

    "Le succès de la défiscalisation des heures supplémentaires" certainement pour ceux qui ont profité du bouclier fiscal, mais pour la majorité des français c’est une mesure d’un cynisme absolu surtout durant une crise à laquelle la plupart des bénéficiaires des largesses fiscales ont contribué.

    "Nicolas Sarkozy brille sur la scène internationale" hélas le bling-bling et le story telling l’emporte sur le métal précieux.

    Il ne pèse d’aucun poids sur la situation au Moyen Orient.

    Sur le plan européen il a bafoué le vote populaire en imposant une décision parlementaire sur le traité de Lisbonne. Par ailleurs il a été incapable durant sa présidence d’harmoniser une réponse commune en particulier fiscale à la crise financière.

    Enfin sa décision de réintégrer le commandement de l’OTAN est le dernier avatar de son choix atlantiste et pro étatsunien : la France perd son poids international pour permettre à notre président d’être photographié au QG d’un organisme qui est le bras armé des US.

    Mais certainement que la belle histoire ne s’arrête pas là. On peut craindre la suite.






  • Elisa 10 mars 2009 14:06

    Le terme alter-capitaliste me paraît être fort ambigu.

    Soit il désigne une alternative au capitalisme et la différence entre anti-capitaliste et alter-capitaliste relève d’une distinction plus rhétorique que fondamentale : si on vise un autre système cela veut dire que l’on combat le précédent.

    Soit il s’agit d’un autre capitalisme et là on change de camp et de projet.




  • Elisa 6 mars 2009 17:12

    Que de poncifs, tout y est, le syndrome du mâle blanc, les femmes au placard, aux postes clés, hommes vieux et blancs, etc....avec en exergue l’exigence de parité. Mais pourquoi n’est-on pas aussi pointilleux sur l’origine sociale, la diversité culturelle, le handicap ...

    En fait la parité et la diversité ne seront effectives que lorsqu’elles ne feront pas l’objet d’une institution mais la résultante silencieuse d’une pratique courante. Tant qu’on pourra soupçonner que la présence d’un tel à un poste est due à une équilibration de sexe ou d’origine, c’est la personne elle-même qui sera mise en doute.Plus grave encore, être choisi pour des raisons paritaire, c’est être nié dans son identité et réduit à son appartenance.



  • Elisa 6 mars 2009 11:07

    Méritocratie : un truisme, un rideau de fumée ou une remise en cause des droits de l’Homme ?

    Un truisme : que le mérite soit récompensé est une évidence absolue du même ordre que travailler plus pour gagner plus. Qui prétendrait baisser le salaire de quelqu’un qui travaille plus longtemps ? personne et pourtant... la délocalisation n’est-ce pas cela ? la réduction du salaire différé (déremboursement santé, allongement de durée de cotisation retraite, etc...)n’est-ce pas aussi cela ?
    Ne pas récompenser quelqu’un qui a fait un effort ou qui n’a pas rechigné devant des exigences professionnelles proches de l’inhumanité, quoi de plus scandaleux et pourtant..., c’est devenu la norme pour le patronat et les principaux actionnaires.

    Un rideau de fumée : parler de méritocratie c’est masquer l’origine sociale dominante de la réussite en mettant en exergue des cas de réussites isolées issus de milieux défavorisés. Ce n’est pas parce que une Dati ou un beur ont réussi à faire carrière qu’on peut parler d’un progrès de justice sociale et d’une réduction des in égalités. On pourra observer de plus que ce que la pensée dominante nomme « mérite » dans ce cas là, c’est presque toujours une réussite individuelle et entreprenariale, sont méritants ceux qui ont rejoint le capitalisme même si souvent il s’agit de « tout petits » capitalistes, il ne faut tout de même pas prétendre jouer dans le même camp.

     

    Une remise en cause des droits de l’Homme : la méritocratie, c’est l’argument récurrent des privilégiés pour cantonner le peuple dans les réussites individuelles et exceptionnelles. C’est un moyen de se prémunir des classes « dangereuses » en apprivoisant quelques uns d’entre eux qui deviennent l’emblème de la réussite. Ainsi sont stigmatisées les luttes collectives et les solidarités au profit de l’ambition individuelle érigée en vertu.

    La société est considérée comme une arène de compétitions individuelles et non plus comme un espace dans lequel la solidarité et le respect des droits garantissent à chacun la dignité humaine.

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