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Henrique Diaz

Henrique Diaz

Ami des bêtes et rationaliste.

Tableau de bord

  • Premier article le 20/11/2010
  • Modérateur depuis le 28/04/2013
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Derniers commentaires



  • Henrique Diaz Henrique Diaz 12 avril 2017 17:17

    @Robert Branche
    Il faut vraiment être accroc à la came néolibérale pour prendre comme une évidence l’association « fragilité de l’économie française » et « niveau de prélèvement, importance de la dépense publique ». Comme si cette dépense n’était pas la condition même de la stabilité et de la richesse d’une économie : supprimez les financements publics pour les routes, les écoles, les hôpitaux, privatisez tout cela joyeusement comme vous en rêvez et vous aurez le Népal ou le Bangladesh. Au contraire dans les pays de taille équivalente à la France à forte dépense publique, on trouve le Danemark, la Finlande, la Norvège ou la Suède qui ne sont pas précisément aux abois. Au contraire, « l’effondrement de l’industrie, le niveau de chômage » c’est précisément la conséquence de 30 ans de désengagement de la puissance publique dans son économie, au profit des logiques de profits à court terme de la finance.

    Aussi vous n’exprimez pas une conviction qui est en principe une certitude fondée sur un raisonnement réfléchi et critique mais des croyances superstitieuses : comme la personne qui croit que « les jeudis ça porte malheur » parce qu’une fois, elle a eu un accident ce jour (alors qu’elle aurait pu l’éviter en étant plus attentive sur la route), vous dites « la relance, c’est le décrochage » alors que la dernière tentative de politique de relance n’a pas vraiment été menée par des gens qui y adhéraient (Mitterrand, pas plus que Mauroy n’ont jamais été des socialistes convaincus mais au mieux des sociaux-démocrates en voie de libéralisation).

    Pour critiquer de façon crédible et constructive et donc savoir comment le projet économique de la FI est possible dans le cadre de l’euro et d’Internet, allez en voir le chiffrage présenté entre autres par des économistes comme Jacques Généreux.

    Mais que ce soit au Chili ou en Argentine, le dénominateur commun avec Macron, c’est désengagement de l’État, baisses drastiques des impôts et donc des dépenses publiques, sauf que cela a été fait un peu plus brutalement que ce qu’ont fait Hollande, Sarkozy, Chirac, Mitterrand et que veut continuer Macron, avec cette constante que plus on réduit les dépenses publiques, plus ça crée des trous partout et plus les esprits superstitieux crient qu’il faut encore plus réduire les dépenses publiques...



  • Henrique Diaz Henrique Diaz 12 avril 2017 15:28

    @Robert Branche
    Réponse facile, qui n’explique pas pourquoi il s’engagerait de fait pour sortir du présidentialisme, ce que n’ont jamais fait Castro ou Chavez que d’ailleurs Mélenchon n’a jamais acceptés comme modèles. Que Mitterrand, qui n’avait pas que des défauts, ait fait preuve de duplicité par le passé est une chose, mais malgré votre tendance à voir le passé se répéter, regardez bien Mélenchon et vous verrez que lui n’est pas venu de la droite pour conquérir la gauche et détruire le parti communiste. En revanche, Macron lui, ça ne lui pose pas de problème qu’on scande Macron Président, comme si un homme, si brillant et gominé soit-il, pouvait à lui tout seul être la solution des problèmes d’un pays.



  • Henrique Diaz Henrique Diaz 12 avril 2017 15:19

    @Robert Branche
    Il y a une proximité entre le programme économique de la France insoumise d’aujourd’hui avec celui du Programme commun, comme avec celui du Front populaire et du CNR qui ont pu imposer à la finance les congés payés, la retraite par répartition etc. mais aussi avec celui de Roosevelt et de De Gaulle quand il a lui-même nationalisé et relancé ou maintenu l’économie française par une politique de la demande plutôt que de l’offre. Il est complètement faux d’affirmer comme vous le faites que les plans de relance n’ont jamais marché. C’est comme ceux qui reprennent toujours l’exemple de la fin de la quatrième république pour dire que le parlementarisme est une très mauvaise chose alors qu’il existe nombre d’autres pays bien plus stables que la France qui ont un régime parlementaire.

    Aujourd’hui, il y a l’euro, Internet et toutes sortes de différences par rapport à 1983 qui font que des causes différentes produiront des effets différents. Notons aussi qu’il y a aussi une grande proximité entre le programme économique néolibéral de Macron et ceux de l’Amérique latine des années 80 qui ont mené ces pays à la ruine, ce n’est bien sûr pas un argument suffisant pour démontrer l’inefficacité du programme Macron, puisque là aussi la situation a changé. Mais il est assez facile en revanche de voir à qui va réellement profiter un tel programme, dans la continuité parfaite avec le CICE et la Loi Travail (dont l’efficacité est magique, elle...) que votre Hollande 2.0 nous promet.



  • Henrique Diaz Henrique Diaz 12 avril 2017 14:58

    @Robert Branche
    Vous reprenez le seul argument de Lutte Ouvrière et du NPA contre le vote Mélenchon : ce serait quelqu’un qui se fait passer pour l’homme providentiel. Comment expliquez vous alors que quand toute une foule se reconnaissant dans son discours crie « Mélenchon président », il répond ’non, n’associez pas mon nom à une institution monarchique que je combats, je ferai ce que j’aurai à faire une fois au pouvoir mais je ne pourrai rien faire sans vous le peuple" ?



  • Henrique Diaz Henrique Diaz 12 avril 2017 14:49

    A l’auteur,
    Vous ne vous reconnaissez pas dans l’idée de VIème république. J’ai expliqué plus haut dans un commentaire son urgence à mes yeux. Mais je voudrais discuter ici ce que vous dites « ’une VIe République, parlementariste, calquée sur la IVe, serait une illusion » : où avez vous vu cela ? La constituante déterminera de quelle nature sera le régime. Qu’il ne s’agisse certainement pas de reproduire le présidentialisme, autrement dit la monarchie républicaine, c’est évident, parce qu’on a vu à quel point ça ne permettait pas à la population d’être satisfaite de sa classe politique depuis plusieurs décennies. Et que la Cinquième ait pu correspondre à De Gaulle est une chose, seulement cela a surtout permis à tous ses successeurs, à commencer par Pompidou, de prendre des décisions pour le peuple dans son dos, comme la privatisation du droit de créer de la monnaie. Ce n’est plus possible.

    Et si vous entendez par parlementarisme un pouvoir législatif contrôlant le pouvoir exécutif plutôt que l’inverse, c’est non seulement la condition pour qu’une république ne puisse tomber dans le despotisme de décisions prises contre la volonté du peuple comme on l’a vu avec Sarkozy et Hollande avec l’artifice du 49.3, mais encore, il y a des dizaines de pays dans le monde qui fonctionnent sur ce modèle tout en étant politiquement beaucoup plus stables que la France, à commencer par l’Allemagne. Rejeter le « parlementarisme » sous prétexte que cela aurait donné la guerre d’Algérie en France est aussi pertinent que rejeter la démocratie sous prétexte qu’elle a conduit à mettre Hitler au pouvoir en 1933. Il peut en l’occurrence y avoir un régime libéré des logiques partisanes en généralisant le tirage au sort voire en interdisant de se présenter à une élection sous la dépendance d’un parti, comme le préconnisaient Rousseau puis Simone Weil.

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