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Jason

Jason

80 ans, retraité. Du temps pour continuer à découvrir le monde. Vie active passée dans le technique, l’enseignement supérieur et l’industrie. Le tout (près de 40 ans) dans deux pays étrangers. Je redécouvre l’Hexagone.
 Sceptique et éclectique j'apprécie ce qui est écrit clairement et me soucie peu des fautes d'orthographe pourvu que la compréhension n'en souffre pas. J'aime l'humour, le badinage, bref une certaine élégance dans l'expression, mais attention aux précieux et aux pédants. Ecrire pour tous reste un exercice difficile.

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  • Premier article le 08/11/2006
  • Modérateur depuis le 03/09/2011
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Derniers commentaires



  • Jason Jason 20 novembre 2011 13:10

    Mais non, vous n’y êtes pas. M. Draghi ne saurait mentir plus que les autres menteurs qui l’entourent. Il a sans doute été un peu parcimonieux avec la vérité, c’est tout. Et il n’a fait qu’exercer son métier. En bon artisan, en artiste, quoi.

    Lisez Bernard Maneville (fin XVIIème) sur les vices privés bénéficiant au bien public. Il y a une longue tradition dans tout cela. Et en finance il suffit de ne pas être pris.

    Et puis, ne disait-on pas qu’« il y a quelque chose de pourri au Royaume du Danemark » dans une pièe célèbre, autrefois ? Extrapolez, mettez-y l’Europe d’aujourd’hui, et le tour est joué.



  • Jason Jason 19 novembre 2011 17:02

    Oui, ce n’est qu’une injustice de plus. Car, avez-vous intenté un procès au civil ? Si vous n’avez pas d’argent (2.000, 5.000 ou 10.000€) n’y pensez pas.

    Pareil pour un tribunal administratif, car sans avocat vous serez renvoyé sans ménagements, même si, en théorie le plaignant n’a pas besoin d’avocat.

    La justice n’a jamais été gratuite, à aucun moment de l’Histoire.

    Il y a un cynisme patent à envoyer un consommateur lambda qui a été floué, devant un tribunal.  Les coûts et les délais sont si élevés que 95% des victimes ne se manifestent pas. A la grande joie des escrocs, filous, et aigrefins de tous poils.



  • Jason Jason 19 novembre 2011 16:50

    @ l’auteur,

    Je suis dans l’ensemble d’accord avec vous. Mais je vais quand même me faire l’avocat du diable.

    Vous dites : « Aujourd’hui, leur rôle va être sans doute de préserver les intérêts des banques dans l’actuelle crise européenne. Leur programme est tracé d’avance, quoi qu’en pensent les peuples, réduction des dépenses publiques, diminution des prestations sociales, réforme libérale de l’économie. »

    Mais si ces très-bien-intentionnés messieurs voulaient favoriser leurs anciens employeurs, ils continueraient à pousser aux dépenses et aux emprunts. En limitant les dépenses publiques, il y aura moins de revenus pour l’Etat et la dette sera plus difficile à rembourser. Et peut-être que si la purge est trop forte, le patient risque de crever (défaut de paiement par manque de revenus).

    Je ne saisis pas leur stratégie. A moins qu’ils ne soient à la manoeuvre que pour sauver les meubles, càd. tirer tout ce qu’ils peuvent obtenir dès maintenant. Et peut-être pour accepter des taux nouveaux élevés basés sur des courants d’air (voir plus bas).

    L’argent des dettes a été dépensé (parfois très mal, c’est vrai) par les Etats. Il semble logique qu’il soit remboursé, même si on n’aime pas ça. Difficile d’échapper à la facture ! A moins de ne plus jamais emprunter. Très peu probable.

    Par contre, ce qui me gêne vraiment, c’est la façon dont sont établis les taux des nouveaux emprunts.
    Les Etats empruntent, par exemple, à 3,5% aujourd’hui (ou plus en Grèce). Mais les obligations ne seront remboursables que dans 10, 20, ou 30 ans. Et le monde de la finance décide aujourd’hui d’un risque qui ne se produira que dans ces périodes lointaines ?

    C’est de l’escroquerie pure et simple.
     Car, soit ils parient sur le fait que ces Etats n’existeront plus (risque 100%), soit que ces Etats auront des difficultés à rembourser. Mais qu’en savent-ils ? C’est de la boule de cristal pur. !

    Enfin en ce qui concerne ces messieurs les transfuges, les Etats utilisaient souvent des faussaires expérimentés pour détecter les monnaies contrefaites. Rien de tel qu’un gangster pour connaître la pègre. Toutes proportions gardées, bien sûr (sic).



  • Jason Jason 18 novembre 2011 15:43

    P.S. Les Etats empruntent, par exemple, à 3,5% aujourd’hui. Mais les obligations ne seront remboursables que dans 10, 20, ou 30 ans. Et le monde de la finance décide aujourd’hui d’un risque qui ne se produira que dans ces périodes lointaines ?

    C’est de l’escroquerie pure et simple. Car, soit ils parient sur le fait que ces Etats n’existeront plus (risque 100%), soit que ces Etats auront des difficultés à rembourser. Mais qu’en savent-ils ?



  • Jason Jason 18 novembre 2011 15:09

    Tout cela n’est qu’une gigantesque foutaise.  Les financiers brandissent le risque. Mais comment est-il mesuré ? Par des actuaires, à l’aides de formules développées depuis plus de 200 ans par les mathématiciens ? Non.

    Par ce que machin croit, ce que chose a dit, basé sur une expérience floue, et des impressions vagues. PIB, croissance, chômage, taux, inflation, ne sont que des mesures approximatives. Car le passage à vide des économies, souvent aléatoire, doit être sanctionné immédiatement par ces juges-arbitres. Il faut que ça profite tout de suite. Pour eux, l’argent ne doit pas attendre.

    Problème fondamental, philosophique. Est-ce le client ou le créancier qui maîtrise le temps ? Le temps est le tissu de la vie, et accessoirement celui de la finance. Car, sans les populations, sans leur temps, toutes les finances accumulées ne sont rien.

    Interdisons les transactions à très court terme, imposons des délais causés par les inerties économiques, et les financiers se calmeront.  Les horloges de la finance et celle des Etats ne sont pas les mêmes. Mettons les pendules à l’heure, que diable !

    Le risque, c’est le métier des financiers. Et ils ne le maîtrisent pas. Juges et partie, ils font payer leurs débiteurs, au moindre doute, établi par eux.

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