• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Vincent Perrier-Trudov

Vincent Perrier-Trudov

Engagé au sein du Nouveau Centre, je suis depuis mars 2008 Conseiller municipal délégué en charge des NTIC dans ma ville de La Madeleine. www.vincentperriertrudov.fr

Je crois en l’Europe, pour peu que nous réussissions à la rendre plus démocratique, plus parlementaire. Je crois également que le temps presse dans la lutte contre le réchauffement climatique, que nous ne prenons pas les décisions courageuses que nous devrions.
Il est urgent d’agir !

Tableau de bord

  • Premier article le 09/07/2008
  • Modérateur depuis le 18/08/2008
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 8 148 540
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 3 3 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique











Derniers commentaires



  • Vincent Perrier-Trudov Vincent Perrier-Trudov 4 novembre 2008 13:03

    Une fois de plus, vous êtes à côté de la plaque. Mais c’est probablement une conséquence inévitable du suivisme dont vous faites preuve vis-à-vis de votre leader, et ce, sans aucune forme d’esprit critique. Et quand cette absence d’esprit critique se mêle à une profonde ignorance d’un sujet théorique, cela donne des contresens tout bonnement ahurissants. Vous écrivez : "Le capitalisme a échoué. Bayrou ne dit pas autre chose lorsqu’il affirme : "L’idée fondamentale que le capitalisme portait, celle qui a échoué aussi, son postulat fondamental était que la somme des intérêts particuliers faisait l’intérêt général. Ce postulat s’est révélé faux." Voilà, de la part de Bayrou, une erreur particulièrement grossière en terme d’économie politique. C’en est même un contresens. Le postulat fondamental selon lequel la somme des intérêts particuliers fait l’intérêt général n’est pas la définition du capitalisme, mais du libéralisme. La meilleure preuve, c’est que le capitalisme est possible - et on en a un bel exemple en Chine, comme on a pu en avoir auparavant en Amérique Latine - dans une dictature. Le capitalisme n’a pas besoin de liberté pour exister, le libéralisme, si. Mais le plus fort dans votre texte, c’est que, loin de relever ce qu’un étudiant en première année à l’Université peut trouver dans ses livres de cours, vous vous enfoncez ! En effet, vous écrivez : "Néanmoins, sans attendre le diagnostic, le retour à quelques fondamentaux du libéralisme, dont nous nous sommes éloignés ces dernières décennies, s’impose." Et également : "La révolution consisterait à appliquer les fondamentaux des libéraux Smith, Malthus, Ricardo" Je passe rapidement sur le fait que caser Malthus parmi les libéraux ferait s’étrangler bon nombre d’économistes. Le plus fort dans tout cela, c’est que c’est justement Smith qui a énoncé le principe selon lequel la somme des intérêts particuliers fait l’intérêt général !!! Donc, en résumant, 1) Vous ne relevez pas l’erreur matérielle dans le discours de Bayrou, qui se trompe en donnant au capitalisme la définition du libéralisme 2) Il explique que c’est cette définition qui a échoué 3) Vous appuyez son analyse 4) Vous défendez - comme solution à nos problèmes - la mise en application des théories libérales de Smith et Ricardo, en rajoutant au passage un passager clandestin qui n’a rien à voir, Malthus 5) Vous passez complètement à côté du fait que Smith et Ricardo se sont justement appuyés sur le principe de l’intérêt général comme somme des intérêts particuliers, principe dont vous dites qu’il a échoué... D’où ma question : comment allez-vous vous sortir de la belle contradiction dans laquelle vous vous êtes conscieusement enfermé ?? smiley smiley smiley



  • Vincent Perrier-Trudov Vincent Perrier-Trudov 24 octobre 2008 17:43

    Vous vous affolez pour rien (ou alors vous avez un intérêt à affoler les gens - pour les gens qui spéculent, cela arrive) :

    "le rouble dégringole sévèrement depuis trois mois, ayant perdu en un trimestre la moitié de sa progression enregistrée vis-à-vis du billet vert en six ans !"

    Perdre la moitié de sa progression, ce n’est pas dégringoler, c’est une correction. C’est la chute du dollar de ces 6 dernières années qui était invraisemblable.

    Ce n’est pas le rouble qui chute mais le dollar qui reprend du poil de la bête



  • Vincent Perrier-Trudov Vincent Perrier-Trudov 2 octobre 2008 13:54

    @ l’auteur,

    Vous êtes complètement à côté de la plaque dans votre analyse de la crise.

    La crise est, avant tout, une crise de confiance. Le crédit crunch que l’on observe, les dépréciations massives des banques, et par conséquent leur incapacité à financer leurs besoins de trésorerie à court terme viennent non pas des subprimes elles-mêmes, mais de l’impossibilité pour les établissements bancaires de savoir où sont planqués les "actifs toxiques".

    Ce qui fait la crise, ce n’est pas le fait d’avoir fait du crédit à des personnes dont on savait dès le départ qu’elles auraient du mal à rembourser, mais le fait que l’on a :

    1) totalement décorrélé la raison de l’accord pour octroyer le crédit et l’actif adossé à ce crédit : les établissements de crédit permettaient aux gens d’emprunter non pas parce qu’ils pensaient pouvoir gagner de l’argent grâce aux intérêts, mais parce qu’ils voulaient transformer ce crédit en un titre échangeable. Ils octroyaient un crédit pour vendre la créance immédiatement à quelqu’un d’autre. En gros, on crée une "patate chaude", et on la refile direct à son voisin, en encaissant une commission.

    2) totalement décorrélé les hypothèses sous-jacentes de l’absence de risque, et la notation de ce risque. Les CDO étaient notées AAA, parce que les établissements de crédits étaient sûrs et certains de retrouver leurs billes, même si les emprunteurs étaient défaillants. Et ces établissements étaient sûrs de retrouver leurs billes parce que le marché de l’immobilier était haussier. La notation des CDO ne prenait en aucun cas compte du risque d’un retournement du marché immobilier. Et lorsque le marché immobilier s’est retourné...

    Inutile de dire que les Etats ne sont pour strictement rien dans ces dérives. Vos chiffres - quand bien même ils seraient fondés - ne tiennent absolument pas compte des mécanismes déclencheurs de cette crise.

    C’est le secteur bancaire et financier qui est INTEGRALEMENT responsable de cette débâcle.

    Mais les conséquences sont particulièrement instructives.

    Il est évident que les conséquences d’une faillite en cascade des banques auraient des effets beaucoup plus désastreux et onéreux que de les recapitaliser avec des fonds publics - l’argent du contribuable.

    A partir du moment où une activité économique est tellement stratégique qu’en cas de défaillance, celle-ci doive impérativement être soutenue par l’Etat, elle rentre de facto dans la sphère des biens publics. Il est donc normal et justifié que l’Etat prenne le contrôle de ce secteur.

    Il n’est pas forcément nécessaire de nationaliser les banques à 100%, mais on peut très bien envisager une prise de participation dans tous les établissements bancaires à hauteur de 30%, afin d’avoir un droit de regard et une minorité de blocage sur les décisions stratégiques des banques. Quitte à ce que ce soit l’Union Européenne en tant qu’institution qui prenne ces participations.



  • Vincent Perrier-Trudov Vincent Perrier-Trudov 1er octobre 2008 16:29

    En parlant du commentaire que j’approuve, il s’agit bien du premier, écrit sur un ton mesuré, qui rappelait la légitimité des parlementaires à voter selon leur conscience et en tant que représentants du peuple.

    En revanche, je ne m’inscris pas dans la ligne un peu outrancière du dernier commentaire, qui semble être directement liée à l’indignation légitime que peut susciter cette sorte de grand jeu des banques, où, lorsqu’elles gagnent, elles gagnent, et lorsqu’elles perdent, ce sont les autres qui payent.



  • Vincent Perrier-Trudov Vincent Perrier-Trudov 1er octobre 2008 16:24

    Je ne peux qu’approuver le commentaire de M. Larchey-Wendling. Je vois plus dans votre utilisation de ce terme un facheux abus de langage qu’autre chose.

    Néanmoins, il est assez révélateur : nous faisons, en tout cas en France, trop confiance à notre exécutif et pas assez à notre Parlement.

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv