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Les commentaires de Jason



  • Jason Jason 19 décembre 2007 14:32

    Je suis sceptique. Peut-on me dire quel est le nombre de divorces par consentement mutuel qui passent devant le juge chaque année ? J’ai entendu dire autour de 10%. Si c’est le cas, cela remet toute l’argumentation en perspective, et laisse deviner de basses pensées matérielles parmis les avocats qui défendent leurs revenus sous couvert d’indignations citoyennes et vertueuses.

    Car, après tout, on se marie bien devant le maire (magistrat élu, il est vrai, mais magistrat quand même) qui n’a pas la formation ni d’un juge ni d’un avocat. Après tout, je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas divorcer chez un notaire, très bien formé en droit, qui a l’obligation de conseil, et qui ne torcherait pas les divorces en 5 minutes comme c’est le cas avec les tribunaux actuels.

    Laissons au moins le choix aux couples, ils seront sans doute plus détendus dans ces moments difficiles.



  • Jason Jason 18 décembre 2007 16:34

    Oui, bien sûr, quand les clients lambda se font rouler, comme c’est le cas des prêts hypothécaires aux USA, c’est de leur faute. Nous voyons là l’exercice sans frein des conditions d’un marché dont on nous répète qu’il tend à apporter l’équilibre, cette vieille baudruche académique.



  • Jason Jason 18 décembre 2007 16:24

    Grand merci, Mme Fischer, pour cet article qui nos révèle une France dont certaines institutions et pratiques font peur. Partout où il y a un pouvoir, il y a tentation d’en abuser, surtout si la dissimulation, l’impunité et l’indifférence opèrent de concert. Mais où sont les contre-pouvoirs face à ces dérives ? Les lois, entre les mains de professionnels tout-puissants ou peu scrupuleux deviennent alors de redoutables instruments de coercition, voire de terreur. On peut se demander parfois qui surveille les gardiens de l’humanité et de l’équité !



  • Jason Jason 18 décembre 2007 13:58

    Le karch financier était inéluctable comme le diront les économistes le lendemain du jour où il aura eu lieu. Adage bien connu. Personnellement je n’y crois qu’un peu. Mais, même si j’en étais absolument persuadé, je ne crois aps que les opinions des agoravoxiens n’y changeront rien. Merci à l’auteur pour ces révélations inquiétantes. Je vais de ce pas à la banque pour titriser mes dettes, commme ça, s’il y a krach, je ne devrais rien à personne. N’est-ce pas comme ça que ça marche ?

    Vous parlez d’ « une rémunération du travail au détriment du capital » ; mais cela a toujours été le cas. Le coût travail est toujours de trop dans la spéculation ou l’engagement financier en entreprise. Je viens de tomber sur une statistique simple du numéro spécial hors série d’Alternatives économiques (N° 75, 1er trimestre 2008, p. 6) sur la finance. J’ai du mal à en croire mes yeux car j’y lis, page 6 que « le montant des échanges de devises et des exportations CHAQUE JOUR EN 2007, en milliards de dollars » est de : 3.210 pour les transactions de change, et de 64,3 pour les exportations. De toute évidence, il est plus « simple » de spéculer que de s’engager dans la manufacture ou certaines activités de service (donc de mettre des gens au boulot). L’investisseur n’a pas à se livrer au « management by walking » pour surveiller ses entreprises. Le coût du travail, les problêmes sociaux, il s’en fout, sauf si ça plombe ses résultats, ce qui n’est pas le cas à l’échelle planétaire. Les autorités édictant les règles élémentaires dans ces domaines ont laissé faire, voilà le résultat. Et j’ai bien peur qu’il soit trop tard pour faire machine arrière. Ce qui m’inquiète, c’est que le remède n’est pas à la portée de la main. Le consensus mondial en ce sens n’est qu’une utopie.

    Cordialement votre



  • Jason Jason 16 décembre 2007 20:34

    VOIR MON COMMENTAIRE PLUS HAUT



  • Jason Jason 16 décembre 2007 20:32

    Ca sabre sec sur A’Vox ces temps-ci. Les océans connaissent les déferlantes, Agoravox connaît les démentes. Tout ce charabia est proprement consternant et me semble être le signe avant-coureur d’une démence collective, une bouffée de fanatisme sans frein. Je vais de ce pas téléphoner au SAMU pour savoir si on n’a pas ouvertes toutes grandes les portes d’un certain institut...

    Où ai-je mis les pieds ???? HELP ! AIUTO ! HILFE ! AU SEC...



  • Jason Jason 16 décembre 2007 20:24

    Au Furtif. Serait-ce là ce qu’on appelle une pasquinade ?



  • Jason Jason 16 décembre 2007 20:19

    Ah ! C’est sûr. Pouvez-vous imaginer avoir des preuves ? Celles de la préparation des pilotes se sont trouvées en Allemagne. Il faut vous renseigner, mon cher Monsieur...



  • Jason Jason 16 décembre 2007 09:44

    @ Caramico

    Auxquels j’ajouterai : globalement, tout à fait, basiquement, obsolète, acronyme (sigle signifie la même chose), sponsor (commanditaire), et bien d’autres. Autant de « modes » verbales.



  • Jason Jason 15 décembre 2007 10:27

    Pardon, il fallait dire : inclure les contrats pour les soumettre au fisc, et non l’inverse. Lapsus.



  • Jason Jason 15 décembre 2007 10:24

    Merci Sylvain, pour cette mise au point. Je voulais exprimer la déception que j’ai ressentie quand M. Strauss-Kahn a appliqué des mesures fiscales aux contrats d’assurance-vie dans les années 90. Les choses étaient bien plus simples avant sa décision. Le système en place permettait aux petits épargnants de se constituer un complément de retraite, la défiscalisation constituant un élément incitatif. Les intérêts reçus étant autour de 6%, on ne pouvait parler de spéculation effrénée. Mais le magot était trop beau, et l’état s’en appropria une partie. Les plus gros capitaux, eux, s’enfuirent à l’étranger, comme toujours dans pareilles circonstances.

    Quant à la procédure permettant de retrouver les héritiers d’un contrat d’A.-vie, il semblerait que les propositions que vous indiquez feraient l’affaire. Mais pourquoi a-t-on attendu si longtemps pour traiter ces contrats en déshérence ? Je me méfie des projets pilotés par un ministère quelconque en la matière. Cela revient le plus souvent à construire des modèles très lourds et peu efficaces. Et également, je vois pointer à l’horizon la tentation pour l’état d’exclure les contrats d’A-vie de l’avoir successoral.

    Cordialement



  • Jason Jason 14 décembre 2007 18:40

    A Gilles, Oui d’accord. Les personnes qui ne peuvent exprimer une pensées hypothétique ou conditionnelle connaissent un grave handicap. Quant à mon évocation de l’époque de Montaigne, c’est pur badinage et rappel d’un temps où la langue était très libre et n’empêchait pas d’écrire des chefs-d’oeuvres.

    Cordialement



  • Jason Jason 14 décembre 2007 17:47

    A Zen et quelques autres. Le conditionnel ? Ne vous chaille ! Quand j’enseignais le français (qu’au demeurant je connais fort mal) à des étrangers, je leur donnais la recette suivante pour exprimer une condition, simplement. Présent + futur : s’il vient je lui parlerai. Imparfait + conditionnel : si ma tante en avait, elle s’appellerait mon oncle. Troisièmement : s’il était venu je lui aurais parlé.

    Ayant bien éclaté de rire à l’explication du deuxième exemple, ils gardaient à l’esprit les trois phrases et s’en trouvaient très bien.

    Les linguistes ne sont pas du même avis que les usagers pointilleux, les précieux et les snobs, pour qui le « bien dire » et bien écrire sont restés un signe de classe. Allez faire un tour du côté de la grammaire historique. Ce qu’on entend aujourd’hui n’est rien. Quant au reste, toute la cuisine des puristes, cela peut servir de référence, avec la fameuse dictée de Mérimée. Mais qu’on laisse les gens parler d’abord, et si on ne peut l’exprimer en français, qu’on le dise en gascon, comme le conseillait Montaigne. De toutes façons, nous avons l’Académie française, alors de quoi se plaint-on ? Dans cinq siècles, Il faudra bien donner du travail aux archéologues, aux scribes et aux linguistes...



  • Jason Jason 14 décembre 2007 14:42

    Pourquoi faire une usine à gaz quand on pourrait faire simple ? En Allemagne, il existe un fichier central des testaments, par région, déposé au « Familiengericht », lequel s’occupe de prévenir les héritiers. Chacun peut, bien sûr, faire le testament qui lui convient chez un notaire s’il le souhaite. Pour une assurance-vie, il suffit de mettre dans l’enveloppe confiée au « Familiengericht » une copie ou tout autre document faisant foi, de la police d’assurance, et le tour est joué. Ce système existe depuis presque un siècle et fonctionne très bien.

    Qu’on veuille réinventer le fil à couper le beurre en France, ne me surprend nullement.

    Coredialement



  • Jason Jason 14 décembre 2007 14:09

    Vous vous trompez lorsque vous dites : « L’assurance sur la vie peut être l’assurance-vie classique, épargne défiscalisée, » l’assurance-vie a été soumise à l’impôt par M. Strauss-Kahn dans les années 90. Le pactole était trop beau pour l’état qui aime bien laminer les revenus des classes moyennes. Merci au PS. Je n’ai pas lu le reste de votre article qui est peut-être entaché d’erreurs semblables.

    Vérifiez vos sources et revenons-y.



  • Jason Jason 11 décembre 2007 18:24

    Bonjour à tous. Très bon article et très bonne discussion. On ne se sortira pas aussi facilement qu’on le souhaite du dilemme que posent la rencontre, le côtoiement des faits et des opinions. L’essentiel ayant été dit ci-dessus, et m’étant moi-même exprimé brièvement sur le sujet l’hiver dernier, je ne ferais qu’une recommandation : qu’on essaie, et on verra. On pourra toujours changer le dosage (ou la séparation et l’amalgame) si nécessaires.

    C’était un sujet qui me tenait à coeur, et il est maintenant ouvert au débat. Tant mieux, c’est ce qui donne de la vigueur à Agoravox !



  • Jason Jason 11 décembre 2007 14:31

    Merci pour vos commentaires. Nous sommes les seuls êtres pensants sur cette planète, et nous avons mobilisé grâce à notre intelligence et notre habileté toutes les ressources que nous sommes capables d’en tirer jusque-là. Le respect qui est dû aux bêtes est celui que nous devons au vivant dont nous sommes une partie intégrante, depuis les réactions de la photosynthèse jusqu’à l’ADN et bien d’autres encore.

    Je m’oppose à l’humanisation de la bête, mais cette dernière reste, comme nous, un organisme souffrant et peut-être pâtissant, bien qu’il n’en ait pas conscience. Ni plus, ni moins. Je reste profondément choqué par l’attitude de la plupart des possesseurs d’animaux de compagnie qui les préfèrent aux humains et s’abandonnent par confort, solitude ou désespoir à des traitements souvent excessifs et irresponsables (gâteries extrêmes ou lâches cruautés). N’oublions pas que les animaux se fichent royalement de notre morale ou de notre notion de confort. Avoir un animal, c’est d’abord réfléchir sur le vivant. Nous exerçons un pouvoir de vie et de mort sur le monde animal et une partie de la nature, montrons-nous responsables. Vis à vis de nos semblables et vis à vis des bêtes.

    Quant à ce cher Gandhi, j’aurais préféré que son pays adore moins les vaches et les singes et protège davantage les femmes et les enfants.

    Cordialement



  • Jason Jason 10 décembre 2007 21:18

    Vous en avez trop dit, ou pas assez. Il fallait faire plus sobre et ne pas verser dans l’inventaire cynique des cadavres des deux bords. Quant au philosophe mouche du coche, le numéro est un peu usé. A force de mettre les droits de l’homme à toutes les sauces, ils finissent par s’user. On s’habitue de les voir brandir à tous moments, et l’indignation vertueuse se perd dans le brouhaha et l’indifférence.

    Mais pourquoi diable ce monsieur Khadhafy a-t-il besoin de venir se refaire une vertu en France ? Ne pouvait-on pas mettre ces maquignons de haut niveau dans une galère, je veux dire un vaisseau de la Marine nationale, en eaux troubles et neutres pour parfaire leurs tractations douteuses ?

    Ah, vraiment, la France manque d’imagination, et tous ces gens, en voulant faire les paons se découvrent le derrière.



  • Jason Jason 10 décembre 2007 13:32

    Quand on humanise les bêtes, on abêtit les hommes. Il se dépense chaque année en France, rien que pour les animaux de compagnie 2 à 3 milliards d’Euros. C’est beaucoup trop. Parler des chats et des chiens, voire des poissons rouges comme des êtres, cela me choque. Les animaux de compagnie ne sont ni des jouets ni des enfants. Nous sommes dans l’univers du jetable, il en est de même de ces pauvres animaux. Que faire ?



  • Jason Jason 10 décembre 2007 11:50

    Oui, d’accord ! Très bon exemple de l’absence de règles en la matière. Tant que les banques (surtout US) auront l’incurable manie de prêter de l’argent qu’elles n’ont pas, on verra les déconfitures se succéder. Voilà le résultat du laisser-faire. Cela va sûrement séduire le très-libéral-économique M. Attali.