Le pilote du Rafale est mort
Il ne s’est pas éjecté. Manque de temps ou défaillance technique du Rafale ? A cette étape de l’enquête, on l’ignore encore. Toujours est-il que l’armée de l’air vient de perdre l’une de ses élites. Et un avion perfectionné. Une première pour le Rafale, avion entré en service en juin 2006.
Il y étaient deux Rafale non armés dans le ciel hier, jeudi 6 décembre, lors de leur décollage de la base de Saint-Dizier (Haute-Marne). Tous deux volaient de concert lors d’une mission d’entraînement à 4 000 mètres d’altitude. L’un des deux avions « a disparu des écrans radars et s’est écrasé dans une zone inhabitée pour une raison encore indéterminée. La chute de l’appareil n’a fait aucune victime au sol », précise Le Point.
Le pilote retrouvé décédé aujourd’hui, vendredi 7 décembre, était un chef de patrouille, la qualification la plus élevée. Ce pilote avait effectué des missions aux Balkans et en Afghanistan.
Selon Le Figaro, « trois enquêtes doivent être ouvertes. La première, technique, destinée à déterminer les circonstances de l’accident sera menée par le Bureau enquête accidents Défense-Air. Le procureur de la République doit également diligenter une enquête judiciaire pour déterminer d’éventuelles responsabilités. Enfin, une troisième enquête de commandement est systématiquement ordonnée par le chef d’état-major de l’armée de l’air ».
Le drame se produit au moment où le Rafale, production des avions Marcel Dassault, peine à s’exporter. Récemment le Maroc lui a préféré des F16 « d’occasion », comme les avait qualifiés le ministre de la Défense, Hervé Morin.
Qu’en pense le colonel Kadhafi bientôt invité officiel de la France et... futur acquéreur du Rafale ?
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