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Alexis Toulet

Alexis Toulet

Ingénieur et analyste des systèmes.
Webmestre du site communautaire d'investigations sur les crises Noeud Gordien
 

Tableau de bord

  • Premier article le 09/10/2013
  • Modérateur depuis le 17/02/2014
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Derniers commentaires



  • Alexis Toulet Alexis Toulet 17 février 2014 14:13

    J’ai vu les projets de nouveaux billets français. Je plusse, c’est très joli smiley !

    Quoique l’élément esthétique ne soit bien évidemment pas le principal, il n’est pas non plus à négliger.

    Le principal à mon sens c’est que le moment venu - lorsque les circonstances notamment électorales en donneront l’occasion - les différentes forces militant pour une sortie de l’euro sachent se rassembler en un « front du redressement » derrière un candidat commun.

    Nous n’en sommes pas là, mais il n’est pas interdit de commencer à y penser.


  • Alexis Toulet Alexis Toulet 17 février 2014 14:06

    Sur les renouvelables

    Il n’existe pas actuellement de technologies permettant de remplacer énergies fossiles et nucléaire par du renouvelable à coût comparable. Le différentiel est très grand.
    En quelques mots - il y faudrait bien sûr de plus longs développements :
    - le coût des énergies intermittentes telles solaire et éolien d’une part est plus élevé à la base que celui du gaz ou du nucléaire, d’autre part est grevé du coût de la gestion de l’intermittence : il faut bien stocker de l’énergie pour avoir du courant sur le réseau même quand le soleil n’est pas là ou que le vent ne souffle pas, et ce stockage coûte très cher
    - la biomasse de seconde génération représente un potentiel, mais n’est pas encore au point : la recherche doit continuer mais on ne peut compter dessus dans l’immédiat
    - ceci sans oublier le cas fondamental des transports : remplacer les carburants liquides d’origine fossile est sans doute possible (nucléaire 4ème génération + carburants synthétiques pourrait être une piste) mais encore une fois pas à court ni même à moyen terme
    Le renouvelable le plus utile avec les technologies actuelles reste l’hydroélectricité, et la France utilise déjà la quasi-totalité de son potentiel.
    Bref rien à attendre des renouvelables pour la compétitivité à court / moyen terme. L’Allemagne est de ce point de vue un contre-exemple criant : dépenses énormes (300 milliards) pour le développement des renouvelables, avec pour résultat un prix de l’énergie encore plus élevé... et une augmentation des émissions de gaz à effet de serre, du fait des centrales à charbon utilisées pour pallier l’intermittence !

    Sur la fiscalisation des charges sociales
    Oui financer les charges sociales par la TVA serait un outil précieux pour arrêter de favoriser les importations en provenance de pays à coût salarial minime par rapport aux produits de France ou d’autres pays d’Europe qui « contiennent » le coût de la protection sociale tandis que les produits importés n’y contribuent pas.
    Mais cet outil - sans doute indispensable - est complémentaire d’une sortie de l’euro, il ne peut la remplacer.
    En effet avec la TVA sociale on « rectifie » l’équilibre commercial avec les pays à bas salaires mais pas avec les pays aussi développés socialement que la France. Tandis que c’est bien l’un des avantages d’une monnaie nationale - le Franc pour nous - de simplifier l’équilibre commercial avec les autres nations européennes en empêchant des stratégies de déflation salariale telles que celle suivie par l’Allemagne depuis plus de dix ans sous l’impulsion de Schröder et celle suivie de gré ou de force par les pays sous contrôle de la Troïka comme Grèce et autres.



  • Alexis Toulet Alexis Toulet 17 janvier 2014 16:27

    Le fond de l’affaire, c’est que l’Allemagne, étant membre de l’OTAN mais dépourvue de dissuasion autonome, se considère protégée par les Etats-Unis, donc politiquement « obligée » de contribuer à au moins certaines de leurs guerres. D’où la participation allemande à la guerre en Afghanistan, par exemple.


    L’Allemagne en revanche ne se considère pas protégée par la France, si bien que nous n’avons pas les moyens politiques de faire pression pour obtenir un support allemand à nos interventions militaires, à la différence des Américains.

    Par ailleurs, tout le monde sait que la « défense européenne » est une fumisterie (même si les gouvernements européens se gardent bien de le dire), cet argument ne sert donc à rien pour obtenir un support.

    Il était inutile de demander le soutien de l’Allemagne comme celui de la Grande-Bretagne, les chances de l’obtenir étant trop minces. 

    Maintenant, il faut parler de la manière ! Le refus de l’Allemagne de contribuer est naturellement son droit souverain. Cela dit, le sieur de Maizière a choisi une manière fausse et presque insultante de le faire :
    - Fausse en ce qui concerne l’engagement allemand à l’extérieur (le direct à Hollande). Même en Afghanistan l’Allemagne a été moins engagée que la France, a pris moins de responsabilités, a moins payé le prix du sang
    - Fausse et insultante en ce qui concerne la Grande-Bretagne alors que Maizière disait « Aucun gouvernement allemand n’a subi une défaite lors d’un vote d’approbation d’une intervention militaire » : un direct à Cameron pour sa défaite aux Communes sur une opération en Syrie. Il est vrai que le parlement allemand n’a pas eu à refuser une intervention... mais c’est parce que le gouvernement allemand ne le lui a jamais demandé !

    Maizière était évidemment en service commandé : il n’a pu faire une telle sortie sans s’entendre d’abord avec Merkel. C’est dire si les relations franco-allemandes sont au beau fixe...



  • Alexis Toulet Alexis Toulet 16 janvier 2014 02:31

    Au temps pour moi !


    J’écrivais le 9 janvier à propos de la stratégie européenne du Front National « Il faut aller chercher une interview accordée à un journaliste britannique eurosceptique (Ambrose Evans-Pritchard) pour découvrir cette stratégie clairement exprimée. C’est là l’erreur : la communication en France est insuffisante... » 

    C’est une erreur de ma part. En réalité Marine Le Pen a bien exprimé clairement cette stratégie exacte devant des journalistes français, en l’occurrence sur iTélé.

    Voici le lien (vidéo)

    Ecouter à partir de 17:00. Le Pen explique avec la plus grande clarté sa stratégie.

    Les doutes que vous exprimiez, Grain de sable, n’ont pas lieu d’être. Le FN a une politique cohérente et explicite pour imposer la souveraineté française à l’UE en la transformant de fond en comble, et à défaut sortir la France de l’UE. 
     smiley


  • Alexis Toulet Alexis Toulet 10 janvier 2014 14:40

    @ Grain de sable,


    La sortie de l’UE est effectivement prévue au bout de deux ans s’il n’y a pas d’accord. Et puisque une voie existe pour sortir de l’UE tout en respectant la lettre du traité de Lisbonne, il est évidemment préférable de l’emprunter. Cela dit, il n’est pas tout à fait exact que ce soit la seule voie légale pour cesser d’appliquer les dispositions de l’UE.

    Il est possible aussi de « ruser » en révisant la Constitution pour corriger les modifications qu’elle a subi depuis les années 90 pour la rendre compatible avec les traités européens successifs. En droit français, la Constitution a primauté sur les engagements internationaux, ce qu’a confirmé l’arrêt Sarran du Conseil d’Etat en date du 30 octobre 1998 : la suprématie des engagements internationaux conférée par l’article 55 de la Constitution de 1958 « ne s’applique pas, dans l’ordre interne, aux dispositions de nature constitutionnelle ». La procédure de révision de la Constitution (article 89) ne fait quant à elle intervenir aucun contrôle préalable de respect des engagements internationaux : les seules conditions préalables qu’elle pose sont intégrité du territoire et forme républicaine du gouvernement.

    Une fois la révision effectuée, les dispositions du traité de Lisbonne devenues contraires à la Constitution seraient ipso facto nulles et non avenues : elles perdraient toute valeur légale pour autant que la France soit concernée. Je ne crois pas qu’il soit possible de sortir de la zone Euro de cette manière (...encore que ?), mais par exemple il serait tout à fait possible d’établir la suprématie de la loi française sur les règlements, directives et autres foucades de l’UE.

    En pratique, évoquer cette possibilité pourrait être un levier commode pour « convaincre » d’éventuels partenaires réticents que le délai de deux ans prévu par le traité de Lisbonne pour les négociations ... doit être fortement raccourci smiley

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