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Axel_Borg

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Fan de sport et de bien d'autres choses (voyage, restos, théâtre, cinéma, musique, histoire, BD ...), je vis à Paris depuis 14 ans mais mon coeur vibre pour le Barça et l'OGC Nice. Fan de McLaren en F1, de Novak Djokovic en tennis, et admirateur de tant de grands champions tous sports confondus, au risque de paraître Michel Drucker vu la très longue liste qui va suivre : Borg (Bjorn !), Cruyff, Lauda, Maradona, Ali, Pantani, Senna, Di Stefano, Puskas, Bartali, Schumacher, Clark, Jordan, Prost, Anquetil, Coppi, LeMond, Peterson, Connors, Messi, Van Basten, Romario, McEnroe, Agassi, Zidane, Hinault et j'en oublie tellement ...

Tableau de bord

  • Premier article le 25/09/2018
  • Modérateur depuis le 28/09/2018
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Derniers commentaires



  • Axel_Borg Axel_Borg 27 septembre 2019 14:00

    Guère intéressé par les sports à l’exception notable du sumo, Jacques Chirac a cependant entretenu un rapport priviligié avec le Tour de France

    Jacques Chirac ne s’intéressait pas plus au cyclisme qu’il ne s’y connaissait en football. Il préférait le sumo, c’est comme ça. Mais si le sport était pour l’ancien président de la République, disparu le 26 septembre, une langue étrangère mal maîtrisée, il aimait ceux qui la parlaient : les sportifs. Sur Twitter, le Tour de France a d’ailleurs salué jeudi « la mémoire d’un de ses plus grands amis ».

    Il faut dire qu’avec sa fonction de maire de Paris, Jacques Chirac (né en 1932, Tour gagné par le titi parisien André Leducq) n’a presque jamais raté l’arrivée sur les Champs-Elysées, avec le redoutable honneur de remettre le maillot jaune au vainqueur. Mais pas la première année de son « règne » parisien, en 1977. D’où une histoire abracadabrantesque, comme il aurait pu le dire. Le maire de Paris est absent et envoie à sa place un de ses adjoints, l’ancien Premier ministre Maurice Couve de Murville.

    Mais entre la présidence de la République et Chirac, c’est la guerre. Valéry Giscard d’Estaing, qui avait fait le déplacement en 1975 pour la première arrivée sur les Champs et la victoire de Bernard Thévenet, demande au ministre des Sports, Jean-Pierre Soisson, de le représenter. Casse-tête diplomatique pour les organisateurs : qui va remettre le maillot jaune ? Couve ou Soisson ? La mairie de Paris ou le pouvoir exécutif qu’entend bien défier Jacques Chirac depuis sa citadelle ? Le directeur du Tour, Xavier Louy, a une idée : à l’adjoint au maire le maillot jaune, à charge pour le ministre de remettre un cadeau au nom du président. Ainsi est née la tradition du vase de Sèvres remis chaque année au vainqueur du Tour. Il paraît même qu’on l’a appelé « le vase de Soisson (s) », mais il n’est pas sûr que les jeunes générations aient appris ce haut-fait historique à l’école…

    En grand cumulard comme l’époque les aimait, et de surcroit époux d’une conseillère générale, Jacques Chirac accueillit aussi le Tour en Corrèze. Premier ministre en 1987, il donne d’abord le départ du Tour à Berlin avec son homologue allemand, deux ans avant la chute du mur, et est ensuite présent à l’arrivée de l’étape de Chaumeil (gagnée par Martial Gayant). Il écrit simplement sur le livre d’or : « Génial ! (dirait ma fille) ».

    En 1998, Bernadette Chirac a bataillé ferme pour obtenir une étape « chez elle », en l’occurrence un contre-la-montre de 58 kilomètres (c’était le bon temps !) entre Meyrignac-l’Eglise et Corrèze. La France sort de la victoire en Coupe du monde de football. Jacques Chirac a revêtu le maillot tricolore et embrassé le crâne de Fabien Barthez. Va-t-il aussi enfiler un maillot jaune ? Non, mais il est aux premières loges : la veille de l’étape, le patron du Tour Jean-Marie Leblanc et son illustre prédécesseur Jacques Goddet sont les invités du couple Chirac au château de Bity. Leblanc constate que le président est « très costaud » sur la bière. Il faut bien se consoler : en exclusivité, il vient d’annoncer que Richard Virenque et son équipe seraient exclus du Tour le lendemain. L’affaire Festina a jeté son ombre sur le Tour. Jan Ullrich gagne l’étape et remet à Jacques Chirac un maillot jaune dédicacé. Mais tout le monde a la tête ailleurs.

    Le soir, soulagé que la journée commencée par une rencontre avec Hafez-al-Assad s’achève enfin, Jacques Chirac regagne le château de Bity après avoir déclaré : « Je suis reconnaissant au Tour d’avoir pris en compte le désir de ma femme au cœur de ce pays. » Les journalistes des agences de presse sont encore avec lui et racontent qu’on apporte alors au chef de l’Etat un petit billet confidentiel : le corps du navigateur Eric Tabarly, disparu en mer en juin, vient d’être retrouvé. La journée du président n’était donc pas terminée.

    Pour les cent ans du Tour de France, en 2003, Jacques Chirac confie enfin aux organisateurs un texte montrant qu’il n’a pas oublié 1998 et qu’il sait utiliser la construction européenne quand ça l’arrange : « Le Tour est bien plus qu’un événement sportif, écrit-il. Il a pris dans l’imaginaire collectif la place d’un mythe. Il raconte, à sa façon, l’histoire des passions françaises. A travers un siècle d’évolutions sociales, il a su s’adapter, accompagner des phénomènes aussi différents que l’essor de la pratique sportive et des loisirs ou symboliser, à sa manière, la construction européenne, qui le conduit régulièrement à d’amicales incursions sur les routes de nos voisins. Il doit poursuivre cette évolution pour tirer le meilleur parti d’un sport de plus en plus professionnel tout en le préservant de ses dérives, car il en va de sa pérennité et de sa crédibilité. C’est ce mouvement permanent qui fait du Tour une institution et lui assure une ferveur populaire qui ne s’est jamais démentie ».

    Cette ferveur ne pouvait laisser indifférent, bien au-delà de l’homme politique chasseur de voix, l’amoureux de la France qu’était Jacques Chirac. Les campagnes présidentielles ne constituent-elles pas, une fois tous les cinq ans, un autre Tour de France ?



  • Axel_Borg Axel_Borg 12 août 2019 16:28

    @Aita Pea Pea,

    Oui qu’il ne fasse pas l’erreur d’un Valverde qui aurait pu gagner plus de classiques s’il avait fait l’effort de viser plus le printemps, mais trop polyvalent et prisonnier de sa nationalité espagnole, « El Imbatido » a toujours du doubler Tour et Vuelta presque chaque année, ne parvenant à gagner le Mondial qu’à 38 ans après 6 podiums (2 en argent et 4 en bronze), ce que ni Kelly ni Jalabert n’avaient fait parmi les super polyvalents ...

    Résultat pour le Murcian : zéro victoire en Lombardie, à l’Amstel ou à San Remo (je ne parle pas de l’Enfer du Nord si atypique), seulement à Liège (4) et à la Flèche Wallonne (5). Un vrai tueur des ardennaises mais moins éclectique qu’un Philippe Gilbert qui a gagné tous les monuments sauf la Primavera ...

    Paris-Nice pourquoi pas, mais clairement pour moi Alaphilippe doit viser les classiques et le Mondial en priorité, le Tour seulement pour satisfaire le sponsor et se faire plaisir sur de belles étapes, mais pas le général.



  • Axel_Borg Axel_Borg 12 août 2019 15:31

    @Norbert,

    Alaphilippe vise le Ronde en 2020 car en effet pas de grimpeurs (surtout avec le départ d’Ernic Mas chez Movistar du fait des départs de Quintana et Landa) pour l’épauler chez DQS pour l’an prochain où l’Alpe d’Huez voire le Mont Ventoux pourraient être au programme, donc bien plus dur que le parcours 2019 pour les Alpes ...

    Au mieux il reviendra pour le classement général en 2021 mais attention le parcours 2019 lui était super favorable, et maintenant qu’il a fait 5e personne dans le peloton ne le laissera partir à sa guise comme il a pu le faire à Epernay tout seul ou Saint-Etienne avec Pinot à la poursuite de Thomas de Gendt ...
    Ineos a souffert du Tour manqué de Kwiatkowski le rouleau-compresseur était clairement en-dessous de ses capacités. Le proprio Jim Radcliffe le rappellera gentiment à Dave Brailsford, lui qui vise une autre poule aux oeufs d’or via l’OGC Nice.

    Pour en revenir à notre Alaphilippe national ... Excellent puncheur qui pourra gagner à Plumelec, Mur de Bretagne, Mende, Superbesse ... ce genre d’étapes mais au mieux il fera un podium et encore je suis généreux ...

    Je ne suis sur qu’il ne peut pas le gagner à moins d’un coup tactifque façon Lorient 1960 ou Futuroscope 1990 mais comment imaginer qu’il puisse bénéficier d’un tel bon de sortie, à supposer qu’il sacrifie une saison pour le Tour ce qui est le modus operandi depuis LeMond et Indurain ...

    Gros moteur et capable de souffrir sur sa salle mais trop juste en très haute altitude, on l’a vu dans le Tourmalet, dans le Galibier, dans l’Iseran et à Val Thorens.
    Comme le dit Fergus, si l’étape du vendredi était allée jusqu’à Tignes, Alaphilippe aurait fini non pas 5e mais sans doute 8e ou 9e, derrière Landa, Quintana, Uran voire Valverde au classement général de cette édition 2019.

    Il est certes meilleur qu’un Jalabert en montagne (4e en 1995 sa grande année) mais clairement pas à la cheville d’un Bernal ou même d’un Pinot dans les cols. Plus fort que Virenque en CLM mais attention j’aurais bien aimé le voir contre Dumoulin, Roglic et Froome tous absents à Pau rappelons le ...
    Et comme Prud’homme ne lui donnera guère plus de CLM individuel que cette année, je vois mal comment Alaphilippe pourrait succéder à Hinault dans de telles conditions ...

    Bref à lui de viser le Ronde (attendue depuis Jacky Durand en 1992), la Doyenne (attendue depuis Hinault en 1980), pourquoi pas Paris Roubaix (espéré depuis Guesdon en 1997), le Mondial (attendu depuis 1997 et Brochard), l’or des JO à Tokyo et surtout Paris 2024 plutôt que de s’éparpiller comme un Bardet à gagner un Tour trop grand pour lui ...

    Qu’il cherche à imiter Argentin, Bettini, Museeuw, Bartoli, Kelly, Boonen, Cancellara, Freire, Sagan, Zabel ou Gilbert, les grands maîtres des classiques depuis les années 80-90, plutôt que de vouloir à tout prix ramener la Toison d’Or à Paris ...



  • Axel_Borg Axel_Borg 12 août 2019 15:04

    Il y a aussi les cols de la Madone et du Turrini (célèbre via la Rallye de Monte-Carlo) près de Menton et surtout le mythe du coin, le col d’Eze juge de paix de tant d’éditions de Paris-Nice (notamment en 1972 avec Poulidor qui coiffe Merckx sur le poteau).

    Why not la Bonette Restefond (dernier passage en 1993 dans l’étape d’Isola 2000 gagnée par Rominger devant Indurain) mais j’y crois plus après quelques étapes de transition par Toulon ou Hyères, Marseille, Avignon, le Ventoux (possiblement) et l’Alpe d’Huez (sûrement). Ce qui ferait une arrivée d’étape à Isola, Auron, Valberg ou Saint-Etienne-de-Tinée avant un transfert spot vers Bordeaux, la Rochelle ou Nantes, une descente vers les Pyrénées Atlantiques jusqu’à Pau, soit vers le Massif Central avant une descente vers les Pyrénées Orientales jusqu’à Perpignan .

    Reste à voir où ASO mettra le petit chrono habituel de 25-30 km puisque Prud’homme a décrété que le Tour était maintenant une épreuve de montagne ...

    Moi je dessinerais un Tour 2020 (107e édition) comme cela, avec le défaut majeur que seul le Sud de la France serait servi ...

    1 Nice Nice (pour sprinters comme communiqué par ASO) samedi 27 juin
    2 Nice Nice (pour grimpeurs comme communiqué par ASO) dimanche 28 juin
    3 Nice Cannes (CLM par équipes)
    4 Hyères Toulon Mont Faron
    5 Manosque Mont Ventoux
    6 Carpentras Grenoble (la Bastille si possible mais on est plus en 1977 au temps d’Hinault ...)
    7 Grenoble L’Alpe d’Huez
    8 Le Bourg d’Oisans Briançon
    9 Briançon Isola 2000 (via la Bonette Restefond donc) dimanche 5 juillet

    Transfert vers Rennes en avion lundi 6 juillet

    10 Rennes Plumelec (Côte de Cadoudal)
    11 Saint-Nazaire La Rochelle
    12 Rochefort Bordeaux
    13 Bordeaux Saint-Emilion (CLM individuel)
    14 Arcachon Biarritz
    15 Pau  Luz Ardiden (avec la traditionnelle visite de Macron en terre pyrénéenne, puisque depuis Sarkozy et plus encore depuis Hollande, les Présidents viennent presque tous les ans en VIP sur le Tour ... après seulement 4 visites en 50 ans, De Gaulle en 1960 à Troyes, VGE en 1975 à Paris, Mitterrand en 1985 dans le Vercors et Chirac en 1998 en Corrèze).

    Repos lundi 13 juillet

    16 Luchon - Plateau de Beille (le mardi 14 juillet pour la fête nationale)
    17 Foix Ax-les-Thermes 3 Domaines Plateau de Bonascre
    18 Carcassonne Béziers
    19 Béziers Montpellier
    20 Montpellier Nîmes (CLM individuel)
    21 Marly-le-Roi Paris (puisque les Yvelines accueillent le départ de l’ultime étape pendant 4 ans pour préparer les Jeux Olympiques d’été de 2024)

    Soit 3 chronos dont 2 individuels, 7 arrivées au sommet, 2-3 étapes pour baroudeurs/puncheurs (Mont Faron, Grenoble et Mur de Bretagne) et plusieurs arrivées pour sprinters (Nice 1, La Rochelle, Bordeaux, Biarritz, Béziers, Montpellier et Paris)



  • Axel_Borg Axel_Borg 12 août 2019 14:43

    Désolé mais Julian Alaphilippe ne gagnera jamais le Tour de France ... C’est un puncheur pas un grimpeur, le parcours 2019 lui allait comme un gant et il a fini 5e dans un contexte où rappelons le tout de même, le Kenyan Blanc Chris Froome (quadruple vainqueur et 3e en 2018) était forfait sur blessure ainsi que Tom Dumoulin (2e en 2018) tout comme Roglic (4e en 2018), Lopez et Carapaz (priorité au Giro pour ces 3 là), le Requin de Messine Vincenzo Nibali ne jouait pas le général, et plusieurs coureurs d’envergure valant un top 10 se sont fourvoyés dans les grandes largeurs : Dan Martin, Adam Yates (Adam étant leader tandis que son frère jumeau Simon était électron libre), Fabio Aru, Nairo Quintana, Rigoberto Uran, Alejandro Valverde (qui fait ses 39 ans et/ou victime de la fameuse malédiction du maillot irisé) ou encore Richie Porte.

    Et che Quick Step, ce vieux sorcier du cyclisme qu’est Patrick Lefévère va logiquement construire l’avenir (pour les grands Tours) autour du jeune prodige belge de 19 ans Remco Evenepoel vainqueur coup sur coup de la Clasica San Sebastian et du Championnat d’Europe du CLM.

    Thibaut Pinot malgré son talent et son déclic mental depuis le dernier Tour de Lombardie est trop fragile physiquement avec cette blessure en 3e semaine qui rappelle son abandon au Giro 2018. Sans sa blessure il aurait sans doute fait un podium, après dans quel ordre face au tandem Bernal / Thomas d’Ineos, difficile à dire ...

    Quant à Romain Bardet, il fait la même erreur qu’Ullrich à l’époque de Lance Armstrong, une fixette sur la Grande Boucle au lieu d’aller voir sur le Giro ou la Vuelta s’il peut déjà gagner contre des coureurs comme Quintana, Valverde, Uran, Lopez, Carapaz, Buchman, les frères Yates, Porte, Aru, Kruijswijk, Mas, Soler ou Nibali par exemple ... 

    Ensuite, fort d’un mental de potentiel vainqueur du Giro ou de la Vuelta en 2020-2021, le coureur auvergnat pourra revenir se frotter à des stars comme Egan Bernal, Tom Dumoulin, Chris Froome, Geraint Thomas et Primoz Roglic, voire Remco Evenepoel vu sa fulgurante vitesse de progression ...

    Depuis Hinault et Fignon, la France n’a jamais eu de crack pour les grandes courses par étapes sur 3 semaines, ceux dont on sait clairement de suite à leur première participation à la grand-messe de thermidor qu’ils vont gagner le Tour : Greg LeMond (3e en 1984 comme équipier de Laurent Fignon chez Renault), Marco Pantani (3e en 1994 comme joker de Claudio Chiappucci chez Carrera, El Diablo abandonnant en cours d’épreuve), Jan Ullrich (2e en 1996 comme porteur d’eau de Bjarne Riis chez Deutsche Telekom), Andy Schleck (11e en 2008 comme équipier de Sastre et de son frère aîné Frank chez CSC Saxo Bank), Egan Bernal (15e en 2018 comme équipier de Geraint Thomas et Froome chez Team Sky) ...

    Que ce soit Marie, Mottet, Leblanc, L. Jalabert, Virenque, Moreau, Brochard, Chavanel, Voeckler, Moncoutié, Casar, aucun n’avait le coffre pour gagner le Tour, sauf éventuellement un Jeff Bernard piégé un jour de 1987 dans le Vercors après son monumental exploit sur les pentes rocailleuses du Mont Ventoux. 3e au final derrière Roche et Delgado après avoir gagné le chrono final à Dijon Prenois, le dernier gagné par un Français sur le Tour avant la victoire d’Alaphilippe à Pau le 19 juillet dernier justement ...

    Exception faite de Fignon le Parisien, les stars du cyclisme français venaient du monde rural, de plus en plus délaissé démographiquement, comme le montre la diagonale du vide et la crise des gilets jaunes ...

    Robic, Bobet (Saint-Méen-le-Grand) et Hinault (Yffiniac) de Bretagne, Darrigade (Dax) des Landes, Stablinski du Nord, Anquetil (Rouen) de Normandie, Poulidor (Saint-Léonard-de-Noblat) et Leblanc du Limousin, Pingeon du Bugey, Aimar (Toulon) et Virenque (La Londe les Maures) du Var, Thévenet de Bourgogne, Jalabert (Mazamet) du Tarn, Vietto (Cannes) des Alpes Maritimes ...

    Les gamins rêvent désormais de football, de basket, de rugby, de handball voire de tennis, moins de cyclisme sur route et c’est ainsi, la petite reine attirant sans doute encore moins depuis le scandale Festina de 1998 qui a ouvert les yeux sur une course qui reste tout de même un patrimoine national permettant de montrer la beauté du pays et le courage de forçats de la route dont le nom des plus prestigieux est peint sur l’asphalte des routes de France et de Navarre ...

    Par contre il faut espérer en Julian Alaphilippe pour le Mondial dans le Yorkshire, pour les Jeux Olympiques de Tokyo, pour tout un tas de classiques (Flèche Wallonne mais aussi le Ronde qui sera son grand objectif du printemps 2020), ainsi que pour Thibaut Pinot et Romain Bardet sur des courses de puncheurs comme Liège, l’Amstel ou la Lombardie ...

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