Le problème avec
Jancovici est qu’il abonde à fond dans l’argument
CO2 anthropique responsable essentiel du réchauffement. Cet homme au demeurant très
pragmatique sur les énergies renouvelables, a fait du CO2 son cheval de
bataille car il a des intérêts à défendre.
Il ne faut pas oublier
qu’il est un des responsables de la société
carbone 4, entreprise mandatée sur études
de l’empreinte carbone de toutes nos activités et spécialiste de l’établissement
des bilans carbone.
Quant a son argument
peak oil et fin du pétrole il n’en sait pas plus que les experts pétroliers qui
se plantent régulièrement sur le problème depuis les années 1973.
Au premier choc pétrolier de 1973, puis 1977
on nous annonçait « joyeusement » plus de pétrole disponible en 1998.
Quant au prix, dernier exemple en janvier 2023, les experts nous prédisaient
une envolée du prix du Gaz oïl, suite a mise en application des sanctions
contre la Russie fin février. Aujourd’hui le prix du GO est redevenu moins cher
que l’essence (ce jour prix moyen
essence SP 95 1.860 /l ; GO 1.70 /L).
Personne ne sait, à
l’heure actuelle, ce que sont les réserves de pétrole. Toutes les informations
sont basées sur des calculs de probabilité, donc très aléatoires. Je ne vous
parle même pas du pétrole d’origine abiotique *(théorie russe, encore peu
diffusée chez nous). Voir ce lien très intéressant
Le pétrole reste avant
tout une arme économique très sensible. Les états pétroliers et les compagnies
pétrolières, ne diffusent que des informations floues qui varient toujours en
fonction de leurs intérêts immédiats ou à venir. Ils n’ont aucun intérêt à ce
que les marchés sachent exactement ce qu’il en est dans ce domaine, car ce
marché du pétrole et du gaz est majoritairement spéculatif il doit pouvoir être
manipulé par les différents acteurs.
Que savons-nous de
l’horizon 2050 /2100 en matière de pétrole. Certains extrapolent, mais c’est un
domaine dans lequel, on nous affirme que la fin des réserves est proche…depuis
des décennies. Or plus on avance plus on s’aperçoit que les réserves existent
bien. Les techniques de forage évoluent, les US sont maintenant autonomes. Et
puis la politique générale évoluant vers les énergies renouvelables, il
n’y a pas de risque majeur de manquer de pétrole.
La question n’est pas d’épiloguer sur un monde avec ou sans
croissance, mais de prendre du recul et redevenir pragmatique, et d’arrêter l’alarmisme sur l’évolution climatique dispensé par des organismes paranos climatiques.
Se référer à une étude d’Oxfam ne peut pas être gage de
vérité ni même de qualité des travaux. Oxfam comme toutes les ONG et
associations militantes sont par nature partisanes, leurs études, comme celles du Giec d’ailleurs
sont bien trop subjectives, trop orientées
vers le concept de culpabilité
anthropique.
En matière de climat, prétendre savoir quels seront les paramètres de
température globales de notre planète a échéance de 20, 30, ou50 ans est une
véritable imposture.
Les modèles utilisés par les « experts »climat,
intègrent la plupart des paramètres
qu’emploient nos météorologues
équipés d’ordinateurs de plus en plus performants.Les météorologistes essaient de mettre en équation un ensemble fondamentalement
chaotique qu’est la circulation des masses d’air dans la troposphère ; mais à ce jour ils ne peuvent prévoir le
temps au mieux qu’a 10 jours, et encore !..
Il n’existe pas un climat unique sur notre planète, mais
plusieurs zones climatiques dont les interactions, sont parfois très
aléatoires. L’exemple du phénomène el Nino sur la zone pacifique est assez
représentatif.
L’élévation de température observée depuis le début du 20 -ème
siècle, est attribuée par une doxa scientifique aux activités humaines, principalement
via rejets CO2 fossiles. Mais, on ne maitrise que très partiellement les
valeurs réelles des échanges entre les éléments rejets et réabsorption par les
puits de CO2. Des tableaux sur le cycle du carbone, existent sur certains sites
et dans les rapports GIEC, mais les
valeurs indiquées ne sont que des valeurs extrapolées par calculs bruts, très
peu réactualisées et pour cause, et de plus très difficiles à vérifier dans la
réalité.
« Tant que l’on ne connaîtra pas mieux l’importance relative des
différents mécanismes d’absorption du CO2 anthropique, il demeurera difficile
de quantifier les incertitudes liées aux projections futures du CO2
atmosphérique » (voir le Rapport GIEC AR5 du Groupe de travail n°1 :
chapitres 9 et 10 qui traitent des effets potentiels de ces processus sur le
cycle du carbone)
On aimerai savoir sur quels critères est calculée l’élévation
du niveau des mers.
Si on se contente de calculer, le volume des glaces polaires une fois intégré à l’océan
actuel après fonte, ça parait un peu léger. Tellement de paramètres difficilement
mesurables entrent en ligne de compte.
Parlons de l’épaisseur et donc d’un volume calculé théorique
des glaces polaires.
En 2019 dans le cadre d’une mission d’étude Polar stern dont on peut revoir l’histoire
dans ce document en lien, on voit, 2 chercheurs installer un appareil de mesure
d’épaisseur des glaces. En avouant que les mesures satellitaires effectuées jusqu’ici,
avaient surestimée cette épaisseur.
Avancez curseur à 00.41
50…..« Les satellites ont surestimé l’épaisseur de la glace »
D’autre part les océans ne sont pas des piscines
rectangulaires à paroi fixes. La lithosphère au fond des océans est en perpétuel
mouvement tectonique, sans compter les, phénomènes volcaniques sous-marins, à
ce jour seuls 5% des fonds marins ont été explorés.
90 % du volcanisme terrestre est sous-marin, et on n’en
sait pas lourd, comparer aux connaissances nécessaires.
Exemple récent ; Depuis mai 2018, l’île de Mayotte, qui
fait partie de l’archipel des Comores dans l’océan Indien, est le théâtre d’un
événement magmatique de grande ampleur
Fin 2021, le volcan sous-marin Hunga Tonga-Hunga Ha’apai est
entré en éruption, créant une nouvelle île qui a fait irruption de manière
subaérienne le 15 janvier 2022, envoyant un panache à 58 km d’altitude
pénétrant dans la mésosphère
On voit bien que tout n’est pas clair dans ce domaine comme
dans tout ce qui touche à l’évolution climatique, on est loin de tout
maitriser. Les critères pris en compte par les experts Giec et des ONG parano
climatiques sont tous plus ou moins orientés, pour alarmer les citoyens depuis
des années et les culpabiliser.
Tondelier c’est qui ?
Une représentante d’un parti parano, EELV qui n’accepte pas la contradiction
comme d’ailleurs une bonne part des bienpensants de la mouvance gauche. Tous
ces gens qui n’ont pas compris que vouloir envahir les médias de leurs propos haineux,
va à l’encontre des buts recherchés. C’est ailleurs ce comportement du déni de la réalité qui a tué la gauche
sociale libérale ; gauche qui n’a jamais
compris qu’on pouvait avoir d’autre vision que la sienne, sans être pour autant
partisan de l’extrême droite. Ces gens-là ne connaissent les médias que par le
prisme de France inter, ou France télé qui ne sont plus depuis longtemps des
chaines pluralistes. Chaque média sa
ligne éditoriale et avant de critiquer il serait bon qu’ils prennent le temps
de regarder les différents débats sur la
chaine incriminée, pour juger… Ce qu’ils
ne font pas en général. Un canal unique d’info n’est pas un signe d’ouverture d’esprit.
Moi je ne suis abonné à aucune chaine, je balaye en fonction des sujets de
discussion car c’est la seule façon d’avoir une vision globale, tout en gardant
en mémoire que l’info diffusée par tous ces médias peut être facilement manipulée.
Moi aussi je ne peux que constater que le climat évolue vers
le plus chaud .Tout au moins sous nos latitudes. Mais ne voir le réchauffement
que par le biais du CO2 fossile, est excessivement sélectif et ne reflète certainement
pas la réalité.
De même la thèse de l’effet de serre radiatif, fer de lance du
Giec ne peut être vérifiée dans la réalité.
C’est un postulat, et je ne conçois pas que des politiques de lutte climatiques
soient imposées, sur des hypothèses non vérifiables. Et en admettant cette hypothèse
de l’effet de serre radiatif, la communauté
scientifique sait très bien que
ce sont essentiellement les océans qui pilotent le climat via interaction avec
le soleil, et les points chauds lithosphériques au fond des mers.
En se réchauffant les zones inter et subtropicales océaniques
relargue du CO2 en quantité bien supérieure aux rejets anthropiques.
En réalité 6% seulement du CO2 de l’air provient de
combustibles fossiles, et 94% vient des dégazages naturels des sols et des
océans.
Comme l’explique très bien Camille Veyres, dans son analyse
critique des travaux Giec « Le
dioxyde de carbone présent dans l’air est une conséquence des températures passées,
il ne peut pas être la cause des températures actuelles »
Toutes ces études doivent être développées, MAIS risquent d’infirmer la doxa actuelle. Conséquences
on n’insiste pas et on ne « favorise » pas les recherches dans ce sens.
Masquer et biaiser l’info climatique, voilà ce que je
reproche aux médias, aux associations militantes et aux politiques.
Et comme me disait mon prof de météo un certain Mr Thiber, au
début des années 80, « en science il
faut toujours remettre en question les évidences ».