>> « Le taux de mortalité par cancer de la thyroïde a diminué pour les deux sexes au cours des deux dernières décennies. Le taux (standardisé monde) est passé de 0,4 à 0,3 décès pour 100 000 hommes et de 0,6 à 0,3 décès pour 100 000 femmes entre les périodes 1993-97 et 2003-07. » (p. 48)
Mais peut-être n’ais-je pas compris ce que vous voulez dire ?
Non, non ce n’est pas ca. Ce n’est pas l’imagerie médicale qui augmente les cancers (et heureusement !), c’est qu’une meilleure imagerie médicale permet de détecter des cancers plus petits, qui n’auraient pas été détectés auparavant. Plus on cherche plus on trouve.
Cette hausse a été détectée de manière équivalente dans tous les pays développés, même au US, beaucoup beaucoup plus éloignée du nuage.
Le problème, là, c’est qu’on accuse une personne d’être à l’origine d’une partie cancers de la thyroïde, de par le fait qu’il n’a pas été décidé de prendre des mesures de protection lors de Tchernobyl, comme l’interdiction de consommer le lait. Ce que personne aujourd’hui n’est en mesure de prouver.
Mais cela, sto, la présemption d’innocence, vous vous en moquez, la charge de la preuve, ca vous passe au-dessus de la tête. Ce que vous voulez, c’est confortablement pointer du doigt le coupable. On vous donnerait des cailloux, vous le lapideriez.
Bref, quelques éléments de preuve à apporter sur la culpabilité de Pellerin et du SCPRI ?
Sachant que ma compagne m’irradie pendant nos nuits de 8000 Bq chaque seconde, soit après une nuit de huit heures, 230 000 000 de Bequerel, vaut-il mieux que nous nous séparions ?
Ou pouvons-nous commencer à débattre honnêtement et m’exposer quels sont les faits que les malades de la thyroïde avancent pour justifier que leur cancer vient de Tchernobyl et du fait qu’il n’ait pas été interdit de consommer le lait ?
>>« Si vous voulez en faire l’expérience, soumettez vous à des radiations et puis observez. Vous nous raconterez..... »
Bah écoutez vous faites bien d’en parler, puisque l’IRSN propose des cartes de l’irradiation naturelle (vous pouvez même télécharger la carte détaillée). Puisque je vis dans un département où il y a entre 0 et 50 Bq/m3 de radon (naturel), et que je reviens de trois semaines au Finistère, je me suis pris 2 à 3 fois plus de radon que d’habitude, puisque là-bas il y a entre 100-150 Bq/m3. Et... bah ca va là....
Remarquez mes amis dans la Loire m’ont invité, je sais pas si je vais y aller, la moyenne du département est à 232 Bq/m3, c’est près de 5 fois ce que je prends tous les jours ! C’est quand même des amis, je vais y aller, je vous au courant !
Alors CLOJEA, ma question : pour mes risques de cancer, pouvez-vous me dire si c’est pire : * de vivre à Clermont-Ferrand pendant toute ma vie, où je vais recevoir plus de 1 mSv/an à cause du radon, en plus de la moyenne française * ou de vivre en Alsace avec le peu de Césium de Tchernobyl m’aurait infligé 1 mSv/an en 1986 et moins de 0,01 mSv/an en 2011