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  • ffi ffi 30 août 2014 19:46

    Hervé Hum, vous disiez :
    Toutefois, dire « souveraineté du peuple » consiste à dire qu’aucune personne particulière ne peut être dépositaire de la souveraineté du peuple, ce sont seules les règles de droits.
     
    Des règles de droit ne peuvent être organisées et mises en pratique que grâce à la prédominance d’un souverain.
     
    Comme vous le dites ensuite, le coté approximatif du concept oblige à déléguer cette souveraineté du peuple, purement théorique, à une personne qui exercera cette souveraineté en pratique.
     
    Le souverain, en France, est le président de la République, le chef de l’état. C’est bien une personne particulière. Comment en serait-il autrement ? Il faut une main mais une seule pour tenir le stylo qui signe les décrets d’application !
     
    Certes, le peuple choisira cette personne (si l’on accepte de considérer le comput de votes du peuple comme un « choix » ce que je trouve déjà douteux). Mais tout « choix » nécessite information et éclairage. Il faudra donc à ce niveau encore de nouveaux intermédiaires pour « informer » et « éclairer » le peuple : les médias (=> intermédiaires).
     
    Alors que le chef de l’état a des services spécialisés d’enquêtes et d’études sous son commandement pour éclairer ses choix, le peuple a pour cela... une presse qu’il ne commande pas et qui lui balance une propagande qu’il ne peut pas vérifier.
     
    Le peuple n’a point les services de l’État à sa disposition pour éclairer ses choix et s’assurer de leur pertinence. Le peuple ne commande rien ni personne : il n’est donc pas souverain, il ne pourra jamais l’être.
     
    Si le peuple était souverain, il commanderait à tout.
    Or le peuple ne commande à rien, au contraire, il doit obéir.
    Donc le peuple n’est pas souverain.



  • ffi ffi 29 août 2014 23:34

    La démocratie est intrinsèquement un faux concept.
    Le peuple n’est-il pas supposé obéir aux lois ?
     
    Le concept de souveraineté du peuple n’a pas de sens.
    Souverain vient du latin supra, qui signifie « le plus haut », « prédominant ».
    [superans = prédominant ; superere = prédominer ; superantia = prédominance]

    Le souverain est ainsi celui parmi le peuple qui prédomine, c’est-à-dire celui à qui incombe la décision en dernier ressort (ex : il signe le décret d’application d’une loi afin d’avaliser sa mise en place).
     
    Or, le peuple étant soumis aux lois, il subit les décisions du souverain.

    Donc le peuple ne peut être souverain, il est « inférain » (de infra).
    Par définition, tout système politique est fondé sur l’inferaineté du peuple.
     
    C’est la fausseté intrinsèque du concept de démocratie qui oblige à son application approximative.

    Dans l’intervalle de cette approximation s’est glissé l’établissement d’une autre souveraineté, non plus politique celle-ci, mais financière et économique : C’est logique, puisque la démocratie est l’abandon de toute souveraineté politique en pratique.



  • ffi ffi 27 août 2014 06:08

    Je connais le cas d’un couple que la médecine pensait stérile parce qu’ils ne parvenaient pas à avoir d’enfant. Après une dizaine d’année d’essais infructueux, le couple a fini par rompre, chacun est parti de son coté : en quelques années, la femme a eu trois enfants et l’homme deux...
     
    Ces personnes n’étaient-elles pas de la même espèce ?
     



  • ffi ffi 26 août 2014 00:21

    Il faut distinguer entre évolution intra-spécifique, c’est-à-dire une évolution qui reste dans les limites de l’adaptabilité de l’espèce (ex : la peau de l’homme brunit au soleil, mais ses pieds ne se transforment pas en mains en jouant au foot...), et évolution trans-spécifique, c’est-à-dire une évolution qui engendrerait un bouleversement des organes de l’espèce (ex : le clapet qui s’ajouterait au coeur de la girafe).
     
    Le Lamarkisme se limite à mon avis à une évolution intra-spécifique. Depuis que l’homme sélectionne des animaux domestiques, d’un couple de canidés, il n’a jamais produit un félin, d’un couple de bovin, il n’a jamais produit un ovin.
     
    Pour le reste, en ce qui concerne des mécanismes, il faut comprendre que dans la pensée créationniste, lisez Leibniz par exemple, Dieu est aussi le créateur des lois scientifique : un créationniste peut parfaitement imaginer que Dieu a créé des lois biologiques pour que les espèces évoluent dans une certaine mesure.
     
    Le Darwinisme ne se fonde sur aucun constat ni factuel ni actuel, c’est donc un mythe.
    Mais ce mythe méconnaît la notion de loi, puisque la notion de loi vient du créationnisme.
    C’est un modèle sans loi. Mais que peut-on vérifier dans ce cas ?
     
    La première des choses serait d’étudier les limites de l’adaptabilité des diverses espèces.



  • ffi ffi 21 juin 2014 02:09

    Les peuples souverains peuvent-ils s’entretuer ?
    Oui, ils le peuvent, quand une forme d’ivresse qui les y pousse (l’hybris, comme dirait les grecs)

    Les peuples peuvent-ils réellement gouverner ?
    Non, c’est impossible, c’est toujours une fraction du peuple qui gouverne.
    Citez-moi un seul pays dans le monde où le peuple gouverne.
    La démocratie est une utopie.

    Il faut pouvoir ce qu’on veut.
    Or, la démocratie est impossible,
    Donc il ne faut pas vouloir la démocratie...

    Déjà, si le pays était bien géré, ce serait un mieux.
    C’est tout ce que je demande...
    Je m’en fous de ne pas gouverner.
    Je n’ai pas des armées de fonctionnaires à mon service pour m’éclairer sur des sujets dont j’ignore tout.
    Tout ce que je veux, c’est que le gouvernement soit bon.
     
    Pour la classification des régimes :
    ------------------------------------------
    Il faut voir que Platon est un témoin de son temps, donc que sa classification n’est pas nécessairement absolue, elle est plutôt un témoignage d’une série d’évènement passés, qui ne se reproduiront donc pas toujours forcément de la même manière.
     
    Ce qui est certain, c’est que l’épisode démocratique à Athènes se termine de manière dramatique, après une succession de guerres. Une société en perdition finit pas subir la tyrannie.
     
    C’est la raison peut-être pour laquelle il ne faudrait pas trop insister sur les structures des systèmes politiques elles-mêmes, mais penser à prendre en compte l’état d’esprit des population au long de ces évènements. Qu’est-ce qui explique les décisions de la démocratie d’Athènes pour qu’elle ait ainsi finit à l’abime ?
     
    Aussi je trouve intéressant le fait que Micnet place la réflexion au niveau de l’état d’esprit général promu par une culture, plutôt que sur ses structures elles-mêmes.

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