@oncle archibald Je ne parlais pas des scop mais je répondais à votre phrase précédente sur « les patrons ». Votre enthousiasme nuit à votre concentration intellectuelle. Oui le statut de scop est intéressant mais il n’est pas une panacée (il n’en existe pas). Vous avez manifestement un problème avec les statuts de salariés et de fonctionnaires. Ce n’est pas mon cas. La diversité, c’est la vie, l’uniformité c’est la mort. Je n’ai rien contre les entrepreneurs mais l’idée d’étendre à l’infini ce statut est une illusion. On se retrouve alors avec de faux entrepreneurs qui en raison de leur dépendance à l’égard d’une puissante entreprise sont en réalité des salariés déguisés (voir les excès de l’Ubérisation de l’économie).
@oncle archibald Vous êtes dans la caricature. On peut contester la maximisation de la valeur actionnariale sans être un nostalgique de l’Union soviétique. Vous entrez dans le piège de la division alors qu’il faut défendre l’intérêt général. Lisez le livre de Lasch sur la révolte des élites et la trahison de la démocratie. Vous comprendrez que le système actuel lamine beaucoup de petits entrepreneurs. Le système actuel n’est pas libéral mais oligarchique.
@Eric F Vous avez raison mais dans un système à points cela sera encore pire car les exonérations de charges sociales au profit des entreprises seront dans les faits financées par une baisse des pensions de retraite.
@Eric F Oui la question se pose dans un régime à points comme dans un régime à annuités mais votre raisonnement néglige la règle d’or qui existe au sein de la réforme. Dans le passé, l’endettement était une variable d’ajustement. Le nouveau système augmente l’acuité de la question du financement. Nous sommes d’accord pour dire que les revenus du capital doivent apporter une contribution plus importante. En 2017, ils ont financé la branche vieillesse pour 16 milliards d’euros. Oui, la politique d’ E. Macron est plus favorable aux détenteurs de revenus financiers que celle de N. Sarkoy.
@Attila Oui et dans la pratique c’est Bercy qui aura le dernier mot avec le problème des conflits d’intérêts qu’il y a au sein de cette administration en raison des allers-retours entre le privé et le public. D’ailleurs, la réforme a été écrite par Bercy et elle est favorable à la haute fonction publique dont le taux de primes est important (le nouveau système les prend en compte). C’est un autre vice caché.