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  • Premier article le 22/02/2016
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Derniers commentaires



  • njama njama 26 mai 2016 11:15

    @LucDolmont

    Discréditer Mahomet, un combat utile ou stérile ?

    Quelle que soit les divergences entre les 3 religions « abrahamiques », l’interface commune est beaucoup grande que les quelques différences de vue des uns ou des autres qui procèdent la plupart du temps d’interprétations théologiques. Que l’on considère le Coran comme parole révélée ou non, les versets concernant les « Gens du Livre » attestent de la sagesse et de l’importance de cette pensée commune qui va au delà des différences, base nécessaire à une coexistence pacifique et féconde.

    Mahomet est reconnu comme prophète dans la Révélation d’Arès (en ligne  ici ) dont la 1° partie nommée « Évangile » s’adresse à l’évidence à la sphère d’Occident, en témoigne les versets 5/6-7 ci-dessous : 

    > « Je suis Celui Qui a parlé par Mouhamad, le briseur d’idoles ... » (2/9)
    > "Vois, Je trace la lisière du Champ où Je t’envoie : du côté du soleil à midi jusqu’où descendent les frimas en hiver ; du côté opposé jusqu’où flottent les glaces en été ; au levant jusqu’où se dresse l’étendard de Mouhamad ; au couchant jusqu’aux îles de corail.
    Comme J’avais envoyé Mes Disciples aux nations d’Israël Je t’envoie aux nations que borne la lisière que tu as vue, pas au-delà.« (5/6-7)
    > »Mouhamad, Mon Messager venu avant toi a enseigné que Jésus n’est pas Dieu, que ceux qui croient cela sont impies.
    Ma Main a oint les lèvres de Mon Messager ; son enseignement est vrai : l’homme Jésus n’est pas Dieu ; c’est le Christ Qui est Dieu, c’est Moi né de Jésus né de Marie.
    Un espace plus long qu’un rayon de soleil va de Jésus au Christ ; ... " (32/1-3)

    Après, on peut douter que ces paroles (récentes, 1974) soient « Révélées » mais c’est une autre question ... à chacun de se faire une opinion en toute liberté.

    « A chacun d’entre vous Nous Fîmes une Loi et une Méthode. Si Allah le Voulait, Il vous Aurait Fait une seule communauté, mais c’est pour vous éprouver en ce qu’Il vous A Donné. Concourez donc en œuvres de bienfaisance. Vers Allah sera votre retour en totalité. Il vous informera alors sur ce dont vous divergiez. »
    (sourate 5 verset 48, traduction Zeinab Abdelaziz)

    Que vous ne soyez pas d’accord est une chose, que vous n’arrivez pas à rentrer dans la lecture du Coran, dans l’islam, et qu’il ne vous inspire pas, qu’il vous rebute ... ce n’est en rien gênant, il vous suffit de trouver chaussure à votre pied.



  • njama njama 26 mai 2016 10:52

    @ Émile Mourey
    Suivant les thèses de Patricia Corne et du père Édouard-Marie Gallez, il est impossible que l’islam soit né dans un lieu aussi déshérité.

    C’est un peu enfoncé une porte ouverte ! tant il est évident que chaque Révélation et le prophétisme qui l’accompagnait se sont toujours inscrits dans un contexte historique.

    Le père Édouard-Marie Gallez est un imposteur et un faussaire ! sa thèse vulgarisée ici par l’ouvrage de Olaf sur Agoravox, et Olaf Agoravox TV, sous le titre Le grand Secret de l’Islam est intéressante et je suis bien d’accord que des tas d’éléments historiques factuels qui s’enchevêtrent, viennent éclairer l’émergence de nouveau courant spirituel messianique surgi dans ce contexte judéo-nazaréen.

    Il est toutefois nécessaire de rappeler que E-M Gallez a soutenu sa thèse de doctorat en théologie et histoire des religions dans une université publique, et que nous sommes donc dans un registre purement historique, et laïque, duquel on ne pourrait déduire ou conclure un quelconque article de foi, comme une quelconque appréciation concernant le caractère « Révélé » - manifestation du Verbe de Dieu - qui en serait ou non la source, cet élément ne pouvant être appréhendé en tant que fait, quelque soit la Révélation. Du Buisson Ardent il ne reste rien, pas même des cendres, des miracles de Jésus et de sa croix, pas plus.

    Donc, quand au final E-M Gallez conclut sa thèse en parlant d’imposture historique, que  Il n’y a jamais eu de révélation divine donnée à Mahomet il dérape, et sort totalement du rail du champ historique de sa thèse. C’est un vice de forme au plan universitaire !

    Le prêtre qu’il est, et soldat du Christ peut-être (?) refait surface, c’est au final ce à quoi il voulait vraisemblablement aboutir, et l’imposteur c’est lui, sa conclusion le démasque !


    Olaf la résume dans sa conclusion (p.89 du PDF ) :

    « Pourtant, même sans cela, le faisceau de preuves et d’indices est assez dense et convergent pour qu’émergent en pleine lumière, et avec suffisamment de certitude, le grand secret de l’islam, son imposture historique * et la vérité sur ses origines véritables : le texte coranique et la biographie islamique de Mahomet sont des fabrications progressives des siècles suivant les premières conquêtes des Arabes de Syrie ; les 50 premières années suivant le règne d’Omar ont joué un rôle déterminant pour le premier et les 50 premières années après Abd al Malik pour la seconde. Il n’y a jamais eu de révélation divine donnée à Mahomet * l’islam est le fruit d’un processus très long et très complexe de réécriture de l’Histoire, s’enracinant dans une foi judéochrétienne déviante, rendue folle par les espérances messianistes.
    Ce processus graduel a accouché d’une religion nouvelle qui a toujours poursuivi les objectifs messianistes de ses fondateurs judéonazaréens. Elle a imposé à la société civile un système de domination politique exploitant le religieux pour assoir une autorité totalitaire. ».

    * (soulignée en gras de couleur rouge dans l’édition en ligne)

    Cette thèse n’est qu’une démonstration classique du genre pratiquée depuis très longtemps par l’Église catholique qui doit conduire à démontrer que Mahomet est un « faux-prophète » pour discréditer et le Coran et l’islam ; elle fait fi de ce qui est écrit dans la Bible, à savoir que Dieu a promis à Agar une vaste descendance aux fils d’Ismaël le premier fils d’Abraham (Genèse ch 16).

    La thèse de E-M Gallez n’a rien d’une nouveauté, la polémique islamo-chrétienne s’est instaurée dès le VIII° s, et ce n’est que vers 1143, soit 5 siècles après l’hégire, que Pierre le Vénérable  fit traduire le Coran en latin par Robert de Rétines, moine de l’Ordre de Cîteaux, pote de Bernard de Clairvaux à qui il transmit une copie. Pour résoudre les quelques divergences entre les Évangiles et leurs dogmes, ils n’ont rien fait d’autre que de chercher à démontrer que c’est un faux, et assimiler Mahomet à un « illuminé » hérétique.
     

    Depuis le XII° siècle environ, l’histoire est émaillée de contributions savantes pour discréditer le Coran, et faire de Mahomet tantôt une sorte de moine hérétique, tantôt un chef de guerre ou un aventurier. Le principal étant de le discréditer pour discréditer qu’il pouvait être « Prophète », et avoir reçu une Révélation avec toutes conséquences que cela pouvait impliquer. Le Grand secret de l’Islam s’ajoute à cette très longue anthologie, et laisse le Verbe sur la touche.

    En supposant d’avoir sous le coude suffisamment d’éléments historiques à disposition qui pourraient constituer un bon faisceau de présomptions, ce type de démonstration pourrait certainement être reproduit pour tous les prophètes qui précédaient, puisque tout s’inscrit nécessairement dans une continuité historique culturelle. C’est exactement d’ailleurs ce que l’histoire religieuse a produit puisque les Juifs réfutent depuis 2000 ans le messianisme de Jésus, tout comme les chrétiens réfutent celui de Mahomet. Le Grand secret de l’Islam ne fera que consolider cette situation qui dure depuis tant de siècles.

    La thèse de E-M Gallez, une thèse consistante au plan historique, comme Olaf le dit dans une de ses vidéos. Mais une conclusion inconsistante, pas convaincante, qui s’égare, et de plus s’affirme en contradiction avec les Écritures que Edouard-Marie Gallez serait censé prendre en considération et honorer en tant que prêtre !

    Actes 5/33 à 40 "Si cette entreprise ou cette œuvre vient des hommes, elle se détruira ; mais si elle vient de Dieu, vous ne pourrez la détruire. Ne courez pas le risque d’avoir combattu contre Dieu."

    Le Grand Secret de l’Islam ne convaincra pas plus les musulmans d’abandonner leur prophète, que les Évangiles et toute la littérature chrétienne n’ont convaincu les Juifs d’abandonner les leurs.

    Que différentes formes de « judéo-christianismes » ou « judéo-nazaréismes » comme dit E-M Gallez se soient poursuivis les premiers siècles après JC, c’est très probable, les hérésies théologiques étaient nombreuses en Orient (dont un bon nombre subsistent encore). Quelque soit le prophète, le prophétisme s’est toujours inscrit dans une continuité culturelle et temporelle, donc historique.

    Une lecture purement « historique » minimisera toujours les aspects « inspirés » propres aux révélations, « manifestations du Verbe » car ce genre de considérations qui touchent à la foi, éminemment subjectives, tout comme celui des passions, n’est pas et ne peut être pris en compte par l’historien.



  • njama njama 26 mai 2016 09:25

    @YvesKergarzic

    La relation amoureuse de Jésus avec Marie-Madeleine apparaît clairement dans l’Évangile de Philippe et dans celui de Marie
    Marié ?
    concubin ?

    Évangile de Philippe
    Il y en avait trois qui marchaient toujours avec le Seigneur : Marie sa mère et sa sœur et Madeleine appelée sa compagne. Sa sœur, sa mère et sa compagne étaient chacune Marie. [26]

    Et la compagne du fils est Marie Madeleine. Le Seigneur l’aimait plus que tous les disciples et il l’embrassait souvent sur la bouche. Les disciples le voyaient et ils lui dirent : Pourquoi l’aimes-tu plus que nous tous ? Le sauveur répondit et leur dit : Comment se fait-il que je ne vous aime pas autant qu’elle ? Un aveugle et quelqu’un qui voit, quand ils sont tous deux dans l’obscurité ne se distinguent pas l’un de l’autre. Si la lumière vient, alors celui qui voit verra la lumière alors que celui qui est aveugle demeurera dans l’obscurité.[44b, 45]

    L’Évangile de Marie attribué à Marie de Magdala

    Pierre dit à Marie : « Sœur, nous savons que le Maître t’a aimée différemment des autres femmes. Dis-nous les paroles qu’Il t’a dites, dont tu te souviens et dont nous n’avons pas la connaissance... » Marie leur dit : « Ce qui ne vous a pas été donné d’entendre, je vais vous l’annoncer » : j’ai eu une vision du Maître, ...
    [Page 10]

    Après avoir dit cela, Marie se tut. C’est ainsi que le Maître s’entretenait avec elle. André prit alors la parole et s’adressa à ses frères : « Dites, que pensez-vous de ce qu’elle vient de raconter ? Pour ma part, je ne crois pas que le Maître ait parlé ainsi ; ces pensées diffèrent de celles que nous avons connues. »

    Pierre ajouta : « Est-il possible que le Maître se soit entretenu ainsi, avec une femme, sur des secrets que nous, nous ignorons ? Devons-nous changer nos habitudes, écouter tous cette femme ? L’a-t-Il vraiment choisie et préférée à nous ? »
    [Page 17]

    Alors Marie pleura. Elle dit a Pierre : « Mon frère Pierre, qu’as-tu dans la tête ? Crois-tu que c’est toute seule, dans mon imagination, que j’ai inventé cette vision ? ou qu’à propos de notre Maître je dise des mensonges ? » Levi prit la parole : « Pierre, tu as toujours été un emporté ; je te vois maintenant t’acharner contre la femme, comme le font nos adversaires. Pourtant, si le Maître l’a rendue digne, qui es-tu pour la rejeter ? Assurément, le Maître la connaît très bien Il l’a aimée plus que nous. Ayons donc du repentir, et devenons l’être humain dans son intégrité ; laissons-le prendre racine en nous et croître comme Il l’a demandé. Partons annoncer l’Évangile sans chercher a établir d’autres règles et d’autres lois en dehors de celle dont Il fut le
    témoin. »
    [Page 18]

    L’Évangile de Marie est le premier texte du papyrus de Berlin 8502 (BG 8502), acquis au Caire en 1896 et daté du début du Vème siècle de notre ère. Ce papyrus contient trois autres écrits : l’Aprocryphon de Jean, la Sagesse de Jésus-Christ et l’Acte de Pierre. L’Aprocryphon de Jean et la Sagesse de Jésus-Christ se retrouvent également dans la bibliothèque copte de Nag Hammadi. Les parties du texte que nous possédons sont assez bien préservées, mais les pages 1 à 6 et 11 à 14 manquent entièrement. L’Évangile de Marie est écrit en sahidique, un dialecte copte ...
    http://www.infologisme.com/art/EvangileMarie.html#1.1

    deux traductions sont disponibles, celle d’Anne Pasquier, et celle de Jean-Yves Leloup qui vient juste à la suite.




  • njama njama 26 mai 2016 09:17

    @YvesKergarzic
    présenté Jésus comme ayant forniqué avec Marie-Madeleine.

    pudibonderie ecclésiale ? très péjorative de plus, et qui sait peut-être calomnieuse(?). Il suffisait à l’époque de ne pas être mariée (publiquement) pour passer pour une catin. L’endogamie sociale et religieuse a ses règles bien terrestres dont les éventuelles transgressions n’ont pas forcément à voir avec le péché. Ne pas jeter la pierre à la femme adultère il me semble, si mes souvenirs sont exacts. Dans le contexte, l’union libre et amoureuse était pas casher, impure, hérétique, et méritait lapidation je crois. Le concubinage quel blasphème ! Pour un peu vous adopteriez la loi talmudique de la matrilinéarité !

    bien au contraire, une relation amoureuse tendrait à prouver et l’humanité de Jésus, et accréditer son existence. 
    “Jesus said to them, ‘My wife...’”

    A New Coptic Gospel Papyrus
    by Karen L. King
    with contributions by AnneMarie Luijendijk

    The meaning of [ xxxxxx (terme écrit en copte sahidique voir p 18 du PDF)] as “my wife” is unequivocal ; the word can have only this meaning. Given that Jesus is the speaker, the possessive article indicates that he is speaking of his wife.

    Given the dialogue form, Jesus seems to be addressing his disciples (which does not precluding her presence among the other disciples, especially given the following line’s affirmation that “she is able to be my disciple”).

    These references to Mary Magdalene as Jesus’s [idem (voir p 38)] and [idem] are particularly suggestive. Both terms have been translated neutrally as “companion,” and indeed neither necessarily implies marriage or sexual intercourse. On the other hand, they could.

    transcription du fragment par Karen King (page 15 du PDF)

    1 ] “not [to] me. My mother gave to me li[fe…”
    2 ] The disciples said to Jesus, “.[
    3 ] deny. Mary is worthy of it [35]
    4 ]……” Jesus said to them, “My wife . .[ [
    5 ]… she will be able to be my disciple . . [
    6 ] Let wicked people swell up … [
    7] As for me, I dwell with her in order to . [
    8] an image [

    1 ] my moth[er
    2 ] three [
    3 ] … [
    4 ] forth which … [
    5 ] (illegible ink traces)
    [35] Or alternatively : Mary is n[ot] worthy of it.
    6 ] (illegible ink traces)

    Copyright © Karen L. King, 2012.
    Forthcoming Harvard Theological Review 106:1, January 2013
    http://www.bethinking.org/Media/PDF/King_JesusSaidToThem_draft_0917.pdf


  • njama njama 26 mai 2016 09:02

    @YvesKergarzic
    Cette campagne « Jésus n’a pas existé » vise à déstructurer la conscience religieuse de la jeunesse afin de l’empêcher d’atteindre la foi.
    serait-ce un outrage de se poser la question ? pourquoi préjuger qu’il y aurait de mauvaises intentions sous-jacentes à celle-ci, s’interroger est parfaitement légitime. Le linceul de Turin n’est pas une vérité de l’Église.

    "Il n’y a malheureusement ou heureusement rien dans ces exposés qui remette en cause les études sindonologiques de l’artefact du linceul. Il serait d’ailleurs préférable pour eux, que ces allégations soient plus de l’ordre de la croyance que de la science. A défaut, l’esprit critique et zététique auquel ils se référent ne serait que la projection d’une influence de la pensée laïque athée, d’un paradigme choisi et non de l’adéquation de la vérité à la seule réalité. Rappelant que le Vatican n’a jamais proclamé comme relique authentique ledit Suaire de Turin et qu’il sera impossible de démontrer réellement que ce drap mortuaire soit celui de Jésus le nazaréen.« 
    (Jésus le nazaréen a-t-il existé ? )

    L’humanité aurait donc dû attendre Jésus-Christ pour atteindre la foi ! ne faites-vous pas une espèce d’OPA sur toutes les autres religions en disant cela, en plus de tromper la jeunesse en inculquant cette exclusivité ? certes les Évangiles sont une bonne voie parmi d’autres.
    (Jn14/2)  »Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place." (parmi celles-ci peut-on supposer)

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