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  • vigie 14 décembre 2007 14:46

    Oups,j’ai oublié de citer mes sources (alternatives économiques)

    voila c’est réparé



  • vigie 14 décembre 2007 14:45

    voila qui va emmener de l’eau au moulin marsupulanien smiley

    Travailler plus ne permet pas de gagner plus

    Le slogan « travailler plus pour gagner plus » a fait le succès électoral de Nicolas Sarkozy. Il structure désormais son action, notamment avec la loi sut les heures supplémentaires entrée en vigueur le mois dernier. Quelle est sa validité ? Que se passe-t-il dans les pays où l’on travaille effectivement plus qu’en France ? Les données de l’OCDE, le club des pays riches, concernant ses 28 pays membres livrent quelques éléments de réponse.

    La richesse créée dans un pays dépend à la fois de la qualité et de la quantité de travail qu’il mobilise. C’est la productivité horaire, c’est-à-dire la richesse produite, en moyenne, en une heure de travail, qui permet le mieux de mesurer la qualité de ce travail. Dans les pays riches, celle productivité est élevée : de l’ordre de 30 euros par heure travaillée. La quantité de travail dépend, elle, du nombre de personnes qui occupent un emploi et du nombre d’heures de travail que chacun réalise au cours d’une année. Le taux d’emploi, qui mesure la proportion des personnes qui travaillent parmi la population des 15-64 ans, est en moyenne de 68 % dans les pays développés. Le nombre d’heures travaillées se situe, lui, aux alentours de 1 700 heures par an et par personne, en incluant le travail à temps partiel qui fait baisser la moyenne. La productivité horaire combinée au nombre de travailleurs et à la quantité d’heures travaillées détermine donc la richesse créée dans un pays. Si 10 millions de personnes travaillent 1 700 heures a 30 euros, alors le produit intérieur brut (PIB) sera de 10 000 000x 1700x30, soit 510 milliards d’euros. C’est cette richesse, divisée par le nombre d’habitants du pays concerné qui permet de mesurer si les uns gagnent ou non plus que les autres. Le « travailler plus » n’est donc en fait qu’une dimension d’une problématique plus large qui pourrait se résumer par le slogan : < travailler plus, travailler tous et travailler mieux pour gagner plus ».

    Mauvaise pioche

    En focalisant son discours sur un soûl de ces trois facteurs, sans mentionner les deux autres, le président Sarkozy a-t-il fait le bon choix ? Pas vraiment. On vérifie en effet que, parmi les pays de l’OCDE, plus on mobilise les travailleurs, plus la richesse par habitant est élevée. De même, plus la productivité horaire est importante, plus riches seront aussi les résidents. En revanche, rien n’indique que cette richesse progresse avec la durée individuelle du travail. Au contraire, le « travailler plus » est plutôt une caractéristique des pays les moins riches. Ainsi, en Pologne, au Mexique, en Turquie, en Hongrie ou en Grèce, on travaille beaucoup, et plus qu’en France. Mais ces pays se classent aux dernières places en termes de richesse par habitant. A l’inverse, dans les pays où l’on gagne le plus, on a tendance à travailler moins, c’est particulièrement vrai aux Pays-Bas, a » Danemark, en Allemagne ou en France. Autrement dit, les principaux facteurs qui déterminent le « gagner plus »> sont le « travailler tous » et le « travailler mieux », mais pas le « travailler plus ».

    Ces résultats invitent à penser que, pour que la France devienne plus riche, il faudrait donc qu’elle améliore en priorité son taux d’emploi et sa productivité. Pour accroître le taux d’emploi, on peut envisager, par exemple, d’introduire davantage de souplesse sur le marché du travail en échange de plus de sécurité pour les salariés (la fameuse flex sécurité à la danoise), et d’assurer un accompagnement plus efficace des chômeurs vers l’emploi. La productivité est déjà élevée en France. Pour l’augmenter encore, il faudrait surtout être capable d’innover davantage et donc d’augmenter l’effort de recherche comme cela est régulièrement rappelé dans les rapports sur ce sujet. En revanche, le « travailler plus » ne semble pas de nature à répondre à ce dont un pays moderne a besoin pour permettre à ses habitants de « gagner plus ».

    La prime

    au << travailler tous » Dans un contexte où le chômage touche encore plus de deux millions de personnes en France, il est également intéressant de s’interroger sur le lien entre le « travailler plus » individuel et le niveau de l’emploi. En effet, on peut légitimement craindre que les heures supplémentaires des uns soient synonymes de manque d’emplois pour les autres. Et c’est bien ce qu’on observe dans les 28 pays de l’OCDE : « travailler plus » et « travailler tous » tendent à s’opposer. La Norvège, la Suisse, le Danemark, les Pays-Bas ou encore la Suède ont fait le choix du « travailler tous » : leurs taux d’emploi tournent autour de 75 % de la population en âge de travailler et sont les plus élevés au sein des pays de l’OCDE, Mais ces pays figurent aussi parmi ceux où on travaille le moins : autour de 1 500 heures par an.

    A l’inverse, l’Italie, la Grèce, la Corée, la Hongrie, la Pologne, le Mexique et la Turquie sont des adeptes du « travailler plus » : on y travaille environ 2 050 heures par an, mais seulement 55 % de la population en âge de travailler y occupent un emploi. Arithmétiquement, 1 500 x 75 % est pratiquement équivalent à 2 050 x 55 %. Autrement dit, les pays où l’on travaille beaucoup individuellement et ceux où l’on travaille peu affichent, en fait, à peu prés la même quantité d’heures travaillées par habitant. Mais les pays qui ont fait le choix du « travailler tous » plutôt que celui du « travailler plus » ont une richesse par habitant plus élevée, preuve que cette réduction du temps de travail ne les a pas conduits à s’appauvrir, bien au contraire.

    Malgré les réserves qui viennent d’être exprimées, l’évolution démographique ne pourrait-elle pas justifier le slogan présidentiel ? Avec le papy-boom, de nombreuses personnes vont en effet quitter leur emploi, et la France risque de connaître d’ici quelque temps une pénurie de main-d’œuvre. Pour combler ce trou et éviter que le pays ne s’appauvrisse, il faudrait donc travailler plus, et l’adage sarko-zyen ne ferait que préparer dès maintenant les Français à cet avenir. C’est aller un peu vite en besogne, car il existe en France un important réservoir de main-d’œuvre. Il ne se limite pas aux chômeurs, encore très nombreux même si ce nombre a heureusement commencé à décroître de façon significative. Il comprend aussi les personnes, aujourd’hui inactives, qui pourraient revenir sur le marché du travail si la situation de l’emploi s’améliorait. Le taux d’emploi est actuellement de 62 % en France. S’il montait de dix points, l’économie du pays bénéficierait de près de 4 millions de travailleurs supplémentaires. Plutôt que de demander à ceux qui ont déjà un emploi de travailler plus, ne faudrait-il pas se préoccuper d’abord de ceux qui n’en ont pas, en se fixant comme objectif central le « travailler tous »



  • vigie 14 décembre 2007 11:31

    Yade la joie dans les volte face de rama, c’est vraiment de la politique spectacle, ses atermoiements et ses virages a 360° me laisse, de la vrai langue (hum !) de bois, en si peu de temps elle se paie le luxe de se faire une pirouette Kadhafienne, décidément elle a de l’avenir en politique, bon maintenant tu va t’indigner sur quoi ?...

    arête rama, t’attaque la falaise.



  • vigie 14 décembre 2007 10:47

    D’accord avec voltaire le faisceaux de présomptions était assez important pour que ce procès se termine sur la culpabilité de colonna. Et maintenant on va bien nous le transformer en martyre politique du combat corse. Attendons le pourvoi en appel, on n’est pas au bout de nos surprises, cela devrait réjouir le fan club de colonna. C’est ça la France on s’offusque du résultat du procès colonna, mais quand la justice abandonne des poursuites en justice ou blanchissent des politiques silence radio. On a l’indignation sélective,finalement on a la justice qu’on mérite, non !.



  • vigie 13 décembre 2007 22:36

    Je ne suis pas loin de rejoindre votre analyse, en effet il est de bon ton a l’exemple de rama yade de venir nous faire son numéro de ministre offusqué, suite a la venue de kadhafi, mais il aurait été plus juste d’aller au bout de ses convictions et de démissionner cela aurait sonné plus juste, plutôt que ces circonvolutions médiatiques.

    Depuis le temps qu’elle savait qu’il devait venir en France, cela ressemble plus a des gesticulations politico-peoplelisante qui semble vouloir dire vous voyez je garde ma liberté de parole, dans ce gouvernement on accepte la diversité de ton et sa liberté de parole. Bon ça va pas Peter plus loin ! Encore une fois on est dans l’esbroufe médiatique.

    A l’heure ou tous les gouvernements du monde font des affaires en coulisses et mange leur chapeau en silence tout en se donnant officiellement bonne conscience par des déclarations d’intentions sans lendemain, serions nous, nous francais la conscience du monde et des donneurs de leçons jetée à la face de la terre entière. Soyons sérieux un instant, le monde est gouverné par le business, et même si kadhafi reste un personnage détestable, est un dictateur, on ne peut pas nous non plus s’absoudre des réalités économiques, je ne justifie pas par la même les dictatures, je dis juste ouvrez les yeux et grattez le vernis médiatique, alors que tous les pays ou presque commerce avec les plus grandes dictatures du monde, que se soit pour vendre ou acheter des armes, des diamants, du pétrole,et que sais encore,isoler la Libye ne réglera pas le problème des dictatures, le problème est le guide la révolution en lui-même.

    La solution ne peut être qu’internationale, et économique ou du moins de l’ordre des pays du G10 qui pèsent le plus dans le monde, malheureusement nous savons bien qu’il n’y a pas de réalité politique pour régler ce problème, mais plutôt des intérêts particuliers qui se règle en coulisse. Les bons sentiments et les envolées lyriques, c’est sympa !, mais c’est tout, après c’est le rôle des groupes de pressions puissant qui peuvent faire plier le rais, et non pas les dénégations de rama yade ou des ronds de jambe a l’échelle du pays. De toute façon ne nous voilons pas la face, si ce n’est pas nous qui lui vendons ses armes, cela se fera au profit des russes ou des anglais, ou par je ne sais quels marchands d’armes. Il vaut mieux privilégier le dialogue, en attendant des jours meilleurs, on peut toujours se fendre d’un avis ou d’un conseil, mais arrêtons de se la jouer quand a l’efficacité de nos moyens de pression. smiley

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