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Commentaire de funram

sur 1887-2007 : Une histoire très belle


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funram funram 11 août 2007 16:20

«  »Néanmoins, si vraiment on veut prendre comme première langue l’allemand, l’espagnol, l’arabe ou le coréen, on peut"

Vous plaisantez ? Il s’agit de la pratique et non des possiblités (peu) probables. Qui changerait de ville UNIQUEMENT pour avoir le coréen en premiere langue ? Et si un enfant veut le coréen, et l’autre l’albanais ? Et en plus, où avez-vu ces langues en LV1, lien svp."

Tout à fait d’accord. Qui changerait de ville juste pour avoir l’opportunité d’avoir une langue spéciale ? Moi, ça me paraît tout aussi illogique qu’à vous, et pourtant, ça a lieu chaque année. Si, par exemple, vous voulez apprendre le russe en première ou seconde langue, il existe un établissement à Meaux qui, dans le cadre de ses cours, dispense des cours de langues optionnels « peu usités ». Sinon, il y a ce que l’on appelle les « écoles internationales » (il y en a quelques-uns seulement en France, mais ce sont de très grandes structures... je n’en connais pas parfaitement la structure, mais bon) où il y a de nombreuses possibilités. Un exemple prit au hasard sur le net : http://www.lycee-international.com/

Donc si on tient absolument à avoir un enseignement linguistique, on le peut. Mais ce n’est là qu’une question de volonté farouche.

«  »Si l’esperanto était adopté comme langue internationale, on souffrirait d’une grande carrence en anglais, espagnol, allemand, japonais, hougandais, malien, arabe, roumain, thaïlandais et portugais, dans les classes."

Toujours pas lu les autres debats ?smiley

Pour la énième fois : non, il n’y aura pas de carence. L’espéranto suffit pour deux ans, à la fin du primaire, avec une langue ethnique au choix pour le collège (ce sera la fin de l’anglais le seul choix, mais le début de la vraie diversité)."

D’abord, de quels débats parlez-vous ? J’aimerai quelques éclaircissements sur ce sujet.

Ensuite, je ne vois pas en quoi le fait d’avoir une langue qui s’apprend en deux ans au lieu de dix va tout d’un coup et comme par magie permettre de multiplier par dix (il faut moins ça) le nombre de professeurs dispensant des cours de langues. Une partie de votre raisonnement m’échappe, sincèrement. Parce que c’est bien beau, d’avoir théoriquement le « choix de la diversité linguistique » une fois arrivé au collège, mais s’il n’y a qu’un professeur d’anglais et d’allemand dans un collège, on a exactement la même restriction linguistique qu’aujourd’hui. Certes, on a en plus apprit l’espéranto, ce qui n’est pas un mal, mais la situation reste globalement la même.

Il n’y a aujourd’hui déjà pas suffisament de professeurs, que ce soit en langues ou autres, pour garantir une véritable diversité de l’enseignement... L’adoption de l’espéranto ne va en rien arranger les choses (ni les dépriecier, ça ne va juste rien changer).

«  »Shackespeare en VO, je le lis. C’est encore plus ch*ant qu’en VF, mais je le lis."

Donc, c’est ch... déjà en français, mais plus encore en VO ? Vous êtes un héros, décidément. Apprendre une langue pour lire en VO ce qui est déjà ch...smiley"

Ahem. C’est d’un niveau à faire peur. D’abord, je n’ai jamais dit que j’avais pour motivation d’apprentissage de l’anglais la lecture des ouvrages de Shakespeare. Si vous lisez quelques messages plus haut, vous verrez ceci : « j’avais la volonté d’apprendre l’anglais pour lire certains ouvrages de la langue de Shakspeare en version originale ». Les ouvrages en question, ce sont plutôt des livres de Isaac Asimov, de Kurt Steiner, de David Eddings, de Terry Pratchett, d’Agatha Cristie, d’Edgard Allan Poe, etc.

Ensuite, si j’ai lu Shakespeare malgré l’ennui que m’ont inspiré certaines pièces (j’ai, par contre, bien apprécié Othello, alors que beaucoup me l’avaient décrite comme la plus ennuyeuse... chacun son goût !), c’est que j’estime qu’un baggage culturel est assez éssentiel. C’est la même raison qui m’a poussée à lire du Balzac, Rostand, Schoppenhauer (pas en VO, malheureusement, mon maigre niveau d’allemand ne me l’ayant pas permit), etc. S’il vous est déjà arrivé de lire des ouvrages pour vous faire une idée de tel ou tel auteur « classique » dont vous avez entendu parler depuis votre enfance, vous devez comprendre le pourquoi de ces lectures. La curiosité, l’intérêt, tout simplement.


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