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Commentaire de Dominique Larchey-Wendling

sur Une violente collision dans « Le Monde » entre un philosophe et « la théorie du complot » fait une victime : le doute méthodique


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Dominique Larchey-Wendling 2 avril 2008 19:53

@ Traroth,

Pourriez-vous expliciter votre question svp ?

Ce que je dis c’est qu’il n’y a pas de raison de croire a priori la version propagée par l’administration Bush. C’est malgré tout ce qui s’est passé pour beaucoup de gens, dont moi-même hélas, parce qu’il y avait un vide émotionel à remplir. Par TV interposée, beaucoup ont vécu cet évènement comme une attaque personnelle et ont ressenti une menace directe sur leur propre personne. L’explication officielle est venue combler ce vide et rassurer les gens : "c’est des gros méchants mais on va s’en occuper ..."

A posteriori, il y a ZERO raison de croire la version Bush. Quoiqu’on pense des organisateurs du 11/9, une chose est certaine : c’est l’administration Bush qui a tiré le bénéfice politique du 11/9 en exploitant au maximum la peur qu’il a engendré et en mentant pour "faire cadrer" sa politique étrangère (Irak=11/9=Al Qaida par exemple) avec une "réponse" à cet évènement. La réalité est que cette politique étrangère existait avant le 11/9 : elle a été précisément implémentée par Dick Cheney lors de réunions qui ont eu lieu début 2001 (Energy Task Force) à partir de plans qui eux-mêmes précèdent de loin l’élection de Bush Jr (quand Cheney était ministre de la défense sous Bush I).

Croire la version Bush, c’est croire aveuglément au témoignage du principal suspect dans une affaire criminelle : Cui Bono.

 


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