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Commentaire de barbouse

sur La bénédiction du Bouddha de la pagode Khanh-Anh par le Dalaï-Lama à Evry


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barbouse, KECK Mickaël barbouse 14 août 2008 10:04

bonjour,

ma rencontre avec le bouddhisme s’est faite auprés de plusieurs personne et d’un ami qui ont rencontré de nombreuses difficultés aprés s’y être trompé de chemin, et c’est de leur témoignages qui n’a aucune chance d’etre publié tant on gagne plus d’argent a vendre des livres sur leurs "sagesse" que sur les troubles et difficulté que rencontre ceux qui veulent sortir du bouddhisme, que je fonde mon opinion.

j’ai étudié ce sujet par amitié, autrement je vous avoue que je ne m’y serai jamais intéressé au delà de la façade, mais on ne laisse pas un ami qui aprés la coupure dans sa vie "civile", n’était plus entouré que de bouddhistes, et avais fait les premiers pas pour s’en sortir, malgré la "pression d’amour" du groupe, etc...

avoir le courage de se lever, de se dire je me suis tromper je m’en vais, est trés difficile, surtout en regardant le nombre d’année où vous etes rester dans le groupe et vous faisant craindre de réaffronter le monde hostile.

Lorsqu’on a la chance d’avoir des amis courageux, on participe de leurs efforts pour qu’ils se récupèrent eux même, seule manière de réellement contrecarrer une méthode d’infantilisation du mental que d’aider son ami a refaire le chemin vers son propre mental d’adulte non infériorisée ni dans la crainte de peur abstraite, mais munie d’esprit critique et finalement confiance dans sa propre culture.

Et c’est d’ailleurs cet ami, des années aprés sa sortie de chez les bouddhistes, en rencontrant intellectuellement les pré socratique, et une part de la philosophie grec qui est plutot ma racine philosophique,

qui s’est rendu compte que son ancien apprentissage bouddiste traite des mêmes questions, des mêmes symboles avec des mots moins "exotique", avec de toute autres conclusions et opinions,

finalement il est arrivé au constat que les mêmes questions se posent dans toutes les civilisations, la grande différence se fait dans la pertinence des réponses et l’évolution qui en découle. Son erreur a été de chercher ailleurs ce qu’il ignorait de ses propres racines culturelles et intellectuelles. finalement la culture occidentale a des pronfondeurs et une pertinence insoupçonnée.

pour la non violence, question qui vous intéresse, je me permet de vous donner une opinion :

affirmer sa non violence est une stratégie ancienne, qui s’en prend à la notion d’humanité de l’aggresseur, ce n’est pas une soumission, mais une modification du rapport de force vers l’affectif.

Lorsque le rapport de force militaire est perdant, il ne vous reste qu’a tenter d’influencer le coeur de ceux qui tiennent les armes pour les désarmer, c’est une stratégie considérer comme de type féminin, connue depuis des siècles.

affirmer son innofensivité, c’est décourager les pulsions d’agressivité, affirmer sa non violence, c’est attaquer la notion de la valeur courage de l’agresseur, se laisser tuer sans broncher, c’est montrer une volonté qui dépasse la peur de mourir, la force de sa foi en quelque sorte, celle qui force le respect des bourreaux, obligé de constater leur lacheté devant le courage absolue, et ne pas recommencer.

C’est la tactique choisie par le dalaï lama, une des rare qui lui restait, en poussant par la suite une politique d’extra territorialisation spirituel du bouddhisme, pour le rendre hors de portée du réel militaire,

l’invisible est supérieur au visible, en cherchant a le dévelloper comme un royaume installé uniquement dans la tête des gens partout où c’est possible. seule façon de tenter d’assurer la continuation de ses convictions spirituelles, tout en récupèrant des fonds pour acheter un maximum de terres en indes, un peu partout, afin de s’installer ailleurs légalement. les paysans qui travaillent sur ces terres en inde sont exploités d’une manière qui vous ferait vomir l’idéologie d’amour et l’idée d’un mauvais karma qui justifie leur servage.

L’inconvénient, et il est de taille, c’est que le contenu de la "sagesse" du bouddhisme ne tiens pas longtemps face a l’esprit critique occidentale, encore moins dans des esprits adultes, alors la tactique qui reste, c’est de fonctionner en affirmant sa face "victime" dans des populations sensible a Ce statut par une culture biblique. On trouve toujours des "ames sensibles en quête d’un faible a défendre pour affirmer la supériorité de leur culture", et donc des moutons volontaires pour la tonte.

mais lorsqu’on regarde de plus pret, lorsqu’on admet que la manière d’estimer une victime, c’est de regarder aussi comment elle se comporte lorsque cette dernière fait face a encore plus faible,

on constate que oui, les chinois les tuent, les oppriment, mais ils ne sont pas dupe de la tactique du dalai lama qu’ils regardent comme un chef de secte malsain pour ses adeptes, et oui, les bouddhistes ont opprimé les tibétains dans une dictature théologique d’une autre manière avant, et ils démolissent mentalement des personnes pour mieux les tondre en occident.

Avec d’autant moins de scrupules qu’ils sont en guerre et qu’ils bénéficient du sentiment de culpabilité occidentale, celui qui fait croire a des français qu’ils sont encore capable de faire quelque chose de "bien" dans le monde, en leur vendant une "sagesse, une bonté" et l’illusion d’un monde où tous non violent il n’y aurai plus de guerre. C’est vrai, plus de guerre, mais plus de vivants non plus, car on ne survie pas sans la violence d’un instinct de survie.

Il y a une violence mentale et affective perpétrée par qui affirme sa "non violence", c’est une arme parmis d’autres dans les stratégies de survie d’une culture.

amicalement, barbouse.


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