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Commentaire de mat

sur Des chercheurs on en trouve, mais plus pour longtemps ...


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mat 23 octobre 2008 23:51

Il me semble que votre message montre que vous ne connaissez pas du tout les règles dans l’enseignement supérieur.

>Je partage votre position sur l’orientation prise par cette nouvelle tendance.

>Afin de mieux étayer votre propos, il serait peut-être pertinent de mettre en exergue la proportion de chercheurs >consacrant un tiers temps à l’enseignement
>au regard de l’ensemble des chercheurs. J’ai cotoyé nombre de chercheurs qui consacrent quelques heures >hebdomadaire, mais rarement plus de 7-8 heures hebdomadaires d’enseignement en université ou école
>doctorale ; ce qui représente moins d’un quart d’enseignement au regard du temps de recherche hebdomadaire officiel.

Moins d’un quart ? Est ce une erreur ? Vous estimez donc que le service d’un enseignant chercheur est de combien ? 28 a 32 h par semaine ? Même un enseignant temps plein au collège exploserait son service avec un de tels horaires !
Avec 7-8heures hebdomadaires et un service étalé sur l’année, vous êtes déjà au dessus du service temps plein d’un maitre de conférence !



>Comme par expérience, nous pouvons nous poser la question du temps qui sert de référence au temps
>d’enseignement. J’ai connu des chercheurs de Toulouse qui enseignaient à Paris, à Tarbes, ... enfin dont
>l’éloignement engendrait un temps spécifique au transport qui n’est ni un temps de recherche, ni un temps
>d’enseignement. Comment est traité ce temps intermédiaire ?

Comme rien du tout. Citez moi un seu emploi à l’univeristé ou le temps de transport interviendrait dans le service !
Etes vous en train de sous entendre que certains chercheurs diminuent leur taux horaire d’enseignement en allongeant leur temps de transport ?
J’ai presque du mal à croire à une manoeuvre lourdingue de désinformation...Dites moi que je me trompe !

>Quoi qu’il en soit, il me semble que la primauté doit être donnée à la recherche et non à l’enseignement au
>risque de ne plus avoir des chercheurs qui enseignent mais des enseignants qui pratiquent de la recherche ;
>une inversion des rôles en quelque sorte.

Sans doute y a til une part de vrai. Il ne faut néanmoins pas oublier qu’en France , le taux de chercheurs temps plein est faible à coté des enseignants chercheurs, et que si on comptait le nombre de publications, il serait nettement en faveur des enseignants chercheurs !
Quoiqu’on en dise, la recherche est d’abord effectuées dans les universités !
Ne vous trompez pas, je ne critique abslument pas les chercheurs temps pleins, bien au contraire. Ils ne sont pa assez nombreux et iI ont un rôle primordial de continuité de la recherche.
Mais il faut parfois regarder les chiffres.

>Afin de ne pas pénaliser un chercheur enseignant (je préfère cette tournure qui met en avant la fonction
>première), en considérant que la performance du chercheur se mesure au nombre de publications et
>d’interventions dans les colloques, ne serait-il pas acceptable de proposer un modèle permettant de convertir
l>es heures d’enseignement (transport compris ou non)

Par pitié, arrêtez avec cette histoire d’heures de transport !

>en équivalence publication ?

Analyse purement quantitative de la recherche, imposée par le modèle anglo saxon, qui nous a mené à la situation actuelle : publish or perish...et un taux de publication infernal qui mène à la multiplication des papiers et à une baisse énorme de lisibilité de l’information !


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