Il serait peut être bon de
rappeler que qques mois plus tôt, le dollar frôlait les 1.60 ....
Les fluctuations du dollar sont liées
à ce que nos chers analystes appellent « risk aversion ». Lorsque le la
prise de risque des investisseurs augmente, ils sortent de l’argent des US vers
les pays émergeants, et l’inverse se produit dans le cas contraire. Aussi
bizarre que cela puisse paraitre, le dollar reste une monnaie refuge en temps
de crise (certainement le sentiment qu’il ne peut descendre plus bas).
Et le franc suisse, me dirais
vous. Traditionnellement monnaie refuge en temps de crise, la BNS a cependant
cette fois annonce la couleur : elle n’autorisera pas le franc à monter trop
haut pour ne pas pénaliser les exportations. Et comme la BNS a beaucoup
d’argent, elle l’utilise.
Exportations ... c’est un
domaine ou un dollar faible est bénéfique pour les Etats Unis. Le secrétaire au
trésor a beau marteler ces jours ci qu’un dollar fort est dans leur intérêt, ca
sera certainement vrai une fois que la croissance sera repartie.
Reste tout de même l’énorme
dette que le gouvernement a contribué à augmenter dernièrement. Dette ou
investissement ? A regarder les résultats de Goldman cette semaine, il
semblerait que le remboursement des prêts aille bon train. Il ne faut tout de même
pas oublier que les prêts accordés n’étaient pas gratuits, et qu’une prise de capital
lorsque l’action ne vaut plus rien n’est pas forcement une mauvaise affaire. Il
suffit d’avoir du temps devant soi.