• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de NICOPOL

sur Calcul de la limite de l'aire du droit de propriété


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

NICOPOL NICOPOL 11 janvier 2010 15:51

« Il est sain de rappeler de temps en temps que ce »droit" est incompatible avec, comme vous le signalez, l’abolition de l’esclavage par exemple.« 

Je ne comprends pas bien. L’esclavage c’est la propriété d’un être humain considéré comme »objet« et non »sujet« . Le problème est ici dans la conception d’un être humain comme »objet« , pas dans le principe de la propriété. Abolir l’esclavage c’est promouvoir chaque être humain au rang de »sujet« , et donc le sortir du champ de la »propriété« qui ne porte que sur des objets. Ce que vous dites à ce sujet, ainsi que l’auteur du présent article, ne me semble pas avoir beaucoup de sens.

J’admets être un peu caricatural en décrivant ces expériences de collectivisme du XIXe siècle, sans oublier celles du XXieme dont certaines sont toujours en cours d’ailleurs. Mais je ne participe ce faisant à aucune propagande ; et je serai surement incité à plus d’objectivité sur ce site si je ne me faisais pas insulter systématiquement par ceux avec lesquels je ne suis pas d’accord. Le présent article, de même que la réponse de l’auteur, me semblent en eux-mêmes suffisamment caricaturaux et idéologiquement imprégnés pour que je m’autorise moi-même un petit relachement de bonne guerre.

Ensuite, »dire que le capitalisme et la propriété privée sont vieux comme la civilisation« ne me parait pas tout à fait faux, même s’il faut bien entendu nuancer, relativiser, éviter les anachronismes (quel capitalisme ? quelle propriété ?). Cela dit le droit romain, par exemple, a largement inspiré notre propre droit de la propriété. A Rome, pour autant que je sache, le droit de propriété est absolu et illimité, bien que restreint aux seuls citoyens romains ; c’est également à Rome que fut inventé le principe de la »concession« dans lequel la puissance publique se tourne vers le »secteur privé« pour réaliser des infrastructures de service public (des thermes, des villes...) contre le droit de percevoir auprès des usagers une »rémunération« sur le capital investi. Pour la Mésopotamie, j’avoue ne pas être très calé sur le sujet et m’être contenté de vulgarisations méprisables, mais puisque, cher Finael, vous ne faites surement pas partie de ceux qui comme moi se contentent de revues »grands publics", vous vous ferez sans doute un plaisir de m’éclairez sur ces aspects.

Cordialement,


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès