Justement, Villach : à propos de champignons
J’ai à te faire part d’un communiqué d’un ancien d’AV, désormais tricard :
Cher Monsieur Popaul, vous avez
voulu faire le malin en inventant la fable du mycologue inconscient que
voici :
« Le mycologue inconscient ».
« Il était une fois un professeur de mycologie
..."
etc, etc, ...
[...] pour distinguer
les champignons comestibles de ceux qui sont vénéneux ou hallucinogènes.
»
Voilà, alors le
mycologue que je suis, même à mon niveau d’un bon amateur, va vous
apprendre quelque chose : à part ingérer ces champignons et
attendre de voir ce qui va passer, il n’existe pas de technique ou de
méthode pour distinguer les champignons comestibles de ceux qui sont
vénéneux ou hallucinogènes, autre que précisément apprendre à les
reconnaître, c’est-à-dire à les classer « selon la
forme du pied, du bulbe ou du chapeau » et quelques autre signes
objectifs comme la couleur, la disposition des lamelles ou des tubes
etc….
Autrement dit pour savoir que le
champignon représenté ici en photo est mortel il faut, d’une part savoir
reconnaître en lui le cortinaire montagnard et, d’autre part,
savoir que ce cortinaire montagnard est mortel. Il n’existe aucune
méthode « générale » qui puisse éviter de connaître précisément
l’espèce, sinon un « truc » mais qui ne concerne que les lactaires et
les russules. Encore faut-il être capable, d’abord, de déterminer ces
deux variétés.
Si bien que l’exemple
que vous donnez prouve exactement le contraire de ce que vous vouliez
démontrer.
Et nous, de nous tordre
de rire….
Voilà, Docteur Scweitzer. Il importait que ce fût dit
L’homme pressé