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Commentaire de Daniel Roux

sur N'offrons pas encore gratuitement l'argent des contribuables aux banquiers !


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Daniel Roux Daniel Roux 19 octobre 2011 10:43

Le problème est que l’oligarchie financière tient les rênes du pouvoir à travers ses hommes de pailles.

Rappelons-nous les arguments de ceux qui ont privatisé les grandes banques françaises, puis organisé la circulation sans contrôle des flux financiers. C’était pour favoriser les investissements, la croissance et l’emploi.

Ceux qui nous représentent et à qui nous confions les commandes, ont-ils fait le bilan de 40 ans d’économie libérale en France ? Existe t-il une commission parlementaire de suivi des privatisations et de leurs conséquences ? Non, pourquoi faire ?

La réalité est que nous sommes passés de 4% de chômage dans les années 70 à environ 18% aujourd’hui et que le premier poste budgétaire 2011 (50 milliards) est le paiement des seuls intérêts d’une dette de plus de 1600 milliards d’Euro. Ne sont pas comptés les hors bilan, d’un montant estimés à 500 milliards mais dont le montant exact, comme pour les banques, est gardé secret sans que l’on sache même s’il est connu par les responsables.

Les grandes banques privées dont nous dépendons tous, sont en quasi faillite. Leurs engagements financiers officiels sont plus ou moins connus mais les hors bilans, comme ceux de l’état, sont gardés secrets même pour les actionnaires, nos maîtres réels.

Autres exemples d’échecs des privatisations,GDF. Cette entreprise distribue des dividendes importants aux actionnaires (grâce à ses gros bénéfices) tout en exigeant régulièrement des augmentations de tarifs alors que le prix du gaz sur le marché international n’a jamais été aussi bas.

La dégradation des services aux publics livrés au intérêts privés n’est un secret pour personne puisque nous y sommes tous confrontés.

Qui prend acte de cet échec incontestable des privatisations ? Qui propose la création de banques nationales et la nationalisation des grands services d’intérêts nationaux ? Ni Hollande, ni personne en position d’accéder au pouvoir en 2012.

Lorsque le déni des réalités tapageuses atteint à ce point les sphères décisionnelles présentes et futures, le pire est certain.

C’est aussi cela la trahison des élites.


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