• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Renaud Bouchard

sur Pas d'élections présidentielle et législatives en 2012 ! Le MES ou punissons les traîtres !


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Renaud Bouchard Renaud Bouchard 22 février 2012 11:02

Merci à tous pour vos observations qui sont les bienvenues.


Ci-après, analyse très intéressante de F. Leclerc dont je cite ci-après les conclusions de son article intitulé « Pour prendre un peu d’avance » sur http://www.pauljorion.com/blog/?p=34179 

Veuillez lire :

« Donné pour être le long chemin qu’il faut emprunter pour arriver à l’émission d’euro-obligations, à laquelle les Allemands opposent leur véto, la fusion des moyens financiers du FESF (fonds européen de stabilité financière) et du futur MES (mécanisme européen de stabilité) fait l’objet de premières discussions, appelées à se poursuivre. Le renforcement de cette force de frappe financière ne suffisant pas s’il fallait à l’avenir soutenir l’Italie et l’Espagne, comme ces pays le souhaitent sans le dire publiquement, les regards se tournent à nouveau vers le FMI à l’occasion du prochain G20 finances, qui aura lieu à Mexico les 25 et 26 février prochains.

Jun Azumi, ministre des finances japonais, qui vient de déclarer avec son homologue chinois Xie Xuren que leurs deux pays coordonneraient leurs actions vis-à-vis du FMI, a cependant déjà fait remarquer en prélude à la réunion que ses membres « ne sont pas tout à fait d’accord et n’en sont pas à discuter de sommes précises ». Christine Lagarde va donc devoir poursuivre ses démarches et ses voyages afin de tenter de réunir les 500 milliards de dollars de prêts qu’elle réclame afin que le fonds dispose des moyens d’aider les Européens. Une question qui ne va pas de soi, si l’on observe que le FMI se fait déjà tirer l’oreille pour participer au financement du second plan de sauvetage de la Grèce, et qu’il n’est pour l’instant prêt à y participer qu’à hauteur de 10 % du montant total du programme (au lieu du tiers la fois précédente). Le gouvernement allemand et la BCE font pression pour que cela soit revu à la hausse.

Trois enseignements sortent confirmés de ces nouveaux préparatifs. 

Le premier est qu’il n’est envisagé d’autre issue au sein des équipes en place que via l’approfondissement des recettes libérales, aucune force conséquente porteuse d’une alternative n’ayant émergé, la social démocratie se réfugiant dans un timide programme de relance des investissements tout en éludant les réformes structurelles qu’il faudrait pour le coup engager.

Le second est que la crise de la dette est dans ces conditions destinée à se poursuivre et les effets de ladévaluation interne (par opposition à dévaluation monétaire) à s’accentuer, parallèlement à une récession allant s’installer pour durer.

Le dernier enseignement est que les oppositions socialistes pourraient prochainement accéder au pouvoir en Allemagne et en France sans autre politique que de gérer un peu mieux la crise ici et là, car tel est leur horizon, fondant leurs espoirs dans une intervention de la BCE qui tient du miracle, tentant d’exorciser les spectres du PSOE espagnol et du PASOK grec à la recherche d’une raison d’être et de marges de manœuvres introuvables. »

Il va falloir compléter la liste des traîtres de l’Assemblée nationale par ceux du Sénat, le 28 février prochain.

Le véritable enjeu auquel se refusent tous les candidats, PS et UMP, est posé par J-L. Mélanchon qui, à juste raison, veut transformer cette élection présidentielle en référendum sur les institutions de l’UE et le nouveau traité.

Les contorsions du PS, les pitoyables explications de M. Moscovici (directeur de campagfne de F. Hollande) , les « abstentions constructives » de M. J-M. Ayrault (chef des députés PS), n’empêcheront pas les électeurs de mettre à un moment donné tous ces équilibristes au pied du mur. S’ils n’y réussissent pas, la réalité économique s’en occupera. Le processus a d’ailleurs déjà commencé.



Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès