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Commentaire de Brath-z

sur 6 mai 2012 : les élections grecques ont eu lieu


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Brath-z Brath-z 8 mai 2012 01:58

Samaras avait dix jours pour négocier, il a échoué en 24h. Le relais passe à Tsipras et SYRIZA. Si le PASOK et l’ANEL acceptent de former un gouvernement anti-austérité avec la gauche radicale (c’est l’anti-austérité qui pose problème au PASOK, et la gauche radicale à l’ANEL), on s’achemine peut-être vers une sortie par le haut !

L’attitude du PASOK (qui a refusé l’accord de la ND s’il n’était pas étendu à la DIMAR et à SYRIZA) a prouvé qu’il était peut-être « récupérable ». Cela ouvre des perspectives. La solution évoquée dans mon article d’un gouvernement minoritaire KKE, SYRIZA, DIMAR (éventuellement ANEL) soutenu sans participation par les néo-nazis de la XA, particulièrement gênante, peut aujourd’hui, semble-t-il, être exclue. On aurait peut-être un gouvernement bel et bien majoritaire.
Mais quelle majorité ? Il n’y en a que deux possibles, semble-t-il :
- une coalition ND-PASOK pro-austérité soutenue par la DIMAR (gauche radicale) et/ou l’ANEL (droite radicale)
- une coalition de toute la gauche (KKE, SYRIZA, DIMAR, PASOK) avec l’ANEL
Dans les deux cas, les néo-nazis de la XA demeurent isolés et perdent leur éventuel statut de « faiseurs de roi ».

Le KKE refuse d’avaliser toute majorité « jusqu’à la révolution », mais avec la douche froide qu’a été son résultat (8,5%, soit 1 point seulement de plus qu’en 2009) alors que SYRIZA plus que triplait le sien (4,5% en 2009, 16,5% avant-hier) et que la DIMAR, scission de la SYRIZA, faisait aussi bon score (6%), il n’est pas en état d’imposer ses vues.
De plus, on a vu déjà jadis (1989) qu’il pouvait tout à fait participer à des gouvernements, y compris avec la droite, sans que celui lui pose de problèmes particuliers au final. Les foucades actuelles ne trompent personne : si SYRIZA, la DIMAR, le PASOK et l’ANEL sont partants (144 sièges sur 300 tous ensemble), le KKE (26 sièges) ne pourra pas se mettre lui-même dans la position du parti qui a empêché la remise en cause de l’austérité.

Pour l’ANEL, c’est déjà plus délicat : c’est un parti de droite radicale. Mais son alliance avec le PARMAP, parti de gauche radicale, a montré qu’il peut être ouvert sur des objectifs clairs.


Par contre, parvenir à un tel accord, ça n’est pas gagné...


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