Tout à fait d’accord avec l’auteur. Ces histoires de rythmes scolaires cachent bien autre chose que le bien être de l’enfant. Les enjeux son multiples : tourisme, changement de la fonction d’enseignant, privatisation...
Dans le secondaire que je connais mieux que le primaire , on voit se profiler un temps d’enseignement de plus en plus éclaté et sans réelles limites : stages passerelles ou options le mercredi après midi ou pendant les vacances, tutorat, contact permanent avec l’établissement par le biais de mel, cahier de texte électronique ou ENT. ces outils ne sont pas en cause mais l’utilisation qui peut en être faite.
La réforme du lycée induit une mise en concurrence à tous les niveaux : entre établissement, entre disciplines, dans les équipes à l’intérieur d’une même discipline. Le jugement sur l’enseignant dépend de plus en plus de son implication dans le fameux projet d’établissement.
les fédérations de parents d’élèves sont des dupes. On leur fait croitre que tout ça c’est pour le bien de leur enfant ! Quant aux enseignants eux mêmes, ils intègrent peu à peu la nouvelle donne et les plus malins ou agressifs se positionnent déja en fonction de ces nouveaux paradigmes.