Excusez moi je voudrai bien débattre avec vous deux mais je ne sais pas de quel coté poser le débat.
Est-ce que le sujet est « les lumières » c’est à dire le mouvement des philosophes français du 18ieme ? Ou l’analyse du discours bancal de Marion Sigaut ? Ou l’étude du rôle humaniste de l’Eglise catholique, l’apport du clergé dans ce mouvement philosophique* ? Ou bien mettre en perspective cette réhabilitation historique du Vatican (prônée par le Panzerkardinal) au besoin par la falsification de l’histoire et la calomnie ? Ou s’agit-il (encore) de blâmer les fautes de Voltaire ou Rousseau, ignorer la diversité, les débats internes de l’époque ? Enfin faudrait-il suivre l’auteur et en venir à ce nihilisme intellectuel pourtant contredit par St Augustin lui-même qui affirmait que la raison est un instrument divin nécessaire à la recherche du vrai ?
Je suis perplexe. Mais cette confusion des esprits n’est-elle pas l’effet recherché par ce genre de discours ? Sachons « distinguer ce qui est distinguable », rester mesurés dans nos jugements et apprenons à ne pas jeter le bébé avec l’eau de son bain...
----
* "Mais cette conduite n’étonnera pas ceux qui observeront que l’effet
nécessaire de la constitution décrétée par l’Assemblée est d’anéantir
la Religion catholique, et avec elle l’obéissance due aux rois. C’est
dans cette vue qu’on établit, comme un droit de l’homme en société,
cette liberté absolue, qui non-seulement assure le droit de n’être
point inquiété sur ses opinions religieuses, mais qui accorde encore
cette licence de penser, de dire, d’écrire et même de faire imprimer
impunément en matière de religion tout ce que peut suggérer
l’imagination la plus déréglée : droit monstrueux, qui paraît
cependant à l’Assemblée résulter de l’égalité et de la liberté
naturelles à tous les hommes. Mais que pouvait-il y avoir de plus
insensé, que d’établir parmi les hommes cette égalité et cette liberté
effrénée qui étouffe complètement la raison, le don le plus précieux
que la nature ait fait à l’homme, et le seul qui le distingue des
animaux. " Bref Quod Aliquantum du 10 mars 1791