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Commentaire de philouie

sur Dites-nous, M. Ramadan…


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philouie 15 décembre 2012 10:14

Lorsqu’on formule le débat en utilisant pour qualifier les propos de l’autre la forme d’un apparent oxymore, on clos instantanément toute forme d’échange.
L’autre ici soutiendrait l’idée qu’il existe « une bonne violence » et s’il tentait de défendre ce point, il sombrerait instantanément dans un piège qui permettrait à notre auteur de se draper dans sa position de « vous voyez, je vous l’ai dit, il ne fait que défendre la violence pendant que moi (le saint) je suis dans le camp de la non-violence.

les termes du débats sont un piège.

Rappelons que pour notre auteur Dieu est entièrement dans le camp du Bien, et si, comme le suggère notre auteur, il n’y a pas de »bonne violence« , c’est que la violence est dans le camp du mal et celui qui qu’il accuse dans le camp de satan.

Mais lorsqu’on range la violence comme un tout dans le camp du mal que peut-on en dire d’autre : le débat est clos, la violence c’est le mal, tout autre posture qui ne se rangerait pas dans le camp du Bien, c’est à dire dans le camp de Dieu, n’aurait que la position malfaisante de celui qui est dans le camp de Satan.

Dire qu’il n’y a pas de »bonne violence" dans l’hypothèse ou DIeu est entièrement dans le camp du Bien , revient à empêcher de discourir sur la violence, puisque le discours est alors disqualifier.

De fait, nous sommes alors dans la violence impensée et comme je l’ai rappelé la violence impensée ne conduit pas à l’absence de violence mais à la violence inconsciente.


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