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Commentaire de philouie

sur Institut Montaigne : oui, mais quel islam est donc possible ?


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philouie 26 septembre 2016 15:16

@JL
Mais puisque je suis bon prince, je prendrai un seul exemple : l’instruction, donc l’enseignement, donc l’école, ça relève avant tout du domaine temporel.

On va pas faire l’histoire de la guerre scolaire mais l’école est au cœur du problème et si vous vous en souvenez, c’est le point essentiel de mes propositions, à savoir la restructuration de l’éducation nationale .
Il y a des sciences religieuses et des sciences profanes donc un enseignement relevant du pouvoir spirituel et un autre relevant du pouvoir temporel.
Ce qui est dit habituellement, c’est que le rôle de l’école publique, c’est l’instruction et que l’éducation est du devoir des familles. La séparation se ferait ainsi, instruction d’un côté, éducation de l’autre.
Ce partage est un leurre, une arnaque : l’apaisement dans la guerre scolaire ne prévaut que par la victoire du clan maçonnique. Le status quo en résultant, ne saurait être satisfaisant, et devra être remis en cause tôt ou tard.
Cette séparation est un leurre, c’est facile à montrer. Un fois qu’on l’aura compris, il faudra changer cette place de la limite entre sciences profanes et sciences religieuses.
 
Il y a des problèmes sur les contenus : L’histoire, c’est de la science religieuse. La dernière déclaration de Sarkozy à propos de nos ancêtres gaulois en témoigne.
Mais il y a d’autres sujets qui posent problème, comme la théorie de l’évolution, la théorie du genre.
 
Mais il y a également des problèmes sur les contenants, c’est à dire de ce qu’est l’école elle-même : la question de la mixité. Pourquoi l’école est-elle mixte, qui décide ? etc.
Il y a également un autre problème qui est de taille, c’est la question de définir ce qu’est l’éducation. SI l’éducation nationale ne fait pas d’éducation mais juste de l’instruction, quid de l’éducation ?
Si l’éducation n’est pas enseignée à l’école, où est le discours sur l’éducation ? Et quid des parents, naïfs, qui ont fait confiance chaque matin dans les vertus éducatives de l’école et à qui, désabusés de la catastrophe, on explique que l’éducation c’est pas le rôle de l’école.
 
Le dernier point et non le moindre est-celui de la transmission. C’est le fait que l’éducation consiste à transmettre de l’être et cette transmission de l’être ce fait par simple mimétisme.
Et donc l’enseignant transmet de son être, nous sommes donc encore le spirituel.
 
Donc ce que je propose, c’est de déplacer la limite. Plutôt que de dire que la limite est entre l’instruction et l’éducation, entre l’école et la famille, je dis que jusqu’à tel âge c’est de l’éducation, donc relève de la famille, et cet âge va au moins jusqu’à 14 ans, et qu’après seulement on entre dans l’âge de l’école de la république pour y apprendre l’administratif et le technique.
Tous l’enseignement religieux et éducatif est donné par les familles jusqu’à l’âge de 14 ans et c’est seulement après cela que commence l’instruction par l’école publique.
Le projet est assez simple à mettre en œuvre, il s’agit de libéraliser toutes les écoles qui accueillent jusqu’à l’age de 14 ans et de mettre en place des moyens pour que les gens, dans leur quartier, se réapproprient l’école.


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