@Osis
C’est provençal, du temps de Mistral :.
« Quelquefois, deux charretiers, têtus comme leurs mulets, se rencontraient sur la voie : « Coupe, toi !... tu veux pas couper, capon ? » Zou, sur le museau du limonier un coup de fouet qui l’aveuglait et bousculait la charette contre un tas de pierres. Alors on empoignait le pieu dela ridelle, ou le garot en bois d’yeuse, et il y avait sur la route des batailles effroyables.
Pourtant, pour la règle du chemin, un vieil usage respecté de tous faisait loi : le charretier dont la bête dedevant avait les quatre pieds blancs, à la montée comme à la descente, gardait de droit le haut du pavé, et de là le proverbe : Qui a les quatre pieds blancs peut passer par tout. »
Ce proverbe est très usité dans la conversation, nous l’entendons appliquer chaque fois qu’il s’agit d’une personne qui a la vie facile, qui est reçue partout, qui s’introduit partout, qui est de toutes les fêtes, de tous les plaisirs.