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Commentaire de eric

sur Fidel Castro, la révolution et l'histoire


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eric 2 janvier 2017 13:18

Cet éloge de tous les « fachismes des heures les plus sombres de nos histoires du siècle dernier est tout simplement nauséabond, immonde et me donne envie de vomir.... »

A nouveau, les peuples votent avec leurs pieds quand ils n’ont pas d’autre choix.

On a vu de centaines de milliers de malheureux fuir le léninisme, le castrisme, le stalinisme. Les communistes indochinois ont inventé les boat-people, mais les Cubains n’ont pas été en reste.

On a jamais vu des pays libéraux construire des murs pour empêcher leurs ressortissants de sortir.

Au pire, pour empêcher les étrangers trop désireux de vivre chez eux...

Pour l’anecdote, j’ai rencontré à Moscou une fois UN américain réfugié politique en Bielorussie. L’ancien patron du Kukuxclan.

En Angola, tous le monde sait que les soviets ont soutenu les métis marxistes bureaucrates des coloniaux de la capitale pour leur permettre de maintenir leur domination contre les noirs pauvres de l’intérieur des terres.

Au Viet Nam ; lors de l’offensive du Têt, on a bien vu le peuple vietnamien se dresser contre les bolchevik pour défendre sa liberté.

En URSS, un pouvoir souvent inepte dans sa conduit de la guerre à permis de tuer beaucoup plus de monde que nécessaire. On pense à par exemple à la courageuse armée de l’héroïque Vlassov, le sauveur de Moscou, obligé de rester dans des marais en train de fondre sous prétexte de ne pas céder un m de terrain pendant une opération autour de Leningrad et qui a disparu sur place en mangeant ses mort, à l’imbécile bataille de Rjev, dont même aujourd’hui on n’ose pas trop parler avec ces centaines de milliers de morts inutiles. A la fin de la guerre, les américains avaient plus de monde sous les drapeaux, mais il ne se faisaient pas une gloire de faire tuer leurs propres soldats.

Il ne faut pas non plus trop dramatiser. Sur les 23,4 millions de morts, les statisticiens soviétiques comptent : les malades de l’arrière, les partisans patriotes lituanien et ukrainiens qui se sont dressés contre les rouges, l’équivalent d’un division de soldat russe qui préfèrent passer aux allemands à Stalingrad et qui furent massacré par le NKVD a coup de gourdin pour économiser les balles. Les kolkhoziens qui montrèrent trop leur soulagement sous l’occupation allemande. L’activité principale de beaucoup de partisans rouges étant en effet de les massacrer pour dissuader les autres...

Heureusement, ces différents fascismes sont en voie de disparition. Un bémol, le féodalisme est la phase suprême du socialisme. La famille est la structure élémentaire de la société, notamment féodale et le socialisme se maintient donc sous des formes familiales. Le frère succède au frère (Cuba), le fils au père (Corée), le compagnon à la compagne (en France(, le Cuisinier au boucher ( on dit que le grand père de Poutine était cuisinier de Staline).

Mais, espoir, Poutine est aussi très libéral dans certaines pratiques.

On peut donc espérer que Cuba sera libre avec le fils de raul ou de fidel ou qui sais je, la France quand Thomas Hollande sera président du PS, et la Corée si l’actuel héritier sait se reproduire.

Conclusion ? Avec le socialisme nationaliste, une bonne guerre et on s’en débarrasse. Avec le socialisme internationaliste, il faut trois génération de souffrance des peuples. ON est pas forcé d’avoir envie de choisir entre ces deux monstruosités.


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