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Commentaire de le chma

sur Logiciel libre : la grande illusion


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le chma (---.---.127.123) 20 avril 2006 12:48

Bonjour,

Je n’ai pas lu tous les commentaires et je m’excuse par avance d’une redite.

Le problème du logiciel libre que vous décrivez n’est pas celui du libre. Il est celui de tout logiciel.

Tous les éditeurs, libres ou propriétaires, gratuits ou payants, veulent faire croire que l’utilisation d’un logiciel est simple, intuitif, basé sur des normes et une foit l’acquisiation réalisée : tout baigne !

La réalité de quelques informaticiens dans ce monde est tout autre.

Nous passons notre temps que ce soit vis à vis de produits payants ou gratuits, libres ou propriétaires à les installer, former les utilisateurs et les maintenir en ordre de marche. Ce temps est généralement payé par nos employeurs si nous en avons un ou par nos activités rénumérées. L’utilisation de tout logiciel, son adaptation à son contexte via le paramétrage a toujours un coût.

Certes, le travail de ces informaticiens devient de plus en transparant pour les utilisateurs finaux : nottament ceux d’un pc connecté à internet. Pourtant, les travailleurs des soutes de l’internet permettent faire en sorte que le « a » taper sur son écran arrive sur le disque de stockage ou il va rester. Par expérience, je peux vous dire que ces soutes qu’elles utilisent du libre ou du propriétaire ne sont ni érgonomique, ni facile à utiliser, ni facile à gérer et installer.

La vision que vous avez de l’informatique est celle des passager du titanic (1ère classe, seconde classe et clandestin inclus), celle d’un bateau et des travailleurs qui l’ont bati : elle ne tient pas compte des soutiers, les travailleurs qui le font marcher et qui mettent en oeuvre ce qu’on concu les architectes et constructeurs du bateau.

La seule chose juste de cette article au dela de son aspect provocateur est que les programmeurs du libre ne font pas cela sans une rénumération monétaire : ce sont souvent des travailleurs comme les autres dans des organisations qui soit gagnent leur argent sur le service, soit dans des organisation à but dit non lucratif, soit encore des chercheurs payés par nos impôts qui considèrent leur travail public tout comme les médecins hospitalier, les chercheurs en science des matériaux par exemple.

Cela entache-t-il plus leur travail que celui d’un travailleur de société éditant des logiciels payants... Je ne vois pas le rapport.

On pourrait comparer ce que vous dite dans d’autres domaines. Un produit chimique propriétaire dont on ne connait pas la formule ezt un produit chimique libre ayant fait l’objet d’une publication scientifique posent aussi les même problèmes de mise en oeuvre de la formule pas toujours facilement accessible au néophyte, à ses fonctions : utile à la société ?, rentable pour l’organisation qui le produit ?, correspondant aux normes édictées par nos sociétés pour ce type de produit ? etc.. etc... Que je sache les laboratoires pharmaceutiques pourtant ne crache pas dans la soupe des génériques.

Pour conclure, je penses que l’article confond beaucoup de niveau :

a) la rénumération d’un programmeur de logiciel libre b) la gratuité du logiciel, la propriété du logiciel c) la réalité de notre société et 1) les fonctions comparées du libre et du propriétaire 2) l’utilisation d’un logiciel libre ou propriétaire 3) le sur-mesure et le prêt à porter.

Sauf à avoir un purisme idéologique considérant que l’argent est sale ces éléments ne se confondent pas.

Alors je serais provocateur : il faut éradiquer le logiciel libre et gratuit pour que les gens se révoltent et abattent nos sociétés marchandes qui nous exploitent doublement : travail et consommation. Oui d’accord alors. Mais ce n’est pas le logiciel libre qui est en cause c’est la société marchande qui l’est.

Bonne lecture


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