@Elliot
Quelques infos qui vont vour rafraichir la mémoire car vous les connaissez sur le comportement de nos gouvernants et celui des médias.
En
1990, dans son livre L’Homme de l’ombre (Fayard, 1990), le
journaliste Pierre Péan dresse le portrait de Jacques Foccart,
ancien résistant et homme de confiance de Charles de Gaulle.
L’auteur explique que Foccart était "le chef d’orchestre
des réseaux secrets qui ont porté de Gaulle au pouvoir".
Pour les soutiens du Général, "affaiblir ses
adversaires, parfois par des méthodes discutables, était une
mission tout à fait légitime".
Avec
De Gaulle, il y avait le SAC [« Service d’action civique »,
une sorte de police parallèle, Ndlr] les équipes cornaquées par
tous les Foccart et autres compagnies qui trainaient autour de
Chirac… Guy Birenbaum
On
a vu comment le président Mitterrand a organisé la protection de sa
deuxième famille, avec les fameux gendarmes qui ont mis sur écoute
la moitié de Paris, des journalistes, des hommes d’influence…
On a vu toutes ces histoires-là, mais on ne les a vues en vérité
qu’après. Il faut bien se rendre compte que c’était très
compliqué de travailler et sous de Gaulle et sous Mitterrand. C’est
quelque chose qui a été caché. Guy Birenbaum
"À
la grande époque où j’ai croisé ces équipes, parce qu’il y a
plusieurs équipes, elles étaient plutôt chapeautées par le
pouvoir chiraquien et en particulier par un homme qui est désormais
mort et qu’on a bien connu, qui était l’ancien patron des
renseignements généraux, Yves Bertrand."
Il ne faut jamais qu’on puisse remonter jusqu’au
sommet, donc c’est totalement étanche. Vous avez des gens qui
gravitent autour, mais Yves Bertrand, jusqu’à preuve du contraire,
avait quand même un bureau. Il gravitait au cœur du pouvoir. Guy
Birenbaum
Si
je regarde ce qui aurait pu être fait à Lionel Jospin dans la
campagne de 2002, c’est très étonnant. Le père de Lionel Jospin
était pacifiste. Ces gens-là ont préparé un bouquin pour
expliquer que c’était un collabo. Ce livre était prêt à être
imprimé, et c’était directement activé par les gens qui
travaillaient autour de ces officines. Il y a une autre histoire qui
est celle de sa maison à l’Île de Ré, c’est Yves Bertrand et
son orchestre qui sont derrière, pour activer dans la presse, faire
sortir des documents. Guy Birenbaum
« Pour orchestrer les affaires judiciaires il existe une mécanique complexe »
"Pour orchestrer les affaires judiciaires il existe une
mécanique complexe aussi efficace que redoutable, est-il écrit dans le
livre. Hollande a su en tirer profit. D’abord il y a Tracfin, le service
de renseignement de Bercy, le ministère piloté durant tout le
quinquennat par Michel Sapin, un ami de quarante ans du Président. La
plupart des affaires judiciaires qui ont empoisonné Sarko et les siens
ont trouvé leurs racines ici, dans cet immeuble ultra-sécurisé du 9e
arrondissement de Paris, entièrement classé secret-défense. Là, cent
vingt fonctionnaires sont habilités à fourrer leur nez dans les comptes
en banque de n’importe qui."
Sur
TAUBIRA et HOLLANDE-
http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/03/12/ce-qui-est-ecrit-dans-les-documents-brandis-par-christiane-taubira_4381759_823448.html
http://osonscauser.com/medias-pourquoi-10-milliardaires-controlent-ils-notre-information/