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Commentaire de Attilax

sur L'Europe, si tu l'aimes pas tu la changes !


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Attilax Attilax 16 novembre 2017 10:03

@David Carayol

Bien sûr que vous pouvez garder votre vrai nom pour écrire cet article : il va dans le sens de la pensée dominante ! En revanche, il ne vous a sans doute pas échappé qu’il devient dangereux juridiquement ces dernières années de développer une pensée « non autorisée » : il est très facile de se retrouver avec un procès au cul si une association ou un individu décide de vous balancer. On ne peut plus dire ce qu’on pense aujourd’hui sans être aussitôt jugé sur pièce, c’est pourquoi beaucoup n’utilisent pas leurs vrais noms : pour éviter les emmerdes, c’est tout. Et même comme ça, il faut faire très attention à ce qu’on dit.
Je comprends votre rêve d’Europe harmonieuse, je l’ai partagé il y a 25 ans, mais il ne sert à rien de nier la réalité : l’UE qu’on a aujourd’hui est le rigoureux contraire de ce pourquoi on a voté il y a une génération, c’est un fait. Elle n’a plus rien de « démocratique », c’est un fait. Elle détruit notre système politique, social et intégrationniste, c’est un fait. TOUS les partis disent depuis 25 ans qu’ils vont « changer l’europe » et elle ne change qu’en pire, c’est aussi un fait. Les lobbies et les puissances financières contrôlent le bidule, c’est fait. Je ne vois aucune raison pour que ces gens plient devant une quelconque volonté populaire alors qu’ils ont superbement ignoré tous les référendums qui ne leur plaisaient pas et que le système devient de plus en plus libéral et totalitaire à la fois.
En traitant ceux qui ne sont pas d’accord avec vous de « donneurs de leçon » bornés (et lâches avec ça !) au nom de la morale (l’humanisme, le modèle social - où sont ils actuellement ?), il me semble que vous vous positionnez vous même en donneur de leçons, non ?
Je n’ai rien contre l’Europe de vos rêves, je voulais la même, on voulait tous la même, mais force est de constater que ce n’est pas celle que nous avons aujourd’hui, très très loin de là. On ne répare pas durablement une maison dont les fondations sont pourries : on la rase et on la reconstruit.

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