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Commentaire de rosemar

sur On oublie trop souvent la charge physiologique des femmes...


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rosemar rosemar 13 août 2020 12:17

@troletbuse

Ou encore :

Ces témoignages dénotent une réalité longtemps dénoncée par le médecin généraliste et écrivain Martin Winckler, notamment dans son best-seller Le Chœur des femmes (Éd. P.O.L, 2009) et son site d’informations sur la gynécologie. Contacté par e-mail, il fustige la violence pratiquée dans certains cabinets de consultation. « Quand un professionnel maltraite physiquement ou verbalement une patiente et répond à ses protestations (ou à ses signes de douleurs) par le mépris, c’est de la maltraitance, ce n’est plus une maladresse. La maltraitance médicale est une réalité et les femmes sont les premières à en faire les frais, écrit-il. La forme la plus fréquente, c’est le jugement porté par le médecin - sur le poids, l’activité et l’orientation sexuelle, le choix d’une contraception, la décision d’avoir ou de ne pas avoir d’enfant, les attentes en matière d’accouchement, etc. Or, on ne va pas consulter un médecin pour être jugée, mais pour être écoutée et accompagnée. Le silence, le mépris, la dérision, la menace, le chantage sont monnaie courante, et ils sont inacceptables. J’ai attiré les foudres de certaines personnes en écrivant un jour « La maltraitance médicale est un viol ». Je pense qu’en l’occurrence, dire « La maltraitance gynécologique est un viol (de confiance, au moins, et parfois physique) » n’est pas moins vrai. »

La maltraitance gynécologique est un viol
Martin Winckler regrette le statu quo sur le plan de la réglementation de la profession : « Ce qui est révoltant, c’est que les syndicats de gynécologues français puissent d’un côté ​parader en disant qu’ils défendent les droits des femmes, et que d’un autre côté ils n’aient toujours pas édicté, comme on le fait ailleurs (Suède, Royaume-Uni, Canada) des règles strictes de comportement auxquelles les gynécologues doivent se plier. Si une femme se sent maltraitée, verbalement ou physiquement, par un praticien, elle doit le signaler, et ce praticien doit répondre de ces reproches. »


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