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Commentaire de njama

sur Dix ans de révolution et contre-révolution en Syrie


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njama njama 17 avril 2021 18:30

CherJean Dugenêt, tenez un de vos anciens posts :3 décembre 2017 23:40

@Fanny
Cela ne veut pas dire que El Assad, en l’absence d’intervention extérieure, n’aurait pas réprimé sans état d’âme, comme l’avait fait son père, un début de guerre civile.

C’est ce que retient la propagande, et ceux qui en sont insidieusement victimes.

D’une certaine manière on peut dire que les islamistes ont réussi en 2011 avec des appuis extérieurs plus conséquents, ce qu’il avait tenté de faire du temps de Hafez de 1979 à 1982.
Je ne pense pas que l’on puisse appeler cela une guerre civile, c’était de la sédition, une tentative de coup d’État armé pour renverser le régime syrien.
Il faut prendre en compte que le gouvernement syrien de l’époque était face à des actes de terrorisme.Qui peut envisager qu’il resta les bras croisés ? et que ces putschistes islamistes étaient des enfants de chœur ?

Historique de l’insurrection des frères musulmans de 1976 à 1982.
Menée contre l’autorité du Parti Baas, elle a été surnommée la « longue campagne de terreur »1. Durant le conflit, les islamistes ont à la fois attaqué des civils (Alaouites, baassistes, laïques, nationalistes et communistes) et des militaires. « Les bombes placées dans les gares, les attentats contre les membres du parti Baas et leurs familles ou encore le massacre de sang froid de 83 cadets alaouites à l’école militaire d’Alep en 1979 demeurent solidement ancrés dans la mémoire collective syrienne. Ces atrocités, comparables à celle des guerres en Algérie ou en Irak, confie le journaliste Robert Fisk, atteindront leur paroxysme lorsque les Frères liquident près de 300 membres du parti Baas à Hama à la veille du bombardement de la ville par l’artillerie syrienne »2.

Des civils ont également été tués par les forces syriennes lors des raids de représailles. Le soulèvement islamiste atteint son point culminant en 1982 avec le massacre de Hama perpétré par les forces du président syrien Hafez el-Assad, lorsque plusieurs milliers de personnes ont été tuées dans le siège de la ville par les troupes de l’armée régulière syrienne.

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Quant à ce que l’on appelle le massacre de Hama, du côté syrien le pouvoir était face à des irrédentistes islamistes ultra-violents et déterminés, et du côté occident, cette tragédie syrienne a servi la propagande contre la Syrie, contre Bachar (dit le sanguinaire, ou le boucher, comme son père ...) pour au final soutenir les mêmes islamistes salafistes qui « font du bon boulot » comme a dit Fabius !

Si les estimations les plus basses parlent de 10 000 morts, les plus élevées, comme celle établie par le Conseil syrien des droits de l’homme[Qui ?], parlent de 40 000 morts lors de cette bataille7. En revanche, un rapport officiel initialement secret de la Defense Intelligence Agency (DIA)8 américaine, estime le nombre total de victimes à environ 2 000. 2 500 soldats ont en outre été tués durant les combats3.

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Le rapport officiel de la Defense Intelligence Agency (DIA) américaine, déclassifié en 2012, peu suspect de complaisance, estime le nombre total de victimes à environ 2 000 morts ce qui doit correspondre aux combattants islamistes ... et autant du côté des forces du gouvernement
voir Conclusion page 7 >> « The total casualties for the Hama incident probably number about 2000. »
page précedente 6 : « On the same date, Muslim Brotherhood sources in Vienna claimed 2000 governement forces had been killed and another 3 000 wounded ... »



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