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Commentaire de velosolex

sur Halte à l'ignoble massacre des blaireaux !


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velosolex velosolex 1er octobre 2021 13:37

@ZenZoe
La France se distingue par sa connerie, suivant celle il faut dire des chasseurs. La cinquième extinction est sur les rails, et notre pays ne trouve rien de mieux que de la catalyser. Blaireaux, renards mais aussi geais, partout reconnus comme espèces à protéger en Europe sont livrés en pâture à des abrutis, qui risquent tout autant d’ailleurs de faire un carton sur vous si vous avez le malheur de marcher en forêt. N’allez pas vous plaindre, vous l’aurez bien cherché. Une fois de plus un « incident tragique » s’est passé. Ce ne sont que des chats qu’on a tué, diront certains....Libération a eu le courage d’en faire un article dont je permet de mettre un bout en copié collé. 

"Le lundi 20 septembre, une battue aux sangliers est organisée à proximité d’un lotissement à Laillé, une commune de 5 000 habitants située en Ille-et-Vilaine. La saison de la chasse a ouvert la veille et, deux jours plus tôt, des milliers de chasseurs défilaient en France pour exiger davantage de considération envers leur « loisir ».

Ce jour-là, donc, vers 11 h 30, Stéphane, en télétravail, voit soudain débouler sous ses fenêtres 34 chiens de chasse. Il raconte : « Je suis sorti et j’ai vu ces chiens très excités courir partout dans le lotissement en aboyant. J’ai eu peur. Puis j’ai réalisé qu’une dizaine d’entre eux s’étaient introduits dans le jardin de nos voisins et s’en prenaient à leur chat. Après, tout est allé très vite. » Stéphane parvient à extirper le chat de la meute et le ramène chez lui : « Il était déjà couvert de sang, de traces de crocs, les poils arrachés. »

Puis il ressort et aperçoit le second chat de ses voisins, venu « sauver son copain »  : « Il était terré dans un fourré attenant à notre jardin, poursuit ce témoin. Entretemps, un chasseur était arrivé et regardait la scène sans intervenir, un fouet à la main. J’avais pris mon bâton de marche pour virer ses chiens mais il s’est interposé avec son fouet en disant “On ne touche pas les chiens  ! De toute façon c’est pas la peine, le chat est mort.” Mais il était encore vivant. » Pas pour longtemps  : agonisants, les deux chats décéderont finalement quelques heures plus tard. Un troisième, mordu à l’arrière-train, devra être opéré peu après.

« Ils parlaient d’un “triste incident” »

Rapidement, le ton monte entre les riverains accourus sur place et le chasseur. « Il était arrogant, m’a tutoyé, cherchait à m’intimider, m’a interdit de filmer avec mon portable », raconte Stéphane. Alertée par des voisins, une habitante du lotissement rentre rapidement chez elle pour voir si ses chats sont en vie  : « J’étais en colère, je tremblais. Une voisine pleurait. Dans l’intervalle, la maire de Laillé et deux gendarmes étaient arrivés sur place. Ils étaient totalement froids, parlaient d’un “triste incident”… » Stéphane confirme  : « Les gendarmes ont déclaré que nos chats n’avaient pas à divaguer, qu’on ne pouvait pas porter plainte. Quant à la maire, elle disait que c’était regrettable mais qu’on en resterait là, qu’il fallait voir avec les assurances. »

« Nos chats ont été massacrés chez nous et sont morts dans d’atroces souffrances. Et si notre bébé de 19 mois avait été avec eux à ce moment-là, que se serait-il passé  ? »

Extrait de : 

Bretagne : des chasseurs ne font pas cas des chiens qui tuent des chats

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